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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1280

  • CE QUI SE PASSE ACTUELLEMENT AU PROCHE ORIENT

     

     

    CE QUI SE PASSE ACTUELLEMENT AU PROCHE ORIENT
    De retour d’Israël, on prend connaissance des titres des journaux, des éditoriaux et des analyses qui ont cours en Europe. Le changement est radical par rapport à Israël. J’ai discuté avec tant de gens dans tous les points d’Israël, je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui sot contre l’offensive, même si certains, s’émeuvent des souffrances de la population civile. Des manifestations d’arabes israéliens ou d gens de gauche ont lieu pour demander l’arrêt des combats mais c’est en Israël une tradition , largement confortée par le cour suprême, qui considère qu’une manifestation pacifique est toujours légale.
    Mais, en fait, maintenant que l’on perçoit mieux ce qui se passe avec l’offensive terrestre, on peut tenter de reconstituer partiellement les événements.
        Depuis un certain temps déjà, le Hamas jouait avec le feu ; on a déjà eu l’occasion de dire ici même que ce mouvement, largement inféodé aux Iraniens, n’avait pas d’agenda politique et son programme se limitait à réclamer la destruction d’Israël. Au lieu de tenter de définir projet politique et de se réconcilier avec leurs frères ennemis, les dirigeants du Hamas ont cédé à une sorte de romantisme guerrier et révolutionnaire ; on se présente devant les télévisions, armés, caqués et bottés, on tire des missiles sur les villes du sud d’Israël et on se prend soi-même à croire à sa propre rhétorique guerrière, oubliant qu’on a en face de soi, une véritable armée puissante, redoutablement bien entraînée et disposant, cette fois ci, de renseignements militaires de première main.
        Il y a quelques semaines déjà, l’actuel Premier Ministre d’Israël avait mis en garde, martelant que la confrontation avec le Hamas était inévitable. Ayant préparé leur offensive de longue date, les généraux de Tsahal avaient utilisé chaque jour, chaque heur, chaque minute à espionner les moindres mouvements de leurs ennemis.
        Parallèlement, le gouvernement a renoué avec les grandes manœuvres stratégiques d’avant la guerre des six, qui consistaient à leurrer l’ennemi : ainsi, alors que la décision d’attaquer massivement dès le samedi précédent, le ministre de la défense avait prétendu attendait la fin du chabbat pour se réunir. IL semble même que certains régimes modérés, excédés par l’extrémisme du Hamas, aient quelque peu aidé à leurrer ce dernier… Et lorsque ce fameux samedi, vers 11h 30, deux vagues successives d’avions de combat sillonnèrent le ciel de Gaza, la surprise fut totale. Après l’offensive aérienne, il y eut une violente préparation d’artillerie, mais dans l’intervalle, certaines cibles constituées par les dirigeants du Hamas  furent prises en compte.
        L’offensive terrestre fut elle aussi décidée dès jeudi, aux première heures du matin, après le retour de Me Livini de Paris. Cette offensive ne fait que commencer car elle est menée avec méthode et détermination. Il faut reconnaître qu’on en trouve les prodromes dans le premier discours du ministre de la défense devant la Knését lorsqu’il disait que l’offensive serait élargie et approfondie (tou’mak wé-tourhav).
        Les éditoriaux que je lisais hier soir tard dans l’avion étaient unanimes : Israël veut mettre un terme à l’activité tant que politique que militaire du Hamas. Tout semble converger vers cet objectif. Visiblement, ce mouvement radical n’a pas compris ni voulu entendre les conseils des régimes arabes modérés lesquels laissent faire et ne seraient pas mécontents de voir disparaître un mouvement dangereux, considéré comme une tête de pont de l’Iran dans la région.
        Autrement, on ne s’expliquerait pas l’attitude de l’Egypte qui, tout en appelant Israël à la retenue, n’a pas manqué d’accabler le Hamas, responsable une fois encore, des souffrances de ce peuple palestinien qui n’a décidément pas trouvé les leaders qui conviennent.
        Il y a fort à parier que l’offensive ne fait que commencer et que la direction du Hamas n’en sortira pas renforcée.
        Avant les vacances, je demandais au Seigneur d’envoyer enfin la paix : mais qui peut vivre sous les missiles ?
     

