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Vu de la place Victor-Hugo - Page 122

  • Martin Heidegger, Réflexions XII-XV. Cahiers noirs ‘#939-1941) Gallimard (IV)

    Martin Heidegger, Réflexions XII-XV. Cahiers noirs ‘#939-1941) Gallimard (IV)

     

    Je poursuis la lecture attentive de ce si riche volume des Cahiers noirs, où Heidegger a désormais choisi d’exprimer sa pensée sous une forme qui tourne le dos à celle du traité et   de la thématisation, comme il l’annonce lui-même. On sent, en cette fin de volume, une forte volonté de se confronter avec les auteurs allemands classiques. Mais la palme des citations revient sans conteste à Hölderlin (le meilleur des Allemands), à Nietzsche et parfois aussi à Herder et Kant. On trouve un passage assez long où l’auteur marque ses réserves face à certains aspects (surtout chrétiens) de la pensée de Sören Kierkegaard…

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  • Martin Heidegger, Cahiers noirs (volume 3) Années 1939-1941. Réflexions XII-_XV (III)

     

     

     

     

    Martin Heidegger, Cahiers noirs (volume 3) Années 1939-1941. Réflexions XII-_XV (III)

    Je poursuis mes glanes dans ce riche volume des Cahiers noirs de Heidegger. Dans le paragraphe §27 je découvre une intéressante remarque concernant le sens du message qu’un penseur ou un poète adresse à quelqu’un, l’auteur recommande de vérifier d’abord à quel genre de public le dictum en question est adressé. Plusieurs possibilités s’offrent alors à nous.

    Voici un passage de ce paragraphe : Quand on demande ce qu’est au fond, ce qu’ un penseur, un poète dit, il faut du même coup e en priorité se demander qui est celui à qui il a à dire quelque chose. Peut-être n’a- t-on à faire qu’à un importun arborant le masque de l’humilité qui, avant même de proprement entendre, a déjà transformé fallacieusement tout ce qui est dit en quelque chose de tel qu’on n’ai plus à l’utiliser pour enjoliver, enrichir ou dissimuler sous un voile une vérité dont on s’est déjà assuré. Mais celui qui pose la question pourrait aussi bien être quelqu’un qui écoute, prêt à se jeter en personne et de tout son être, dans ce qui fait de ce qui est dit quelque chose de digne de question et à devenir soi-même un questionnant…

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  • Martin Heidegger, Cahiers noirs (volume 3) Années 1939-1941. Réflexions XII-_XV (II)

     

     

      

     

    Martin Heidegger, Cahiers noirs (volume 3) Années 1939-1941. Réflexions XII-_XV (II)

    Je poursuis la lecture attentive de ce volume des Cahiers noirs allant de 1939 à 1941. Il est des passages où le philosophe ne peut que faire allusion à ce qui se passe autour de lui, ou non loin de lui, sur de grands théâtres d’opérations militaires. Et cela l’incite à s’interroger comme il le fait dans ce paragraphe § 9 : La victoire sur l’ennemi ne prouve pas encore que la vainqueur est dans son droit. Mais cette vérité n’est déjà plus d’aucun effet, lorsque le droit est interprété non seulement comme ce que la victoire confirme et renforce, mais bien et avant tout, comme ce qu’elle pose et constitue : le droit est alors la puissance du vainqueur, la puissance de la surpuissance.

    De si ombreuses considérations ne peuvent provenir que de graves dysfonctionnement à un niveau très élevé, peut-être même au niveau d’une guerre ravageant tout le continent européen. C’est qu’on est en 1939 : le liquidation de la Tchéquie, de la Pologne et l’invasion de la Belgique et de la France ne remontent pas à un loin passé mais sont d’une actualité brûlante.

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