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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1331

  • CERTAINS BAGAGISTES DE ROISSY INDÉLICATS

     

    CERTAINS BAGAGISTES DE ROISSY INDÉLICATS
        On apprend ce matin une nouvelle qui n’est guère surprenante : l’arrestation de bagagistes indélicats à l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle et la perquisition Ô combien fructueuse ! à leurs domiciles respectifs… Pourquoi dis-je que cela n’est pas surprenant ? Pour la bonne raison que de nombreux voyageurs se sont plaints depuis des années, que les étrangers qui transitent par Paris avaient tendance à se méfier pour les bagages et que nous-mêmes avons été un jour victimes de ce type d’agissements… Je ne dis que c’est à Roissy que le vol (la rapine) fut commis mais à l’arrivée, dans une station balnéaire de l’Atlantique sud, réputée pour sa belle plage et son ensoleillement, on  a remis à mon épouse sa valise ouverte, et juste avant la fermeture d l’aéroport… C’est-à-dire que les employés avaient pris leur temps pour visiter la valise et s’emparer de ce qui les intéressait. Rien n’y fit, ni plainte, ni protestation.
        Le coup de filet de la gendarmerie est donc arrivé à point nommé ; le seul défaut de ce type d’enquêtes, menées par ce corps militaire, tient à sa excessive lenteur. Près de deux ans que les gendarmes avaient à l’œil les bagagistes indélicats… Pendant ce temps, de pauvres voyageurs voyaient leurs vacances ou leur passage à Paris gâchés par des voleurs qui les détroussaient.
        Le butin, pour ainsi dire, est impressionnant : près de 400.000 € de marchandises ! Incroyable !
        Le problème est que l’administration de l’aéroport sous-traite à des compagnies privées le soin de décharger les bagages. Je ne suis pas contre, mais il faut contrôler la moralité et le degré de fiabilité des employés. On l’a déjà fait pour la sécurité à l’encontre des islamistes. Il faut le faire dans ce cas aussi.
     

  • LA CRISE FINANCIÈRE : L’AFFOLEMENT.

     

    LA CRISE FINANCIÈRE : L’AFFOLEMENT.
        Ce matin, je m’apprêtais à vous parler de tout autre chose que la crise financière, par exemple de la sérénité et du recueillement du Nouvel An juif, Rosh ha-Shana, ou de l’hécatombe qui s’est produite dans un temple hindou du Rajasthan, ou encore de la vente libre de médicaments dans certaines pharmacies, etc… Mais le flux de nouvelles sur les conséquences éventuelles du rejet du plan Paulson par le Congrès américain emporte tout sur son passage, tel une déferlante.
        On a même entendu le Premier Ministre australien implorer le Congrès américain de revoter, et cette fois, dans le bon sens. Le Premier Ministre belge a lui, passé la nuit à négocier le sauvetage de banques où maints pays européens ont des intérêts. Même la Caisse des dépôts et consignations en France a dû débourser 11 milliards pour maintenir ces établissements financiers à flots. Et une réunion est prévue à l’Elysée ce matin avec les banquiers et les assureurs…
        Cette crise dont on espère voir la fin prochainement laissera des traces : il faut contrôler les agissements des banques et mieux surveiller ces produits financiers que l’on vous vante comme étant des placements incomparables. Quand on pense à ce que des traders vendent et à ce que certaines banques montent comme produits… Même une économie libérale ne devrait pas le permettre.
        Le deuxième enseignement tient à l’interdépendance des économies américaines et européennes, voire asiatiques. On pourrait presque parler de sujétion ou d’assujettissement des secondes par rapport aux premières… Il faudrait que cela change. Ou bien que la même loi, que le même contrôle s’applique à tous.
     

  • LA FRANCE ET LE SPECTRE DE LA RÉCESSION

    LA FRANCE ET LE SPECTRE DE LA RÉCESSION
        Il y a fort à parier que les semaines et les mois qui viennent ne nous apporteront guère d’embellie au plan économique. Les chiffres du chômage sont franchement mauvais, pires, au mois d’août, que tout ce que nous avons connu depuis quinze ans. Les créations d’emploi ne sont pas plus prometteuses : l’an dernier on avait eu plus de 300.000 postes nouveaux et cette année on ne dépassera pas les 40 000 en raison de la chute de la croissance. Ce phénomène frappe aussi bien le secteur privé que le secteur public qui est, lui aussi, pris dans des plans d’économie drastiques. Plus de 30.000 fonctionnaires ne seront pas remplacés cette année. Il faut dire que les précédents gouvernements socialistes avaient embauché une pléthore de gens…
        A ce climat morose s’ajoutent les retombées de la crise financière qui n’en finit pas. Ceux qui nous assuraient, il y a quelques mois, que l’économie européenne, et française, notamment, étaient saines et seraient pas contaminées par la crise américaines des subprimes se sont lourdement trompés. Des faillites retentissantes sont à l’ordre du jour et si on limite les dégâts, c’est tout simplement parce que les Etats européens se résignent à nationaliser…
        L’une des leçons à retenir de cette crise terrible, c’est le nouveau rôle que l’Etat se voit contraint de jouer en pleine bourrasque financière : nationaliser. Il y avait une dizaine d’années un grand débat en RFA sur l’ordre de préséance à accorder à l’économie et à la politique. Qui dictait sa loi à qui ? Eh bien, même si c’est l’Etat qui a le dernier mot en nationalisant, c’est bien l’économie qui l’y contraint. Ce sont donc les tenants du pouvoir économique qui ont le dernier mot, en réalité.

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