  • Interview de benjamin Netanyahu à la télévision

    INTERVIEW de Benjamin NETANYAHU à la télévision.
    A la question de savoirsi Israël irait cette fois jusqu’au bout et s’il était très bien préparé, le leader de l’opposition a répondu avec calme et détermination. Il faut confiance au gouvernement qui a la charge des affaires, donc de la conduite de la guerre.
    Pour lui, le Hamas doit être détruit car il est un obstance à la paix et un pion entre les mains des Iraniens qui seront prêts à tout à contester aux arabes le leadership régional et chiitiser le secteur. Pour parvenir à leurs fins, les Iraniens développent l’armée nucléaiare, interdisent la normalisation du Liban et tout risque d’alliance de ce pays avec l’Occident, et attisent la haine contre Israël, tête de pont des Etats Unis dans la région, selon eux.
    Pour Netanyahu, aucun pays ne supporterait cinq minutes des bombes comme le fait Israël depuis 8 ans à Sdéraot.
    Au lieu de mettre à profit la trêve pour développer un agenda politique, ce que lui interdisent son idéologie et son allié iranien, le Hamas n’a jamais cessé de se renforcer militairement.
    Benajmin Netanyahu n’a pas trouvé de mots assez durs pour dénoncer l’attitude du Hamas qui attaque des civils et s’abritent derrière des civils palestiniens, à l’instar d’autres comme le Hezbollah.
    En conclusion, il a bien souligné que l’Etat d’Israël était uni derrières ses chefs militaires qui, cette fois ci, conduisent bien la guerre.
    Encore la guerre, tioujours la guerre, hélas. Nul ne pourra nous dire quel fut le grand sage qui conduisit le Hamas non seulement à dénoncer la trêve mais en plus à l’accopagner de tirs de mortiers.

  • La guerre entre Israel et le Hamas

     La guerre entre Israël et le Hamas

     

    Durant la nuit de lundi à mardi, le Hamas a tiré des missiles Grad de plus longue portée qui ont atteint les cités d’Ashdod et de Nahal Oz en faisant un mort et quelques blessés. Selon la presse israélienne, ce sont les conditions météorologiques hivernales qui permirent de tels tirs, en totale impunité puisque l’aviation ne pouvait entrer en action. Mais dès ce matin, les choses ont changé puisque les bombardements ont repris.

     

    L’impression qui prévaut ici est étrange : alors que le pays a décrété une mobilisation partielle, que la censure militaire est etrée en action, que les écoles du sud sont restées fermées, que des dizaines d’obus se sont abattues sur cette même partie du pays, les gens vous disent qu’ils ont l’habitude, que l’affaire sera menée à son terme, que le Hamas a franchi le pas de trop etc…

     

    Ce qui frappe aussi, c’est la lecture de la presse étrangère (francophone ou anglophone) en comparaison de celle, autochtone, d’Israël. Aucun inquiétude particulière n’est perceptible, la presse ne tarit pas d’éloges sur l’excellente préparation à la guerre. Elle parle même de nouvelle stratégie d’attaques terrestres qui ne seront jamais des cas où Tsahal s’exposerait pour être une cible. On insiste aussi sur le fait que les dirgeants survivants du Hamas se terrent, sans communication les uns avec les autres, sans lien de communication avec leurs troupes, leurs arsenaux détruits ou en voie de l’être. Bref, à moins que tout ne trompe, rien n’arrêtera les impressionnantes colonnes blindées qui encerclent hermétiquement la bande de Gaza.

     

    Une information que j’ai lue ce matin au petit déjeuner dans le quotidien Maarive : le chef du Hamas à Damas, sachant que son courant vit ses derniers jours sur place, aurait téléphoné au ministère sénégalais des affaires étarngères pour demander un cessez le feu avec Israël.

     

    Mais le même homme appelait, il y a quelques jours, à une nouvelle intifada en Cisjordanie, ainsi qu’à l’ouverture de la frontière de Rafah…

     

     Mais les Israéliens nient avoir reçu une telle demande. Des sources bien informées maintiennent qu’une telle demande a bien été faite mais qu’il n’est pas question de l’honorer et que l’heure est à la destruction du Hamas.

     

    Qui croire et que faire ? Je me demande souvent pourquoi le Seigneur s’est choisi une telle terre pour s’y révéler : avec tout le respect pour le Créateur des cieux et de la terre, nous lui demandons en cette fin d’année un peu de clémence et de mansuétude pour cette partie du monde. Nous exaucera-t-il ?