Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vu de la place Victor-Hugo - Page 1337

  • ANTISEMITISME OU GUERRE DE LOUBARDS ?

    ANTISEMITISME OU GUERRE DE LOUBARDS ?
        Mais que se passe-t-il au juste dans XIXe arrondissement de Paris ? Les récentes agressions entre jeunes, au bord de la délinquance, sont-elles l’expression d’une haine raciale ou religieuse, ou bien ne s’agit-il en réalité que d’affaires de scooters volés ou empruntés ?
        L’affaire importe beaucoup car tant le Maire de Paris que la Ministre française de l’intérieur se sont alarmés et ont craint une manifestation d’antisémitisme. Et cette fois-ci, ce n’était guère le cas puisque l’un des agresseurs d’une bande rivale, composée de jeunes juifs, était lui-même juif…
        Mais on doit à la vérité de dire que ce ne fut pas toujours le cas : il y eut des agressions caractérisées de jeunes contre d’autres jeunes au motif que ces derniers étaient juifs. Il y eut des incursions inamicales dans des restaurants, des lieux où se rencontrent de jeunes juifs de cet arrondissement.
        Par delà ces cas bien précis, il faut relever que cet arrondissement commence à inquiéter sérieusement les autorités policières en raison des agressions qui ont tendance à y fleurir : la composition sociologique de l’arrondissement fait problème car un certain nombre de communautés qui y sont confinées dans un espace un peu réduit s’insupportent.
        Que faire ? Probablement renforcer les contrôles de police, mieux assurer les services sociaux et demander aux parents de mieux surveiller leur progéniture.
        Favoriser aussi peut-être les rencontres entre dirigeants des différents groupes ethniques et religieux afin d’appendre à mieux vivre ensemble.

  • L’ASSAINISSEMENT DES MARCHÉS FINANCIERS INTERNATIONAUX

     

     

    L’ASSAINISSEMENT DES MARCHÉS FINANCIERS INTERNATIONAUX
        Cette fin de semaine marquera peut-être un tournant dans l’histoire de l’économie mondiale : toutes les bourses, toutes les places financières  mondiales, en Europe, en Asie et en Amérique clôturent en hausse ! Il était temps.  Les tenants de l’orthodoxie financière, à savoir le marché finira par se réguler lui-même en éliminant les canards boiteux et en n’épargnant que les structures saines, ont fini par se rendre à l’évidence : il arrive un moment où c’est le politique qui prend le pas sur l’économique et le financier anarchiques, ne privilégiant que la recherche effrénée du profit. Ce profit qui était à deux doigts de faire chavirer l’économie du monde et la vie des milliards d’hommes et de femmes sur la planète.
        Cette semaine folle est riche d’enseignements : d’abord, l’Amérique domine, et c’est heureux. Malgré de sempiternelles critiques, à l’encontre de l’administration Bush en particulier, celle-ci a montré qu’elle pouvait redresser la barre, même en fin de course et le candidat démocrate,  sur la défensive dans les sondages, a dû le reconnaître. L’autre enseignement , c’est le retour de l’Etat,c’est-à-dire du politique dans l’arène financière : n’était la décision politique de racheter les actifs pourris (le mot n’est pas de nous) par l’Etat américain (des milliards de dollars !) la confiance ne serait pas revenue. A méditer : même les libéraux les plus échevelés sont tenus de le reconnaître : c’est l’intervention massive du Trésor américain qui leur a sauvé la mise ! Enfin, comme on le notait plus haut, c’est l’Amérique qui donne le ton. A noter que les bourses russes, notamment de Moscou, payent leur intervention en Géorgie : une chute de près de 17%… Du jamais vu ! Mais là un redressement notable en cette fin de semaine qui enseignera peut-être un peu plus de sagesse : lisez donc l’opinion d’André Glucksmann dans Le Monde de ce milieu de semaine…
        Le revers de la médaille est effectivement le creusement de la dette extérieur des USA, la dépréciation du dollar, c’est-à-dire la mise contribution de la planche à billets. Avec des conséquences à plus long terme. Les USA vivent au-dessus de leurs moyens, ils financent sur l’extérieur leur déficit depuis des décennies et on s’éloigne à des années lumières de la convertibilité or-dollar…
        Il faut revenir à des fondamentaux plus sains de l’économie mondiale. Mais rendons justice à Georges Walker Bush dont l’administration finissante n’est pas agonisante : elle a relevé le défi, n’a pas laissé pourrir la situation et rendu un fier service à la candidature républicaine actuelle…
     

  • LE RETRAIT DE LA VIE POLITIQUE DU GENERAL SHAOUL MOFAZ

     

    LE RETRAIT DE LA VIE POLITIQUE DU GENERAL SHAOUL MOFAZ
        Pour une poignée  de voix(431 !), le général Mofaz, ancien chef d’Etat-major, ancien ministre de la défense, met un terme à sa carrière politique. Visiblement ému, le héros de Tsahal qui avait calcul au centième près sa victoire à la tête du parti Kadimah, a estimé que c’était un camouflet : il a manqué l’objet de o,7 % ! Inacceptable à ses yeux. Il est vrai qu’un soldat d’élite ne peut échouer. Et s’il échoue, c’est une mort symbolique, il doit se retirer du champ de bataille, en l’occurrence de l’arène politique…
        Ce n’est qu’un réaction épidermique. Il reviendra sûrement sur sa décision. N’oublions pas que l’homme est né en Iran, qu’il a grandi en Israël où il a fait la carrière que l’on sait ;
        Le problème en Israël est triple : il y a la corruption (et le général n’a rien à se reprocher , pas plus que Tsippi Livni  dans ce domaine précis), la presse hyper-libre et hyper-curieuse) et la justice qui est sans pitié…
        Une fois la déception passée, et lorsque la nouvelle élue aura montré de quoi elle est vraiment capable, le général reviendra.
        Mais qui sait, Benjamin Netanyahou l’attirera peut-être à lui par unésdusaint programme. Notamment comme ministre de la défense.