Repentir humain et pardon divin : Kippour
Le point culminant du calendrier liturgique juif, yom kippour, tombe cette année le 28 septembre. Ce moment là marque incontestablement l’apogée de la spiritualité religieuse juive. Dix journées, dites de pénitence, séparent le Nouvel an (rosh ha-shana) de ce rendez vous solennel que même les plus assimilés parmi les juifs tiennent à commémorer d’une manière ou d’une autre.
Si le Nouvel an se signale surtout par son caractère austère, yom kippour, dit le jour des propitiations (plus simplement : le jour du grand pardon), brille par son caractère solennel : c’est un jeûne qui dure presque vingt-six heures que les fidèles passent en prières dans les synagogues. Il faut patienter jusqu’à la fête des tabernacles (soukkot), le 2 octobre, pour que des rayons de joie et d’allégresse illuminent enfin la vie religieuse.