Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vu de la place Victor-Hugo - Page 199

  • Thomas Tanase, Histoire de la papauté en Occident (Gallimard)

    Thomas Tanase, Histoire de la papauté en Occident (Gallimard)

    C’est une belle synthèse que nous propose l’auteur de cette substantielle histoire de la papauté en Occident, un thème qui est loin de se suffire à lui-même mais qui, au contraire, englobe dans son rayon d’action tant d’autres éléments comme l’empire romain, la ville éternelle, l’Occident, l’Europe, le monde civilisé et même les grandes découvertes. Pourquoi parler de la papauté en tant que telle et non des papes séparément ? C’est parce que cette institution bimillénaire dépasse, et de loin, les hommes qui l’ont incarnée. Ces derniers se considéraient, eux-mêmes, en dépit de nombreuses erreurs de navigation et de confusions des genres (le spirituel et le temporel) comme les chaînons d’une longue tradition qui leur préexistait et, en tout état de cause, leur survivrait.

    Je partage le point de vue de cet auteur, lequel connaît bien son affaire, lorsqu’il dit qu’il est très tentant, mais dangereux car on se fourvoie automatiquement, de clouer l’institution pontificale universelle au pilori en l’accusant d’avoir manqué à sa mission qui est de répandre les enseignements de l’Evangile et de vivre sobrement, une sorte d’église de la pauvreté, à la mode de Saint François d’Assise. Cet abandon des valeurs essentielles (l’église des pauvres) a abouti à donner naissance à la Réforme luthérienne.

    Lire la suite

  • (Humble) plaidoyer en faveur d’un Premier ministre (accablé), B. Netanyahou…

     

    (Humble) plaidoyer en faveur d’un Premier ministre (accablé), B. Netanyahou…

    Je n’ai pas encore pu lire l’acte d’accusation contre le Premier ministre d’Israël, Benjamin Netanyahou , mais tout ce que j’en sais par les médias, paradoxalement, me rassure : on parle de corruption, de favoritisme, de cadeaux, de conflits d’intérêts et de que sais-je encore… Mais manquent à cette panoplie d’accusations, fondées ou infondées, deux faits qui changeraient la donne et se seraient à charge contre le Premier ministre : le détrônement d’argent public et l’enrichissement personnel.

    Ces deux accusations, absolument absentes, seraient fatales à l’avenir du Premier ministre, si elles venaient à être articulées contre lui. Or, elles ne l’on pas été. Et ne sauraient être rajoutées après coup, établissant ainsi l’idée d’un complot du pouvoir judiciaire contre un Premier ministre qui a sûrement commis des erreurs mais pas de délits proprement dit. Mais rien qui soit rédhibitoire.

    Lire la suite

  • Macron,« le pays (la France) est rrop négatif sur lui-même…»

    1. Macron,« le pays (la France) est rrop négatif sur lui-même…»

    Cette petite phrase, la dernière saillie en date de l’actuel président de la République, m’a remis en mémoire une autre petite phrase qui m’avait marqué alors que j’étais un jeune étudiant au début des années soixante-dix. Il s’agit du président Georges Pompidou qui stigmatisait la délectation morose des Français qu’il lui arriva aussi de traiter de professionnels de la rouspétance, en d’autres termes, d’être des râleurs. C’est à la fois vrai et faux. Et en effet, pourquoi donc les citoyens français ordinaires ne sont ils pas conscients de leur bien-être, de la sécurité qui règne dans leur pays (exceptés quelques territoires perdus de la République) et de la redistribution social qui représente un «pognon dingue», pour citer à nouveau qui vous savez…

    Lire la suite