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Vu de la place Victor-Hugo - Page 183

  • Lagerlöf, Jérusalem en Palestine (III)

    Il y a suffisamment d’éléments disparates dans ce beau roman pour pouvoir parler des relations interreligieuses, des rapports entre les différentes confessions ou des dénominations  religieuses. Dans ce cadre, je prends les différentes obédiences chrétiennes comme un ensemble, certes, hétéroclite mais à bien des égards, cohérent. Restent les musulmans, surtout les Turcs qui régissaient en ce temps là la terre d’Israël, et enfin les moins nombreux des trois, les juifs dont la plupart vivaient dans des conditions misérables.

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  • Selma Lagerlöf, Jérusalem en Terre sainte  (II)

    On s’est arrêté dans la première partie de cet article au chapitre traitant de l’ineffable  Puits au paradis. Le chapitre suivant dont il va être question ici semble, en apparence, constituer une longue digression, sans rapport ou presque avec ce qui précède. Mais il n’en est rien, c’est bel et bien une suite de ce qui se passe chez les Suédois établis à Jérusalem. C’est une histoire d’amour, ou plutôt d’un chagrin d’amour dont l’auteur veut nous parler.

    Un certain Ingmar tombe éperdument amoureux d’une belle et gracieuse jeune fille de son entourage, Gertrude dont il fut longuement question dans la premier volet de l’article. Et Ingmar qui l’a remarquée et se morfond pour elle sait qu’il ne lui est pas indifférent. Mais voilà, tout serait plus simple si le jeune homme avait compris qu’on ne pouvait pas tout avoir : l’amour et beaucoup d’argent. Et il y a une autre jeune fille au village, orpheline de mère et dont le père rêve de lui trouver un jour un mari.

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  • Selma Lagerlöf, Jérusalem en Terre sainte (1902) : un magnifique roman allégorique… (I)

    Qui se souvient aujourd’hui de cette grande romancière suédoise, première femme à avoir reçu le prix Nobel de Littérature en 1909, et dont, personnellement je n’ai découvert l’existence qu’en écrivant mon livre sur Martin Buber (Agora, 1017) ?

     Si j’osai, je dirai que toute chose, même négative comme le confinement, peut avoir du bon dans cette vie terrestre. Ayant épuisé mon stock de livres emportés pour le week-end qui ne devait durer que trois jours, on a dû fouiller dans la veille bibliothèque à la recherche de livres à lire, pour tuer le temps… Et voilà qu’une main charitable me tend ce livre de la Bibliothèque cosmopolite, intitulé Jérusalem en Terre sainte…

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