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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1513

  • L'avenir de la Palestine…



    Que va-t-il se passer dans les territoires palestiniens? Les récents développement laissent augurer un avenir plutôt sombre pour des populations durement éprouvées par la guerre, le blocus et l'isolement. Et voici qu'aujourd'hui ces Palestiniens qui n'ont pas d'Etat héritent de deux gouvernements qui s'excommunient…
    Comment en sommes nous arivés là? Il est indéniable que la main de l'Iran est bien présente et que la Syrie, elle-même inquiète de se voir reprocher son rôle dans les troubles qui secouent le Liban, partage, pour une large part, la même responsabilité.
    Pour Israël, la conséquence pourrait être dramatique: avoir une frontière commune avec un gouvernement palestinien qui administre la bande de Gaza, en étant aux ordres de la faction dure de Téhéran. On aura noté aussi que c'est un général, auréolé de larges victoires par le passé, qui hérite du ministère israélien de la défense. Cette nomination pourrait bien changer la donne en profondeur: Ehud Barak connaît bien Tsahal, il a été successivement chef d'Etat-Major, ministre de l'Intérieur, ministre de la défense et premier ministre. Enfin, c'est lui qui avait décidé d'évacuer le sud du Liban en 2000…
    Que proposera-t-il de faire? Il est vrai que par son extérmisme le hamas vient de donner au Président Abbas et à son mouvement le Fatah l'occasion rêvée de réclamer l'appui politique des USA et le soutien militaire d'Israël pour reconquérir la bande Gaza. Une fois de plus, les ultras n'ont pas compris qu'avant d'agir il faut toujours penser au jour d 'après, the day after…
    Sans argent ni fourniture d'énergie, reconnu par personne, exception faite de ses parrains syrien et iranien, le Hamas va être acculé. Mais cédera-t-il sans combattre? C'est très peu porbable…
    C'est donc une nouvelle fois le peuple palestinien qui va souffrir des divisions sempiternelles de ses dirigeants. Il est temps que les grandes puissances se saisissent de ce problème gigantesque que posent les régimes islamistes radicaux dans le monde: il faut développer de nouvelles approches, mieux excpliquer et faire triompher le plus possible les régimes démocratiques dans ces régions du monde.
    Tant que cela ne sera pas fait, nous n'aurons pas la paix. Qu'attendons nous pour agir?

  • Le second tour des élections législatives françaises



    Blog

    Les résultats du second tour des élections législatives françaises suscitent un certain nombre d’interrogations, même si les premiers commentaires, centrés exclusivement sur des prévisions -de sondages- incontrôlées, pour ne pas dire aventureuses, expliquent en partie ce qui s’est passé.
    Une brève rétrospective s’impose : après des années d’immobilisme et de stagnation, de négligence de la politique intérieure au profit du vaste monde international, un homme, encore jeune, bouscule les habitudes et les hommes pour s’imposer largement à la tête de l’Etat. Nicolas Sarkozy, on l’aura compris, veut avant tout rénover la France et celle-ci, séduite par son allant, son énergie et son dynamisme l’a bien élu.

    La seconde phase se passe plutôt bien, pour ce qui est de la première manche : environ 100 députés UMP élus dès le premier tour et une droite confiante, sûre d’elle-même, malgré les mises en garde du Premier Ministre François Fillon… Intervient alors une incroyance inadvertance : on se met en parler, sur els ondes et à la télévision de TVA sociale, thème jadis proposé par le socialiste Dominique Strauss-Kahn mais aussitôt dénoncé par les ténors du PS, notamment Laurent Fabius, puisqu’il est désormais repris par la droite… La suite est évidente : comme pour le référendum concernant la constitution européenne, une campagne est lancée qui montre bien, une nouvelle fois, que les Français aiment le changement sans vouloir changer…

    Il demeure que la majorité présidentielle a gagné les élections mais comme ce fait n’a pas l’ampleur escomptée, on parle d’une demi victoire…

    Les leçons à tirer sont de deux ordres : la communication politique, notamment ministérielle, est délicate et représente une arme à double tranchant. Et, enfin, les medias qui avaient annoncé le résultat des sondages comme s’il s’agissait de données concrètes et avérées ont occulté la nature même de l’enjeu. En faisant oublier un principe bien connu : une élection n’est jamais gagnée d’avance…
    Le point positif, c’est que la démocratie a fait des progrès : sans gêner le président Sarkozy, l’opposition pourra faire son travail qui est de proposer des réformes et de talonner le pouvoir.

  • L'instabilité chronique du Proche Orient



    Que se passe-t-il au Liban et en Palestine? Les troubles succèdent aux troubles, les malheurs aux malheurs et tout espoir de paix s'éloigne dangereusement. Est ce que cette région du monde, où l'humanité pensante et croyante a fait ses premiers pas, est désormais condamnée à des drames incessants? Comment se fait-il que depuis des décennies, le calme ne soit jamais vraiment revenu dans cette région?

    Avant, on mettait en avant l'héritage de la colonisation. Depuis quelque temps, on se réfugiait derrière le conflit israélo-arabe, et, par la suite, israélo-palestinien. Il y a peu, c'est la mondialisation qui était montrée du doigt. Bref, quels que les motifs invoqués, nous ne parvenons pas à trouver le fil d'Ariane, susceptible de nous aider à remonter des effets à la cause ou aux causes…

    Que faire? L'ONU ou l'Europe, peut-elle rester les bras croisés à comptabiliser les morts et à voter des aides d'urgences aux populations si durement éprouvées? Il faudrait peut-être engager une entreprise de longue haleine visant à rapprocher les cultures, à instaurer un authentique dialogue entre les hommes de sensibilités et de religions différentes afin de déplacer le problème du plan politique ou plan humain et humanitaire.

    Le plan de coopération euro-méditerranéen lancé par Nicolas Sarkozy le soir même de sa victoire ne doit pas rester lettre morte: il faut aider les pays en voie de développement, les contraindre (s'il le faut) à respecter chez eux les règles décmoratiques et fixer sur place leurs nationaux qui ne parviennent pas toujours à s'intégrer correctement dans les pays occidentaux où ils viennent grossir le sous prolétariat des grandes villes. Y parviendrons nous? Nous ne perdons rien à essayer…