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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1284

  • LE HAMAS, LA TREVE ET ISRAËL

     

     

    LE HAMAS, LA TREVE ET ISRAËL
    Si l’on en croit les information d’hier, le Hamas, qui a pris le pouvoir par la violence à Gaza et qui ne sait que faire pour le conserver, a rompu la trêve avec Israël. Avant d’analyser succinctement ce qui risque d’arriver dans les semaines, les jours, voire heures à venir, il convient de voir les présupposés de cette affaire…
    Tout d’abord, comment un Etat aussi puissant et aussi déterminé qu’Israël peut-il conclure quelque trêve que ce soit avec un groupe terroriste, non reconnu, comme le Hamas ? En fait, il s’agit simplement d’une convention de non agression, conclu non point directement mais l’intermédiaire d’un tiers, dans le seul but d’épargner des populations civiles, de la art d’Israël alors que le Hamas, lui, obéissant à sa raison d’être, s’en prend, sans discontinuer à des civils…
    Enfermés dans un étroit réduit entre la mer, l’Egypte et Israël, qui ont confiné dans une bande de territoire, asphyxié par  sa propre politique qui n’en est pas une, les leaders du Hamas n’ont plus d’autre ressource que la fuite en avant qui les pousse soit vers la mer, verrouillée par les Israéliens, soit vers les frontières terrestres scellées par les Israéliens et les Egyptiens…
    Que faire, sinon provoquer une effusion  de sang, comme les font toujours ceux qui entraînant une partie de leur peuple dans une impasse…  N’importe quelle lutte armée sait q’il lui faudra un jour ou l’autre négocier une alliance pacifique et déposer les armes… Le Hamas, lui, croit pouvoir battre la première puissance militaire du Proche Orient… C’est folie.
    Et, prochainement, les Israéliens, contraints de le faire, vont lui en administrer la preuve. ET que se passera-t-il ? des morts, hélas… Mais conformément aux habitudes chefs de ces gens, les chefs vont s’enfuir et laisser le peuple se débattre ans l’impasse dans laquelle ils se sont appliqués à l’enfoncer. Hélas, trosis fois, hélas, mais l’Autorité Palestinienne qui se prépare, aura repris le contrôle de la bande de Gaza…
    Au x IX-Xe siècles, un sage Calife de Bagdad, Haroun el Rachid avait dit dans la langue arabe : al-Kiyassa wa-l, fahama yaghlaboun harakat al-harb : une leçon à méditer par ceux qui se croient les disciples du diable.
     

  • LA GREVI CULTURE…

     

     

    LA GREVI CULTURE…
    Ah, voici un terme qui devrait valoir à son auteur une titre à l’Académie Française… Et si je l’avais été le 6 novembre dernier, j’aurais milité en faveur de son admission lors d’une séance du jeudi consacrée au dictionnaire de cette même vénérable institution qui entre dans son sixième centenaire…
    Ce terme, grévi-culture (je l’orthographie comme je peux, puisqu’il n’a pas encore de sanction académicienne) désigne la maladie chronique de ce pays, le recours systématique à la grève, l’arête de l’activité, bref la tentative, sans cese répétée, de plonger le pays dans la paralysie…
    J’ia déjà eu l’occasion de signaler que l’un de mes étudiants de l’université de Heidelberg m’avait déjà un jour de 1995, lors des grèves qui provoquèrent le départ d’Alain Juppé, que la France ne devait pas s’appeler Frankreich mais Streikland, le pays des grèves
    Par ailleurs, les indicateurs économiques sont inquiétants et si le rythme des réformes devait s’accentuer, le risque d’explosion sociale n’est pas à exclure. A cela s’ajoutent les sombres prévisions de l’INSEE : la récession est confirmée pour les deux prochains trimestres de 2009 et ce n’est pas la timide intervention de Madame Lagarde qui va redonner confiance au pys. Plus revigorante est l’intervention de M. Claude Guéant, secrétaire général à la présidence de la république, qui a assuré que le gouvernement ne resterait pas inerte face à la crise : voilà des paroles destinées à nous redonner le moral.
    Il demeure qu’il faut avoir le cœur bien accroché pour fêter joyeusement Hanoukka, Noël et le jour de l’an.
    Seigneur ! Quand donc aurons des fêtes joyeuses qui ne seraient assombries par rien ? Quand donc ce monde globalisé entrera-t-il enfin dans une zone de calme, de paix et de prospérité ?
     

  • LE HAMAS ET ISRAÊL

     

    LE HAMAS ET ISRAÊL
    Voici quelques mois déjà que les négociations en vue de la libération du caporal franco-israélien Gilad Shalit sont au point mort. Les relations avec l’Egypte,  qui est l’intermédiaire entre les terroristes et les Israéliens, laissent à désirer car le Hamas souhaite la réouverture de la frontière avec l’Egypte, ce que cette dernière refuse, tant que les négociation sur la libération du prisonnier n’auront pas abouti. C’est triste de le constater mais le Hamas ne se prépare pas dans l’immédiat à libérer le jeune Shalit, pas même en échange de centaines de Palestiniens, car c’est son unique carte ou monnaie d’échange.
        En revanche, ce qu’il faut redouter, c’est un embrasement général. Les Israéliens sont excédés ; ils ont compris que le bastion du Hamas ne tomberait pas la voie de consultations démocratiques, les terroristes ne rendant jamais le pouvoir après l’avoir conquis par les moyens que l’on sait. De plus, le temps qui passe permet au Hamas de renforcer son emprise sur le territoire de Gaza, retardant d’autant l’apparition d’une négociation pacifique… Reste l’option militaire que la droite israélienne  ne manquera pas de choisir si elle arrive au pouvoir. Ce sera regrettable bien que regrettable.
        A moins que l’arrivée de la nouvelle administration Obama ne change la donne, ce qui est peu probable, la nouvelle Secrétaire d’Etat, Madame Hillary Clinton, est une pro israélienne déterminée et les difficultés auxquelles le nouveau président sera confronté ne lui permettront pas d’innover…
        Mais comment faire pour arriver à la paix une fois pour toutes ?