Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vu de la place Victor-Hugo - Page 1416

  • La Birmanie… et Bernard Kouchner

     

     La Birmanie… et Bernard Kouchner
        Je suis heureux de constater que le Ministre des Affaires étrangères français, le Dr Bernard Kouchner a eu la même idée que celle émise dans le blog hier matin, tenter de faire prévaloir le droit d’ingérence en Birmanie afin de forcer la main des généreux. Malheureusement, le Conseil de Sécurité de l’ONU n’a pas suivi. IL faut aussi voir la constitution de ce Conseil : la Libye, la Chine, le Vietnam, la Russie…
        Mais il ne faut pas baisser les bras. En revanche, le nombre des victimes ne cesse pas d’augmenter et atteindra hélas, probablement, le nombre de victimes du tsunami d’il y a quelques années !
        Depuis qu’il est en charge de relations extérieures de la France, le Dr Kouchner pourrait donner l’impression –fausse- de confondre la diplomatie et l’humanitaire. En réalité, il n’en est rien car cet homme a instillé dans les relations internationales des doses sans cesse croissantes d’éthique. Il a tenté, avec ses moyens, de moraliser la vie internationale. Et ceci est digne d’éloges.
     

    Lien permanent Catégories : Politique
  • Les cérémonies du soixantième anniversaire de l’Etat d’Israël,

     

      Les cérémonies du soixantième anniversaire de l’Etat d’Israël,
            L’invité qui se fait attendre…
       
        La presse internationale dans son ensemble donne un très large écho à cet événement qui a signifié la renaissance du peuple juif après la Shoah : la restauration d’une souveraineté juive sur le sol ancestral. Toutes les radios, toutes les télévisions rendent compte de l’événement soit en couvrant les manifestations en Israël même, soit en rappelant l’odyssée des bateaux illégaux chargés de réfugiés et tentant de forcer le blocus de la marine de guerre britannique, au large des côtes palestiniennes.  Hier soir, sur la chaîne culturelle ARTE, nous avons eu droit à une très belle rétrospective, très bien équilibrée puisqu’elle donnait la parole tant aux Juifs qu’aux Palestiniens…
        Très émouvant ce passage sur le fameux album noir de photographies de la lutte en 1948 autour du quartier juif de la vieille ville… Un album perdu, retrouvé et enfin restitué à ses propriétaires arabes. Et le film emblématique intitulé Colline 24 ne répond plus…
        Même si le gouvernement israélien, en sa qualité de puissance invitante, a laissé de côté (pour des raisons qui ne regardent que lui) certains dirigeants de pays d’Europe, même si l’on s’apprête à accueillir en grande pompe le Président des Etats Unis d’Amérique, on déplore l’absence d’un grand convive, un convive qu’on n’a encore jamais vu aux cérémonies d’anniversaire de l’Etat juif, et pourtant un convive dont on espère, année après année, l’arrivée impromptue… Ce convive s’appelle la paix, shalom.
        Lorsque le 6 juin 1944, au matin, le roi Georges V annonçait à son peuple le début du débarquement en Normandie, il conclut son allocution par un très beau verset des Psaumes (29 ;11). Ce verset, tel que prononcé en anglais par le monarque, le voici : May God give strength to his people, may Gode bless his people with peace. Ha-Shem ‘oz le’ammo ytten, ha-Shem yebarech et ammo ba-shalom. Dieu accorde de la puissance à son peuple, Dieu bénisse son peuple par la paix.
        C’est donc la paix qui est attendue comme invité d’honneur du prochain anniversaire…

     

  • Comment ramener les généraux birmans à la raison ?

     

     

      Comment ramener les généraux birmans à la raison ?
        Oui, comment faire entendre raison aux dictateurs militaires de la Birmanie qui préfèrent temporiser au lieu de permettre à la communauté internationale de voler au secours de leur peuple meurtri et sinistré. Nous avons vu à la télévision des hommes et des femmes, mais aussi des moines et des bonzes, reconnaître qu’ils étaient livrés à eux-mêmes, qu’ils avaient dû -par leurs propres moyens- abattre les arbres déracinés par le cyclone et, qu’en guise d’eau potable, ils étaient dépendants de l’eau du fleuve…
        Au lieu d’expulser le journaliste britannique qui les critiquait, les autorités birmanes devraient saisir l’opportunité du malheur qui les frappe pour reprendre langue avec la communauté internationale sans perdre la face. Elles devraient aussi réfléchir à une éventuelle extension du droit d’ingérence : ne pas permettre aux nations d’aider les Birmans , c’est refuser une assistance à des personnes en danger… L’ONU est désormais doté de structures judiciaires pour juger de tels actes. Enfin, la Chine qui a barre sur ce régime, devrait se manifester un peu plus fortement
        C’est qu’au moment où l’on écrit, les morts et les disparus se chiffrent par dizaines de milliers. Prions le Seigneur pour qu’en tout état de cause, on n’arrive pas, dans les heures ou les jours qui viennent, au 100. 000 victimes.
        Si, à ce chiffre astronomique, devaient se surajouter des victimes de la faim, de la soif et des épidémies, les autorités de ce pays ne pourraient alors s’en prendre qu’à elles mêmes…

     

    Lien permanent Catégories : Politique