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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1329

  • L’AXE TEHERAN-DAMAS SE DELITE…

     

    L’AXE TEHERAN-DAMAS SE DELITE…
        En Orient et dans les civilisations de cette région du monde, rien n’est là pour nous étonner, si je puis dire… Après les embrassades et les accolades, voilà que le président syrien accuse le régime des Mollahs d’avoir inspiré, suscité ou même téléguidé l’attentat de Damas qui a fait 17 morts !
        Le président syrien a dit de manière sibylline que les responsables de l’attentat dans sa capitale étaient un état…  Et s’il s’agissait d’Israël, il est évident quil aurait dénoncé l’ennemi sioniste (comme disent les Arabes) et aurait aussitôt interrompu les négociations indirectes avec les autorités israéliennes. Par ailleurs, il semblerait que certains sympathisants du régime de Téhéran étaient été priés de quitter Damas au plus vite. C’est dire à quelle vitesse s’effectue dans ce monde le renversement des alliances.
        Il semble aussi que le déploiement de 10 000 soldats d’élite syrien à la frontière avec le Liban contrarient beaucoup le ravitaillement iranien du Herzbollah libanais en armes et en roquettes.
        Si cette politique devait se poursuivre, cela voudrait dire que la pari de Nicolas Sarkozy de sortir Damas des bras de Téhéran est en train d’être gagné. Souhaitons le mais attendons de voir avant de se prononcer une fois pour toutes. En Orient…
     

  • SPLEEN D'AUTOMNE

     SPLEEN D'AUTOMNE

    Quiconque lit la presse économique ou politique doit avaler un cachet d’aspirine et boire en même temps un grand verre d’eau fraîche, tant les nouvelles sont déprimantes. Pour la première fois depuis longtemps, les gouvernements des pays développés, Europe, USA, Australie et quelques pays d’Asie ne savent que faire.
        Le président français, président de l’UE se démène et multiplie les consultations ; le Directeur Général du FMI est à Paris, les quatre puissances européennes se rendent tout à l’heure à l’Elysée/ Mais que faire ? La division marque les rangs européens, la chancelière, notamment, refusant opiniâtrement un plan massif d’aide aux banques. En quoi, elle n’a pas tort, mais elle oublie que le système bancaire a barre sur l’économie et le malaise de l’un entraîne la paralysie de l’autre. Par l’assèchement du circuit du crédit.
        Mais ce qui frappe le plus, dans ce début des rigueurs automnales, c’est l’ambiance lorsque l’on découvre les grands titres et les éditoriaux. C’est le spleen total. D’aucuns vous président que la crise bancaire accomplira encore ses effets nocifs dans trois années, d’autres clament que l’on doit s’affranchir des critères de Maastricht, d’autres,e enfin, l’œil rivé sur la situation intérieure, annoncent carrément si des mesures doivent être prises, eh bien, elles le seront ! Voilà qui est clair.
        Et je n’oublie les grands voyants de l’économie qui sont au rouge. Le plus grave est à suivre : dans les prévisions des économistes et des gouvernements, l’année 2009 semble morte et enterrée. Sans espoir thérapeutique. Les instituts de prévision ne parlent que de 2010, voire de 2011. Et encore je vous fais grâce d’autres prévisions, les unes plus sombres que les autres.
        En 2009, 8O ans nous sépareront de la crise de 1929.
     

  • MAASTRICHT ET LA RECESSION

     

    MAASTRICHT ET LA RECESSION
        Depuis que la crise s’installe et que ses conséquences se font sentir avec d’autant plus de force que le mot récession n’est plus évitable, certaines voix se font entendre pour réclamer l’affranchissement des critères de Maastricht… Faut)-il les suivre ? il semble que non. L’économie mondiale traverse, à n’en pas doute, des moment très difficiles, mais pour guérir un malade, on ne lui permet tout ; bien au contraire, on resserre le traitement qui n’est jamais très agréable.
        Quand vous allez voir un médecin parce que vos glandes endocrines, ou vos poumons, ou pire votre cœur ne va pas bien, il ne faut pas s’attendre à qu’il vous dise de continuer à vivre comme auparavant. Au contraire, il va vous soumettre à un strict régime jusqu’à ce que les causes du mal disparaissent. Or, ces causes ne disparaîtront pas comme par enchantement. Par conséquent, ouvrir les vannes ou son carnet de chèques ne ferait que stimuler les déficits.
        D’ailleurs, on ne comprend pas très bien ce débat puisque l’Etat français, par exemple, a déjà commence de soutenir massivement son économie en soutenant le bâtiment, les banques et la consommation. Le problème est que de telles mesures creusent les déficits et la dette. Comment faire pour résoudre cette véritable quadrature du cercle ?
        Comme je le disais dans mon article d’hier, il faut renouer avec un cercle plus vertueux et bannir à tout jamais le cercle vicieux qui nous a conduits là où nous sommes. Il faut aussi traduire en justice les soi disant golden boys qui ont inondé le marché de produits financiers de plus en plus opaques. Un exemple : racheter des créances déjà provisionnées, les introduire en bourse et spéculer sur elles… Et quand on pense que des fons de pensions les ont achetées avec pour conséquence la mise en danger des retraites de leurs mandants Bravo !