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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1332

  • PAUVRE PARTI SOCIALISTE

     

    PAUVRE PARTI SOCIALISTE
        Oui, franchement, pauvre parti socialiste ! Ce dimanche, France 2 a invité un porte-parole du PS, M. Julien Dray. L’interview était précédée d’une assez longue rétrospective dont certains aspects étaient plutôt hallucinants, pour reprendre une épithète en vogue chez les jeunes d’aujourd’hui. Evidemment, Dray défendait alors les thèses contraires à celles qu’il incarne aujourd’hui mais qui seront sûrement différentes de celles qui seront à l’honneur (à ses yeux) demain…
        Pauvre PS, mais que font ses dirigeants pour ne pas se rendre compte des dérèglements et des dysfonctionnements ? Comment font-ils pour cultiver ce nombrilisme obsessionnel dans lequel ils sont plongés à la veille de chaque congrès ?
        Un mot a retenu mon attention car il revient dans toutes les chapelles et dans les motions de ce parti ; c’est le terme COLLECTIF ! Les socialistes sont tous frappés d’une sorte d’incontinence individualiste et pour donner le change, car il faut rassembler pour émerger, ils disent jouer collectif… Tous, absolument tous : de Me Martine Aubry à Me Ségolène Royal en passant par M.M. Delanoë, Moscovici etc … Ils disent tous cela alors qu’ils se vouent les uns les autres une très cordiale détestation.
        La question qui se pose malgré tout et qu’on ne leur pose jamais, est celle-ci ; mais que font-ils tous ensemble dans ce parti ? D’ailleurs, il n’y a pas un parti socialiste, mais six ou sept.
        C’est une vraie tour de Babel avec, en prime, une confusion absolue des langues, pardon, je veux dire des motions.
       
     

  • L’ATTENTAT DE DAMAS

     

     

    L’ATTENTAT DE DAMAS
        Pour la seconde fois, le terrorisme frappe à Damas. Comme c’est étrange ! La première en date, je parle de l’attentat, ce fut contre un homme déjà extrêmement menacé et recherché par les services spéciaux de tant de pays européens, Imad Moughniyé. Ses assassins, un service probablement bien armé et solidement implanté en Syrie (en plein Damas !) a pu opérer sans être inquiété : monter un explosif puissant dans le moteur du véhicule du terroriste du Hezbollah, sans que celui-ci, pourtant spécialiste de la sécurité de son mouvement et de ses chefs, ; ne se rende compte de rien.
        Cet attentat dont on n’a jamais retrouvé les auteurs a été suivi, peu après par la mise à mort d’un général syrien, proche du président Assad. Sans que les deux attentats n’aient entre eux de lien apparent…
        Maintenant, c’est un camion portant plusieurs centaines de kilos de charge explosive qui percute l’immeuble de services de sécurité de Damas… C’est quand même étrange car le modus operandi rappelle immanquablement al-Quaida. Que cette organisation prenne pour cible le régime syrien est absolument nouveau. Plusieurs hypothèses ne sont pas à écarter : soit les terroristes se sont rendus compte que les Syriens sont en train de changer de camp et négocient sérieusement avec Israël et l’Occident, isolant gravement Téhéran et ses alliés terroristes dans la région, soit les amis de Moughniye se sont rendus compte que quelque chose clochait dans la mort violente de leur ami et que les services spéciaux de Damas y étaient pour quelque chose.
        Si cette hypothèse –car c’en est une et rien de plus- est la bonne, alors ils se sont vengés en frappant ceux qui avaient frappé ou laissé frapper leur ami…
        En tout état de cause, une chose est sûre : Depuis que Damas négocie avec Israël et que Nicolas Sarkozy a inauguré sa politique euro-méditerranéenne, les bouleversements dans la région se succèdent dans la région à un rythme effréné. Et les changements d’alliance aussi.
        Un dernier point : la similitude de l’attentat d’’aujourd’hui avec celui commis il y a près de 30 ans contre les troupes occidentales à Beyrouth : bilan, près de 300 morts. Le modus operandi est le même  Mais à ce moment là les assaillants étaient les amis de … Damas.
       
       
     

  • LES CRIMES D’HONNEUR

     

     

    LES CRIMES D’HONNEUR
        En réfléchissant sur le thème de l’article à traiter ce jour pour La Tribune, j’avoue ne pas avoir hésité un long moment : il y avait l’échec du Premier Ministre Jean-Pierre Raffarin à conquérir la présidence du Sénat, l’arrivée du général Petraeus en Afghanistan, le discours de Nicolas Sarkozy à Toulon pour répondre à la crise financière mondiale, l’attentat à Jérusalem contre le professeur Zeev Strenhell etc… Et pourtant, c’est des crimes d’honneur que j’ai décidé parler aujourd’hui, tant je trouve que la situation faite aux femmes dans certains pays arabo-musulmans est indigne et scandaleuse
        C’est la page 3 du journal Le Monde qui a attiré mon attention : comment a-t-on pu, au Pakistan, au cours du mois de juillet, enterrer vivantes quelques jeunes filles dont le seul crime est d’avoir refusé un mariage forcé et d’avoir décidé d’épouser l’élu de leur cœur ? Eh bien, ce «crime» était impardonnable et elles ont payé très cher leur indépendance et leur autonomie amoureuses…
        Je souligne au passage que ces jeunes filles n’ont pas mené une vie dissolue aux yeux de leurs bourreaux, elles n’ont pas  défrayé la chronique en vivant une vie hors normes dans ces pays arriérés, elles ont simplement voulu partager leur vie avec un homme qu’elles aiment. Mais ce qui est encore plus grave, c’est que les membres de leurs tribus considèrent que ces femmes ont enfreint le code de l’honneur et que leur réaction, criminelle, par essence, est destinée à restaurer leur honneur entaché ; d’où l’expression crime d’honneur !
        Mais où donc vivent ces gens, dans quelle époque et sur quelle planète ? Que sont ces attardés mentaux qui placent je ne sais quel honneur dans l’espace exigu de l’entre cuisses des femmes ?
        On a vu dans certains pays, toujours les mêmes, hélas, des frères, de pères, parfois des maris jaloux, mettre fin aux jours de femmes de leurs familles ou de leurs clans, à la suite de simples soupçons. Mais comment peut-on traiter ainsi des être humains, au seul motif qu’ils sont des femmes ?
        Autant l’homme que la femme ne sauraient être limités au sexe qu’ils ont. Mais que fait-on de la dignité humaine ? La biologie nous apprend depuis plus d’un siècle qu’un être humain comprend 50% de sa mère et 50% de son père. Il y a donc en chacun de nous du féminin et tous, nous passons à peu de choses près 9 mois dans le giron maternel. Comment s’explique cet arriérisme ? J’avoue ne pas pouvoir répondre à la question. Cela me fait penser à cette pauvre femme assassinée par les talibans à Kaboul dans un stade archi comble, à ces jeunes filles dont on a coupé la main parce qu’elles s’étaient mis du vernis à ongle, à ce Palestinien qui a exécuté sa propre sœur dans une pièce voisine de celle où pleuraient les futurs orphelins qui avaient, les pauvres, déjà perdu leur père … Et on appelle cela de l’honneur. De l’horreur, je veux bien.
     Parlons plutôt de barbarie et prions D- que ces horreurs cessent.