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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1338

  • FINANCES ET ETHIQUE ?

     

    FINANCES ET ETHIQUE ?
         Le journal La Croix de ce matin consacre sa une à la question suivante : faut-il une éthique à la finance ? C’est-à-dire devons nous laisser le marché tout régler ou plutôt tout dérégler pour ensuite que tous les ,citoyens et surtout l’Etat, à savoir nous tous, ayons à payer les pots cassés (si on me permet cette expression un peu triviale) ?
        Dans un autre journal, économique celui-ci, La Tribune, on peut lire une bonne vingtaine de propositions de grands patrons qui optent pour une remise en ordre des finances internationales. Assez curieusement, tous ces hommes qui sont des libéraux en diable, pourrait-on dire, optent pour un retour en force de l’Etat, non point, certes, pour du dirigisme économique, mais pour réglementer la vie financière et en bannir certaines pratiques «pourries» ou carrément véreuses…
        Et puisqu’on cite ce dernier adjectif, il faut signaler que la seule rumeur de la création par la Maison Blanche d’un organisme financier de faire la femme de ménage, c’est-à-dire de racheter tous les actifs véreux des banques et autres organismes financiers a redonné confiance aux bourses.
        Il est bon d’installer un tel organisme, mais est-ce que cela suffira. Déjà avant l’été, alors que l’on commençait à parler abondamment de la crise des subprimes en Europe, Madame Lagarde, la ministre française de l’économie, se demandait si les banques avaient tout dit, si elles n’avaient rien caché sur leur situation réelle, à l’instar d’un malade qui souffrirait de multiples pathologies en n’en laissant apparaître qu’une seule, tandis que les autres, celles qu’il dissimule, resurgiraient les unes après les autres.
        On ne peut pas laisser les banquiers centraux ou privés agir de la sorte. Tous, tant que nous sommes, avons besoin de banques pour notre salaire, nos paiements, nos prêts, nos achats, nos legs etc… Ce qui signifie que ces organismes se situent au cœur même de notre vie : ils n’ont pas le droit de la détruire. Il faut un règlement qui le leur interdisent. Gagner de l’agent, oui, mais pas à n’importe quel prix.
     

  • LA VICTOIRE DE TSIPPI LIVNI

    LA VICTOIRE DE TSIPPI LIVNI
        En donnant, même à une très courte tête l’avantage ( à peine 1% et tout juste 432 voix d’avance) à Madame Livini sur son concurrent le général Shaoul Mofaz, les électeurs du parti majoritaire en Israël, Kadima, n’ont peut être pas rendu un service signalé à leur pays. Et ce pour plusieurs raisons.
        D’abord, n’est pas Golda Méir qui veut. La manière dont la ministre des affaires étrangères a géré la guerre contre le Liban est édifiante sur ce point. Ensuite, ce ne serait que justice qu’elle parle, elle aussi, comme les deux autres pilotes de la guerre : Ehud Olmert et l’ancien ministre de la défense Pérets. Jamais guerre d’Israël ne fut dirigée de manière calamiteuse.
        La seconde raison est que la ministre n’a aucune expérience militaire , ni sur le terrain, si dans les administrations. Sera-t-elle prise au sérieux par les Arabes ? C’est peu probable. Certes, elle fait preuve devant les caméras d’une mâle assurance, mais qu’en serait-il si elle devait déclencher une attaque fatidique contre l’Iran ?
        La toute prochaine étape est la désignation par le président de l’Etat pour qu’elle constitue un gouvernement. IL y a fort à parier qu’elle n’y parviendra pas en 41 jours et que le pays s’orientera vers des élections anticipées. Car Benjamin Netanyahu, qui a d’ailleurs déjà été Premier Ministre, a déjà programmé son retour. Il a le vent en poupe dans les sondages qui lui prédisent un succès quasi- assuré.
        Les choses eussent été fort différentes si le général Mofaz avait été désigné. Mais attendons la suite pour voir.

  • LA CRISE FINANCIÈRE

     

    LA CRISE FINANCIÈRE
    On ne parle que de cela. Les journaux lui consacrent leur une, les manchettes de toutes les publications du monde entier en sont préoccupées ; la crise financière est sur toutes les lèvres.
    Cela avait commencé avec le problème des subrpimes, ces crédits  à taux variables que la classe moyenne américaine a abusivement utilisés sur les conseils de banquiers pas très honnêtes et qui aujourd’hui, lui coûtent chers. Faute de rembourser les dettes, des centaines de milliers d’Américains se retrouvent à la rue, ce qui est un scandale. Il y eut aussi des banquiers qui rachetèrent les dettes et les créances auprès d’autres organismes financiers et les revendirent à d’autres qui en firent de même, etc…
    C’est seulement aujourd’hui que l’on ne rit plus au nez de ceux qui réclamaient toujours plus fort un minimum de moralisation des pratiques boursières et bancaires… Désormais, on se rend compte de l’étendue du gouffre, si on laisse faire sans réagir : 221 milliards de dollars déboursés par les banques centrales pour tenter de stopper l’hémorragie ! Serions nous déjà en 1929 sans nous en rendre compte ?
    On se souvient des propos lénifiants du milieu de l’été : mais non, nos économies européennes sont saines, la crise ne nous affectera pas, c’est une affaire américaine, nous ne sommes pas en récession…
    Tout ces faux semblants ont volé en éclats : on découvre que certaines grandes banques européennes (françaises, anglaise, etc…) sont touchées à hauteurs de plusieurs centaines de millions de dollars…
    On a laissé quelques aventuriers mettre en péril le système bancaire mondial. Funeste erreur. Espérons que cela rentrera dans l’ordre et surtout, que l’on saura tirer les erreurs de ce présent douloureux.