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Vu de la place Victor-Hugo - Page 187

  •  Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse  (I)

    Les ressources du confinement sont aussi infinies que la miséricorde divine ; elles n’ont pas de fin… C’est ainsi que j’ai découvert dans la vieille bibliothèque normande un exemplaire assez rare (acheté jadis à Genève chez un bouquiniste), à savoir la 99e édition des Souvenirs d’enfance et de jeunesse d’Ernest Renan, un savant qui m’avait toujours intrigué depuis mes premières études universitaires ; cela est dû au fait majeur que Renan fut le grand titulaire de la chaire d’hébreu et d’araméen au Collège de France, une institution suprême dans l’enseignement supérieur français… Or, j’ai publié aux éditions Arléa il y a une dizaine d’année, un livre sur le grand orientaliste français, intitulé Renan, la Bible et les Juifs.

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  • Hommage à Christophe Tamisier, éditeur (1955-2020)

    Je me dois, en ces quelques lignes, rendre hommage à un grand éditeur. Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure, un homme qui fut non seulement mon éditeur mais un grand ami, un excellent conseiller éditorial et un être éminemment bienveillant. Il vient de nous quitter à l’âge de soixante-cinq ans des suites d’une longue maladie. La nouvelle me laisse sans voix, mais il faut témoigner. Et je me dois comme tant d’autres de ses amis, de le faire.

    Au plan personnel, ma dette envers lui est immense. Quelques uns de mes ouvrages sur la philosophie juive ont paru dans sa maison d’édition, Armand Colin (Dunod) où il favorisa si magnanimement leur accueil. Je me souviens encore aujourd’hui de notre première rencontre, lors d’un déjeuner auquel je l’avais convié dans un établissement du XVIe arrondissement. Cela a dû se passer vers 2005, ou peu avant, trois années avant sa nomination comme Directeur général des éditions Armand Colin. Cette charge durera de  2008 à 2013.

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  • L'homme révolté de l’histoire juive

    Rabbi Menahem-Mendel de Kotzk ou l’homme révolté de l’histoire juive

    Il est écrit que Dieu contempla son œuvre et trouva que c’était bien. Pas moi. Je suis plus gâté que lui, plus exigeant. Le monde tel qu’il est, je ne l’aime pas, sauf pour me moucher avec… (p. 237 in fine)

    Mais qui était cet homme, né en 1787 et mort soixante-douze ans plus tard, victime d’une crise grave devant sa communauté, réunie au grand complet pour les bénédictions du repas du vendredi soir ? Pour sûr, un révolté, un homme qui ne supportait plus les souffrances incessantes de son peuple, condamné à n’avoir qu’un destin et pas d’histoire. Ou plutôt une martyrologie qui dure depuis plus de deux mille ans ?

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