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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1328

  • IL Y A TRENTE CINQ ANS LA GUERRE DE KIPPOUR

     

     

    IL Y A TRENTE CINQ ANS LA GUERRE DE KIPPOUR
        Une autre époque, une autre mentalité, oui, un autre monde Quelle chemin parcouru : depuis trente-cinq ans, le 6 octobre 1973, date fatidique choisie par les ennemis implacables d’Israël pour lancer leur attaque contre ce petit pays, le jour le plus sacré de l’année liturgique juive : le jour des propitiations, le jour du pardon et de la rémission des péchés de tous les hommes.
        Ce jour là, alors que le monde juif dans son ensemble était en prières, Syriens et Egyptiens lancent une offensive qui se voulait foudroyante et qui après quelque succès initiaux se transforma en débâcle cuisante pour eux puisque Tsahal parvint non seulement à les repousser mais à envahir leurs territoires respectifs, à parvenir jusqu’au kilomètre 101 du Caire, à tenir à sa merci et à encercler entièrement la IIIe armée égyptienne (laquelle n’avait plus d’eau douce) et à écraser l’armée syrienne qui reflua vers Damas en catastrophe.
        Certes, ce fut la première fois que des armées arabes tenaient aussi longtemps contre Israël. Mais cela leur coûta très cher en hommes, en matériel et en image. Car chacun se souvient des chars israéliens au km 101 et ces soldats égyptiens autorisés à charger des jerry can d’eau douce sur des chars amphibies désarmés.
        Il faut surtout se souvenir des victimes et se promettre d’éviter à l’avenir une nouvelle guerre, même si, hélas, le terrorisme des Palestiniens et un certain nombre de provocations ne présagent rien de bon.
        Malgré tout, il convient d’espérer et de persévérer : quand on voit ces négociations qui n’aboutissent pas, ce jeune caporal Gil’ad Schalit reclus dans une geôle souterraine depuis plus de deux ans, on ne peut qu’espérer et prier. Un jour, peut-être, les prières de paix des uns et des autres seront exaucées.
     

  • POUR COU CONTRE LES ÉOLIENNES ?

     

    POUR COU CONTRE LES ÉOLIENNES ?
        Quelle ne fut ma surprise ce dimanche après-midi à de voir à la télévision le président Giscard d’Estaing présenter un argumentaire virulent contre la multiplication d’éoliennes en France ? selon l’ancien président et d’autres adversaires de ce moulin à vent générateur d’électricité, la France qui accueille pratiquement le plus de touristes au monde, risque de dissuader ceux qui ne veulent que les paysages de l’Hexagone soient déformés par de tels engins.
        Au fil de l’émission (rappelons que l’adjectif éolien vient EOL, le dieu du vent selon la mythologie grecque), les adversaires de cette source d’énergie renouvelable ont fait valoir (peut-être avec raison) que le bruit des hélices pouvait nuire à la quiétude, au silence et générer en plus de l’électricité, un stress non négligeable.
        On estime aujourd’hui à 1% le produit des éoliennes en matière de besoins d’électricité. Si les choses se déroulent comme prévu, on devrait en accroître le nombre dans les dix prochaines années. Mais là encore les adversaires font valoir que ‘implantation et la mise en service d’éoliennes mine les fondations des fermes agricoles voisines…
        Alors, qui croire ? Les spécialistes ? On les conteste. Les partisans, on les taxe de naïveté. Attendons pour voir.
       
     

  • CAPITALISME D’ENTREPRENEUR ET CAPYALISME DE SPÉCULATEUR

     

    CAPITALISME D’ENTREPRENEUR ET CAPYALISME DE SPÉCULATEUR
        C’est par cette forte phrase que le président Nicolas Sarkozy a achevé le sommet des quatre qui s’est tenu hier à Paris au sujet de la grave crise bancaire qui secoue l’Europe et le monde. Il faut aider ceux qui ont besoin d’argent pour œuvrer, donner du travail et créer des richesses. Il faut, au contraire, contrôler et demander des comptes à ceux qui ont ruiné le système bancaire international en l’inondant de produits toxiques et en provoquant la banqueroute générale.
        Le sommet a donc été un succès. La question est de savoir si les mesures prises vont être appliquées avec la même ardeur partout. Et, par dessus tout, si elles sont efficaces. En d’autres termes, vont-elles redonner confiance au marché où les spéculateurs ne renoncent guère mais vont tout simplement utiliser d’autres procédures pour créer les mêmes problèmes.
        Le président Sarkozy a dit à peu près la même chose : il ne faut plus, qu’à l’avenir, les mêmes causes produisent les mêmes effets.
        Mais que va-t-il nous arriver dans la situation présente immédiate ? En d’autres termes, allons nous éviter la crise (ce qui est impossible) ou simplement en atténuer els effets ? Là, c’est le saut dans l’inconnu. Il suffit de lire les journaux ou d’écouter les conversations pour voir que licenciements et fermetures se succèdent à un fort rythme, laissant derrière eux l’inévitable cortège de drames humains subséquents à la crise : paupérisation, séparation et divorce des couples, partage des enfants,  déménagements dans l’urgence, dépressions etc…
        Quand je pense qu’au cœur de l’été, on nous disait que la crise des subprimes ne nous toucherait gère, ou si peu, qu’elle était derrière nous… Une véritable entreprise de désinformation, bien organisée.
        Et aujourd’hui, nous y sommes. C’est ainsi que naissent les guerres, les conflits et les haines. Attention !