Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vu de la place Victor-Hugo - Page 1246

  • Crainte et tremblement de Sören Kierkegaard Abraham ou le paradoxe de la foi

    En matière de recherche philosophique, rien ne vaut ni ne saurait valoir la sérénité. Mais parfois des philosophes sont entraînés dans des controverses qui les dépassent. Pour resturer l'ahrmonie et rétablir le calme, voici un chapitre, le huitième, extrait de mon prochain livre sur Abraham. J'ai choisi de donner ce soir le chapitreq qui m'a le plus impressionnée, celui sur Sören Kierkegaard, dans son livre Crainte et tremblement (c. 1843)

    Le penseur danois nous enseigne ce qu'st la foi et ce que peut représenter son pardoxe lorsque Dieu demande à Abraham de lui immoler son propre fils. Ce dernier peut êtrte le symbole de notre égoïsme, notre amour- propre, notre orgueil.

    Crainte et tremblement de Sören Kierkegaard
    Abraham ou le paradoxe de la foi

     

     

     

    Généralités
    C’est un regain d’intérêt assez inattendu que connurent la ligature d’Isaac et la personnalité du patriarche Abraham au beau milieu du XIXe siècle européen. En effet, le penseur danois Sören Kierkegaard (1813-1855) publiait alors, douze ans avant sa disparition, un ouvrage qui allait faire date, même s’il était passé presque inaperçu en son temps : Crainte et tremblement. L’auteur ne se faisait aucune illusion sur le sort que la critique, jadis dominée exclusivement par l’école hégélienne, réserverait à son ouvrage qui à allait à contre-courant de l’idéologie dominante:  l’auteur de ces lignes prévoit son sort : il sera complètement ignoré. Il a l’horrible pressentiment que la critique jalouse lui fera plus d’une fois tâter du fouet. 
    Comme la pensée de Hegel dominait entièrement le débat philosophique de l’époque avec, entre autres choses, sa rigoureuse équivalence du réel et du rationnel, on crut bon de présenter Kierkegaard comme l’homme qui ne souhaitait qu’apporter la contradiction au philosophe berlinois dont les postulats et les conclusions étaient diamétralement opposés aux siens. L’enjeu du débat était la découverte de la vérité, son essence et les moyens d’y accéder. Alors que l’idéalisme allemand tentait de se remettre des contestations kantiennes et de redonner une certaine légitimité au champ cognitif de l’intellect humain, tout en reconnaissant que la vérité ne nous était pas accessible dans l’absolu, la pensée du philosophe danois s’orient dans la direction opposée : la vérité n’est pas une notion objective, désincarnée, répondant à des critères généraux, mais bien une certitude propre et personnelle, une intimité située au cœur même de l’individu qui entretient avec elle une relation unique, à nulle autre pareille. Or, existe-t-il plus grande vérité que Dieu ?  Alors que Hegel enseignait que l’individu devait accéder à l’universel s’il voulait participer de l’esprit absolu.
    C’est pour acquérir cette conviction intime, opposée à la vérité de Hegel, que le penseur danois met l’accent sur le caractère absolument individuel de cette démarche. Cela ne manqua pas de poser un problème, celui de la vie en société, de l’adaptation sociale de l’individu à son environnement quotidien. Doit-il suivre en tout point les devoirs qu’implique son adhésion normale aux lois de l’Etat dans lequel il vit ou devrait-il, au contraire, poursuivre des idéaux autrement plus élevés, même s’ils sont très dangereux ? En d’autres termes, devons nous poursuivre un bonheur social ou rechercher un bonheur de nature métaphysique, plus difficile à atteindre et surtout plus risqué car n’obéissant pas aux normes édictées par l’ordre social ? C’est un véritable défi qui se pose à l’âme humaine dans sa relation à l’absolu : doit-elle obéir aux lois de la cité ou suivre la voie prescrite par l’intimité qu’elle a avec la vérité, l’absolu ?

    Lire la suite

  • LE PAPE BENOÎT XVI ET LE PRÉSERVATIF

    LE PAPE BENOÎT XVI ET LE PRÉSERVATIF
    L’église catholique est-elle de son temps ? Le pouvoir spirituel peut-il se comparer avec le pouvoir purement temporel ? La société peut-elle évoluer sans contrôle aucun ? Toutes ces questions se posent avec une acuité toute particulière depuis que le pape, dans avion en partance vers Yaoundé, a fait cette déclaration à l’emporte-pièce sur le moyen de contraception le plus utilisé en Afrique (et ailleurs) : le préservatif.
    Il n’est guère question ici d’accabler encore un peu plus un homme sur lequel le sort médiatique semble s’acharner avec une ardeur redoublée. Il n’est pas question, non plus, de le défendre ni même de critiquer le comportement d’une certaine frange de l’église catholique qui semble nier, avec un certain entêtement, les évolutions, bonnes ou mauvaises, de nos sociétés occidentales : mon propos ici est, dans le respect de toutes les opinions, d’analyser en philosophe, les devoirs, les dires et les idéaux de chacun.
    Qu’est donc aujourd’hui l’église catholique, quelle est sa doctrine en matière de mœurs et de quelle mission l’investit sa position prédominante dans l’Occident judéo-chrétien ? C’est la première question.

    Lire la suite

  • LES GRÈVES EN France : ENCORE ET ENCORE

    LES GRÈVES EN France : ENCORE ET ENCORE
    Une chose et une seule repart en France : ce n’est pas la relance, l’optimisme ni la joie. Mais les journées d’action, entendez les grèves. Nous allons d’une grève à l’autre. Lorsque j’étais jeune étudiant, il y avait un grand éditorialiste au journal Le Monde, qui était jadis le meilleur quotidien national français, qui avait écrit que râler (être toujours mécontent) était le sport national des Français. Aujourd’hui, ils ont enrichi leur répertoire d’un élément nouveau : la grève. C’est absolument désespérant. Mais comment faire pour changer cette situation ? J’avoue que je n’en sais rien.
    Certes, il y a des difficultés sérieuses, des pertes d’emploi, des comportements de certains employeurs (Total, Continental etc…) qui sont inacceptables, bref une situation d’ensemble qui n’est guère encourageante. Toutefois, au lieu de s’unir pour triompher des difficultés, une grande partie du monde laborieux opte pour une stratégie de l’affrontement et de la confrontation. Et cela donne des grèves et un affaiblissement général du pays.

    Lire la suite