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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1283

  • Vacances à Tel Aviv

    Vacances à  Tel Aviv

    On parle généralement de tel Aviv et d'Israël à l'occasion de catastrophes et d'attentats, et très rarement de la vitalité de ce pays, du courage de ses habitants et de leur appétit de vivre, sans faire de mal à personne, chez eux, dans leur pays, celui de leurs ancêtres qui découvrirent le monothéisme et en firent l'apostolat au monde entier.

    Voir la ville de tel Aviv, nimbée de lumières, notamment celles de la fête de Hanoukka, lorsque le temps, souillée par les envahisseurs grecs fut  prurifié après avoir été profané par le culte païen. La fiole d'huile sacrée découverte dans les décombres du saint édifice au lieu de durer un jour en dura huit ! C'est le miracle de Hanoukka.

    Dans les halls d'hôtels, sur les autoroutes, aux balcons des maisons individuelles, brillent les lumières de hanoukka, lumières d'espoir, de paix, et de reconnaissance à la Providence. C'est aussi, au plan symbolique, la victoire de la lumière sur la nuit (les longues nuits d'hiver), le triomphe de l'amour sur la haine, et le culture de vie sur la culture de mort...

    Il faut si peu de choses pour changer la vie. Quelques lumières  suffisent. Mais la flamme vacille, le moindre coup de vent peut l'emporter dans les ténèbres d'où seule une autre lumière peut la ressusciter.

    Le Zohar indique que lorsque on allume une bougie à l'aide d'une autre bougie, on n'a rien pris à la première bougie pour le donner à la seconde. C'est comme la générosité dans ce bas monde.

    A toutes et à tous qui nous ont honoré de leur visite, donné leur opinion sur nous écrivons, même qui s'ingénient à mal nous comprendre, nous souhaitons du fond du coeur une très bonne année et une très joyeux Noël

    (Ecrit avec Clara-Lise, Laura, Danielle)

  • JOHN LE CARRÉ, UN HOMME TRÈS RECHERCHÉ, LE SEUIL, PARIS, 2008

     

     

    JOHN LE CARRÉ, UN HOMME TRÈS RECHERCHÉ, LE SEUIL, PARIS, 2008
        A ceux qui aiment passionnément les romans d’espionnage, je recommande la lecture du dernier  livre de John Le Carré où l’auteur renoue superbement avec ses plus grandes œuvres. On ne peut pas raconter l’intrigue mais il s’agit d’un Tchétchène qui débarque à Hambourg  ( que Le Carré connaissait bien), qui raconte une histoire abracadabrante, mais qui est suivi, dès son arrivée mouvementée dans la ville-Etat par les services secrets allemands, américains et anglais.
        Une jeune avocate, spécialisée dans la défense des immigrés et des réfugiés politiques épouse sa cause et entreprend de la défendre et de l »aider à récupérer d’importantes sommes d’argent placées sur des comptes étranges, abritées par une banque privée britannique…
        John Le Carré nous explique ensuite comme les terroristes islamistes procèdent à des dépôts d’argent sur des comptes dormants qu’ils utilisent ensuite, sous couvert de fondations et d’œuvres caritatives, pour effectuer leurs attentats.
    On voit que l’auteur parle de choses qu’il connaît quand il nous montre que le mieux n’est pas d’arrêter un chef terroriste qui se cache derrière une pseudo-érudition et une piété de pacotille. Il faut, au contraire, le manœuvrer, le mettre sous pression, le menacer de prers sanctions pour lui proposer ensuite de passer l’éponge s’il consent à travailler pour ceux qui sont chargés de le surveiller. S’il accepte, ils les renseignera. Et c’est ainsi que les services occidentaux ont pénétré les milieux terroristes les plus fermés ;
    Une excellente lecture, par exemple sur les bords de la Mer rouge…
     

  • LES FÊTES ET LA SOCIÉTÉ DE CONSOMMATION…

     

    LES FÊTES ET LA SOCIÉTÉ DE CONSOMMATION…
        Est-ce que les gens qui font la queue dans les grands magasins de France, de Navarre, de Suisse, d’Allemagne et d’ailleurs, ont encore conscience de ce que représentent Noël, le jour de l’an, hanoukka et autres solennités originellement religieuses ? Ont-ils une idée du rôle de simple adjuvant que doivent jouer les cadeaux, les sapins, les  oripeaux de toutes sortes ? On a bien souvent l’impression que le commerce et la consommation ont définitivement supplanté le sens de ces célébrations. Que l’on me comprenne bien : il n’est pas question de faire l’éloge de la pénurie, de la pauvreté et de la faim. Mais tout de même, l’esprit commerçant, le goût du luxe et l’âpreté au gain ont remplacé la signification spirituelle des fêtes. C’est avoir qui a totalement remplacé être… En  définitive, on n’est, on n’existe que si l’on a, que si l’on consomme.
        Si l’on faisait une analyse comparée entre cette période des fêtes et d’autres moments de l’année, on relèverait que jamais, par ailleurs, nous ne sommes autant inondés par la publicité vantant les mérités incomparables du manger et du boire… Jamais un mot pour nous aider à dépasser un horizon, à mieux affronter les aléas de l’existence, à mieux assumer notre rôle dans la soécité et la vie en général…
        Comme certains lisent à toute vitesse, sans s’imprégner suffisamment du sens de ce qui est écrit, je répète que je comprends bien la volonté de prendre du plaisir en famille ou avec des amis, à savourer des mets délicats, des boissons de qualité et à porter des vêtements de fête. Ce que je veux dire, c’est que l’emballage, la garniture, ne doivent pas nous faire oublier le sens des fêtes…
        Sait-on, par exemple, que la tradition du sapin a été introduite par les tribus germaniques christianisées et que la verdeur de cet arbre, comme d’ailleurs l’abondance des lumières et des feux de bois, sont censées marquer le renouveau de la nature, le triomphe de la clarté sur l’obscurité et la pénombre d’un hiver qui n’en finit pas ? Ce n’est pas par hasard que Noël et Hanoukka, fêtes des lumières (voyez l’antique tradition de la ville de Lyon), sont situées en décembre, à un moment où on aspire à avoir un peu plus de lumière du jour et de clarté…
        Il y a donc quelque chose d’indécent dans ces longues files de clients dans les magasins où faire la fête revient à acheter toujours plus et à offrir des cadeaux.C’est une véritable résurgence du paganisme. En fait, on mange tous les jours et pour ceux qui peuvent se le permettre, on consomme des mets raffinés toutes les fois qu’on en a l’envie, si nos moyens le permettent et que nos goûts nous inclinent vers de telles pratiques…
        On a souvent parlé de perte de valeurs, de désacralisation, d’envahissement par les colifichets de la société de consommation etc… Pourtant, il suffirait d’une toute petite touche pour recadrer les choses, si l’on disait, par exemple, qu’il faut se nourrir pour vivre mais que l’on ne vit pas que  pour manger, que les actions fondamentales de la vie sont celles qui se situent dans la durée, dans les idées, que la vraie liberté réside dans l’affranchissement des êtres des conditions matérielles de l’existence (sans que celles ci ne soient déplorables)… Bref, on aimerait que les sociétés occidentales renouent avec un minimum de spiritualité, celle-là même qui leur a permis de dépasser toutes les autres, de se lancer à la conquête du monde, de découvrir de nouveaux continents, de nouveaux médicaments, de nouvelles techniques.
        La joie, le bien-être, l’harmonie intérieure n’ont pas besoin de ces béquilles que sont ces signes extérieurs de bonheur…