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Vu de la place Victor-Hugo - Page 182

  • Loi divine et loi humaine

    Les derniers développements en Israël concernant l’accomplissement des obligations religieuses juives, d’une part, et la nécessité de respecter à la lettre les règles du confinement et  de la distanciation sociale, d’autre part, n’ont pas manqué de retenir toute mon attention.

    J’ai donc découvert, à ma grande stupéfaction, que dans certains secteurs (pour ne pas dire sectes tout simplement) du judaïsme contemporain, certains fidèles, voire certaines autorités religieuses autoproclamées osaient dire publiquement que l’on devait continuer à vivre la pratique religieuse, sans le moindre changement, ni la moindre modification, comme si de rien n’était, comme si les temps que nous vivons étaient l’ordinaire et la routine.

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  • Pessah de la peur : le fidèle esseulé, confronté à lui-même…

    Cette mémorable année 2020 laissera des traces dans notre vie. Ceux qui auront la grande chance de lui survivre pourront, à juste titre, réciter la bénédiction du Gomel ainsi que la prière de shé-héhiyanou… Cette fois ci, ce sera amplement justifié.

    Même les auteurs de science fiction les plus téméraires n’auraient jamais pu inventer une telle histoire : une plaie, pire que toutes les plaies d’Egypte réunies, enserre dans son rayon de mort, la terre dans son ensemble. Nous sommes soudain devenus tous égaux devant la maladie, une maladie contagieuse, qui, comme toutes les autres, est profondément injuste et frappe aveuglément tout autour d’elle. Ce qui est encore plus angoissant, c’est d’écouter les bilans de la maladie en fin de journée. On attend ardemment la moindre lueur d’espoir.

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  • Selma Lagerloef, Jérusalem en Palestine :  suite et fin

    Au moment même où je tente de mettre la dernière main à cette série sur la grande romancière suédoise, Prix Nobel de littérature en 1909, Selma Lagerloef, je réalise que sans ce drame sanitaire, sans ce confinement, je n’aurais jamais lu ce livre…

    Faut-il y voir un signe, un message ? Je le crois sans y croire vraiment : j’ai toujours été préoccupé, même pendant mes années d’étudiant, par la question de la divine Providence et les problèmes annexes  de cette théorie ou croyance. Sommes nous, comme le prétend Heidegger, geworfen (jetés dans ce monde), indifféremment, indistinctement, sans projet initial ni objectif à atteindre, sommes nous comme ces Epicuriens dont parle le Talmud qui croient qu’il n’existe (leyte din we leyte dayan) ni juge ni justice ici-bas ? Et les Sages les vouent aux gémonies…

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