Quelques années après l'intervention efficace des forces de la coalition agissant sur un mandat de l'ONU, l'Afghanistan n'est toujours pas pacifié. Le président Hamid Karzaï qui a la confiance des USA et de la communuaté internationale déploie des efforts courageux et louables mais ne parvient visiblement pas à aller au terme de sa mision: rétablir la loi et l"ordre sur toute l'étendue du territoire national.
Nous reparlons de la situation dans ce pays en raison de la mort de dizaines de villageois, victimes de bombardements aériens des forces de la cioalition. Cette dernière affirme que les rebelles islamistes se cachent derrières les populations civiles et s'en servent comme d'un bouclier, les villageois et les rebelles (aussi) répondent que les forces occidentales se comportent comme en pays conquis en y pratiquant la politique de la terre brûlée…
Où est la vérité? L'enquête le dira, nous voulons l'espérons. Mais on ne peut passer sous silence le cas de cet enfant de 6-7 ans, véritable brindille sauvée des flammes ,que les talibans avaient muni d'une ceinture d'explosifs en lui ordonnant d'apputer sur le bouton de la mise à feu lorsqu'il se trouverait au milieu d'une foule d'officiers et de soldats américains…
La question qui se pose à nous, le dilemme auquel nous faisons face consiste à se demander quelle attitude adopter envers des gens qui n'ont pas la même culture, la même notion de la vie humaine etc… Comment combattre un adversaire qui ne respecte pas les règles? Faut-il partir et laisser l'Afghanistan à son trise sort? La question se pose avec une obsédante récurrence.
Vu de la place Victor-Hugo - Page 1510
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L'Afghanistan
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L'université au sein de la société française
Université et société. On croirait lire du Léo Strauss, le grand spécialiste du libéralisme ancien et moderne qui écrivit en 1951 un brillant petit ouvrage intitulé Persécution et art d'écrire… De quoi s'agit-il? Du fossé qui se creuse toujours entre le développement du progrès social, d'une part, et les avancées de la pensée philosophique d'autre part.
C'est dire combien l'évolution du système universitaire est à surveiller comme le lait sur le feu dans les sociétés contemporaines, et singulièrement en France où Madame Valérie Pécresse, aidée par M.M. Sarkozy et Fillon, est parvenue à proposer une réforme sans jeter des milliers d'étudiants et de professeurs dans les rues du pays.
L'autonomie des universités est bienvenue, mais ceux qui tentèrent de s'y opposer, craignaient que cette nouvelle politique ne génère des inégalités, comme si tout dans la vie avançait d'un même pas. Une université vieille de 8 siècles et située au cœur d'une capitale mondiale ne saurait évoluer comme un autre établissement, si méritant soit-il, mais de création récente et placé dans un lieu, disons, moins favorisé. Ces deux strcutures ne sauraient se comparer puisqu'elles ne sont pas comparables.
Restait l'idée d'introduire un zeste de sélection juste à l'entrée en première année du Master, c'est-à-dire en quatrième année. Cette disposition fut retirée du projet de loi et ce n'est pas si mal, si cela doit permettre une adoption clame et tranquille de la nouvelle loi.
Il faut vraiment adresser des félicitations largement méritées à Me Pécresse qui, malgré son jeune âge et son inexpérience en matière d'enseignement, est parvenue à passer avec succès et haut la main son premier examen de passage.
C'est cela aussi l'art d'écrire un projet de loi et de le bien négocier…Lien permanent Catégories : Philo -
Tony Blair, superstar
Rompu aux techniques de la communication moderne, adepte des spin doctors (comme on aime à le dire en français) Tony Blair a réussi sa sortie. Généralement, les dirigeants ayant profité d'une grande longévité politique partent sans gloire, poussés dehors par des émules aux dents longues…
Ce ne fut pas le cas pour le plus jeune Premier Minsitre que la Grande Bretagne ait jamais eu. Certains commentateurs s'interrogent sur les uivisme de M. Blair par rapport à Georges W. Bush. On a même souvent écrit que c'est la politique étrangère qui, pour cette raison, fut le point faible de cet homme pourtant surdoué.
Même si toute œuvre humaine est condamnée à demeurer inachevée, les mérites de cet homme sont remarquables. Il a mis un terme à près de dix-huit années de suprématie des Conservateurs, a modernisé son pays et a pu, en imitant à l'échelle humaine la politique de Me Thatcher, conquérir le pouvoir. A son actif il y a , pensons nous, avant tout, la modernisation du New Labour et la marginalisation de l'aide gauche du parti qui pactisait avec les syndicats et développait une réthorique digne d'un autre âge.
Dans ses nouvelles fonctions, Tony Blair qui a même eu droit à un nom commun formé sur son nom de famille, le blairisme, pourra déployer des trésors d'ingéniosité diplomatique afin de rapprocher des parties qui s'opposent au Proche Orient, bien avant qu'il ne vienne lui-même au monde. A preuve que pour les âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années.