Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vu de la place Victor-Hugo - Page 178

  • Ernest Renan, la Bretagne et le christianisme  II

    C’est la célèbre Prière sur l’Acropole qui ouvre cette seconde partie des Souvenirs, après la très émouvante évocation du Broyeur de lin, relatée par la mère de Renan à son cher fils. Dans ses lettres, au cours de ses multiples conférences et dans d’autres écrits plus ou moins brefs, le grand orientaliste qui avait beaucoup étudié la civilisation grecque (et n’oublions pas que la langue grecque fut la langue des Evangiles et que Renan avait commencé par opter pour la prêtrise) avoue que s’il avait une nouvelle vie, eh bien il la consacrerait à l’examen de cette superbe culture que fut la culture grecque…

    Lire la suite

  •  Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse  (I)

    Les ressources du confinement sont aussi infinies que la miséricorde divine ; elles n’ont pas de fin… C’est ainsi que j’ai découvert dans la vieille bibliothèque normande un exemplaire assez rare (acheté jadis à Genève chez un bouquiniste), à savoir la 99e édition des Souvenirs d’enfance et de jeunesse d’Ernest Renan, un savant qui m’avait toujours intrigué depuis mes premières études universitaires ; cela est dû au fait majeur que Renan fut le grand titulaire de la chaire d’hébreu et d’araméen au Collège de France, une institution suprême dans l’enseignement supérieur français… Or, j’ai publié aux éditions Arléa il y a une dizaine d’année, un livre sur le grand orientaliste français, intitulé Renan, la Bible et les Juifs.

    Lire la suite

  • Hommage à Christophe Tamisier, éditeur (1955-2020)

    Je me dois, en ces quelques lignes, rendre hommage à un grand éditeur. Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure, un homme qui fut non seulement mon éditeur mais un grand ami, un excellent conseiller éditorial et un être éminemment bienveillant. Il vient de nous quitter à l’âge de soixante-cinq ans des suites d’une longue maladie. La nouvelle me laisse sans voix, mais il faut témoigner. Et je me dois comme tant d’autres de ses amis, de le faire.

    Au plan personnel, ma dette envers lui est immense. Quelques uns de mes ouvrages sur la philosophie juive ont paru dans sa maison d’édition, Armand Colin (Dunod) où il favorisa si magnanimement leur accueil. Je me souviens encore aujourd’hui de notre première rencontre, lors d’un déjeuner auquel je l’avais convié dans un établissement du XVIe arrondissement. Cela a dû se passer vers 2005, ou peu avant, trois années avant sa nomination comme Directeur général des éditions Armand Colin. Cette charge durera de  2008 à 2013.

    Lire la suite