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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1370

  • LES JEUX OLYMPIQUES DE PEKIN

     
    LES JEUX OLYMPIQUES DE PEKIN
        Ainsi les Jeux de Pékin battent leur plein avec le lot d’espoirs confirmés ou déçus et la moisson de surprises, plus ou moins agréables.
        Malgré les réserves inspirées par les limitations des autorités chinoises, peu désireuses de profiter de l’aubaine des Jeux Olympiques pour s’ouvrir au monde et se démocratiser par la même occasion, les compétitions entre athlètes venus du monde entier offrent de l’humanité une image de paix et de concorde : voir des sportifs de très haut niveau s’affronter en respectant les règles, se saluer à l’issue des épreuves quel que soit le résultat, est un spectacle qui fait chaud au cœur.
    C’est cela la philosophie des Jeux Olympiques et c’est peut-être pour cette même raison que les Jeux furent accordés à Pékin, malgré  certaines réserves de nature politique amplement justifiés. Nous ne voulons pas dire par là que tous les systèmes politiques doivent ressembler à ceux en cours en Occident, mais tout de même les règles élémentaires de la liberté humaine ne sauraient subir la moindre entrave. Les Chinois répondent, pour leur défense, que le pays est plus vaste qu’un continent, que leur population équivaut à un sixième de la population du globe et que certaines méthodes expéditives s’imposent… Ce système de défense est éminemment contestable et c’est pourtant celui qui s’entend dans toutes les chancelleries occidentales…
    Ces Jeux Olympiques mettent aussi en lumière le rôle et la fonction des média du monde entier : impossible d’éviter les Jeux sur la moindre télévision locale ou d’audience nationale. Ce qui revient à évoquer la langue d’Esope, la meilleure et la pire des choses… C’était très agréable de voir les compétitions repasser en boucle, mais j’ai fort peu goûté le spectacle d’une Laure Manaudou effondrée, éclatant en sanglots… La même chose vaut de notre championne en arts martiaux, battue de justesse par une concurrente plus heureuse et quittant les lieux du combat appuyée sur deux appariteurs…
    Concernant Laure Manaudou, il faut comprendre la championne sans l’absoudre entièrement : elle est jeune, elle s’est astreinte des années durant à une ascèse sportive et alimentaire sans pareille et les premiers signes de faiblesse se sont manifestés lors de la publicité accordée à sa vie sentimentale ; ensuite, ce fut le divorce d’avec son entraîneur et la dégringolade qui s’ensuivit inexorablement. Ces désordres ont fini par accomplir leur effet désastreux : la défaite et l’effondrement nerveux.
    On ne doit jamais confondre sa vie sentimentale et sa vie professionnelle. Quand on porte les couleurs de la France on doit se mettre à l’arrière-plan pour ne privilégier que la performance sportive. Sinon, on n’a pas l’étoffe des grands champions et on reste chez soi. Mais Lure rebondira, c’est certain.

     

     

  • LA RUSSIE ET LA GEORGIE

    LA RUSSIE ET LA GEORGIE
        L’ours russe dévorera-t-il, sous nos yeux impuissants, la brebis géorgienne qui a commis l’imprudence suprême de le provoquer alors qu’il n’attendait que le moment propice pour marques des points sur les marches de son ancien empire ? On sait le différend frontalier qui oppose l’ancien empire à la jeune république pro-occidentale au sujet de l’Abkhazie et l’Ossétie… Mais tout de même ! Comme le relèvent les journaux du monde entier, c’est bien la première fois, depuis l’invasion de l’Afghanistan, que la Russie se permet d’attaquer un Etat    voisin, reconnu par l’ONU et souverain.
        Le président pro-occidental géorgien constitue pour le Kremlin une cible de choix : allié de Washington, désireux d’ancrer son pays en Occident et d’arrimer son pays à l’Europe et de l’affilier à l’OTAN, il gêne considérablement les visées russes dans la région. Par ailleurs, depuis la déclaration d’indépendance du Kosovo, les Russes ruminaient leur volonté de revanche. Incapables de stopper l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’OTAN, ils se sont jetés sur la petite Géorgie, coupable, entre autres, à leurs yeux, d’exporter le pétrole de la Mer caspienne en contournant leur territoire, ce qui amoindrit les capacités de nuisance de Moscou, qui veut garder un précieux moyen de pression sur les Occidentaux. L’oléoduc en question, qui n’a pas été épargné par quelques frappes aériennes, aboutit en Turquie, un pays membre de l’OTAN et candidat à l’adhésion à l’Union Européenne…
        Que va-t-il se passer à présent ? La violence des échanges verbaux entre les ambassadeurs américain et russe montre que l’affaire est sérieuse et que les USA soupçonnent la Russie de vouloir un changement de régime à Tbilissi. D’où les efforts du président Nicolas Sarkozy pour obtenir un cessez le feu et l’évacuation par les troupes russes des territoires occupés… Cela suffira-t-il à faire entendre raison à l’ours russe ? C’est peu probable. Il faudrait une puissante gesticulation des USA pour y parvenir. Après tout, la Russie joue un rôle dangereux non seulement dans cette région du monde mais aussi en Iran en fournissant une aide inconsidérée au régime des Mollahs. Et aussi au Conseil de sécurité où, assistée par la Chine, elle bloque un certain nombre de motions, notamment concernant les sanctions contre Téhéran et Khartoum.

  • RENAISSANCE DE L’ANTISEMYISME ?

     

     

    RENAISSANCE DE L’ANTISEMYISME ?
        Une récente controverse semble traverser quelques esprits parisiens et promet d’agit l’été en défrayant la chronique journaliste, habituée aux vaches maigres en cette période.
        Rentré de vacances, et avant de repartir moins long et plus longtemps, je découvre quelques articles dans le journal Le Monde… L’un pro, l’autre contra.
        Difficile de se prononcer : j’ai toujours opté pour la liberté de la presse, de la pensée et des publications en général mais je me demande quel jeu jouent certains soi-disant publicistes qui se permettent de dire, voire d’écrire n’importe quoi, sans tenir compte des conséquences incalculables qui menacent…
        Quelques citations tirées de la prose l’intéressé m’ont sidéré : aucun homme sur terre, aucun homme qui écrit, diffuse un message ou publie des livres, ne peut le faire sans tenir compte d’un certain contexte… Nul ne vit ni n’évolue dans un  milieu éthérique Et qu’on ne vienne pas nous dire que c’est la censure ou de l’auo-censure.
        Le malheur c’est que certains sont certains de s’assurer une certain audience grâce au parfum du scandale. Voltaire avait raison : laissons les basses choses mourir de leur propre poison. Par ailleurs, ne crions pas à l’antisémitisme lorsqu’un simple quidam  se laisse entraîner par plume au lieu de la tenir d’une main ferme.
        Que cela ne nous empêche pas de passer un bon été.