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Vu de la place Victor-Hugo - Page 195

  • Notre civilisation occidentale face à la pandémie : un colosse aux pieds d’argile…

    Notre civilisation occidentale face à la pandémie : un colosse aux pieds d’argile…

    J’ai longtemps hésité avant de saisir cette terrible question à bras le corps : fallait il exercer une ingéniosité exégétique sur ce mal mystérieux qui nous frappe tous, tant que nous sommes, et qui se joue de nous, d’un bout à l’autre de notre monde. Chaque jour apporte son lot de morts de l’épidémie ou d’infectés par ce terrible coronavirus : que ce soit dans les Emirats arabes unis, en Iran, en Israël ou en Australie, voire même dans toute l’Asie du sud (car c’est de Chine qu’est parti l’épidémie), partout dans notre monde civilisé, aucune région n’est épargnée et même notre voisine l’Italie a dû faire face à ces développements à la fois imprévus et très inquiétants.

    Je n’ai nullement envie de faire une lecture théologique ou religieuse de ce mal qui s’abat sur nous et qui fait penser soit à l’horrible grippe espagnole des débuts du XXe siècle et qui emporté des millions d’hommes, soit à d’autres épidémies comme la peste noire du XIV e siècle. A ce propos, je ne résiste pas à la tentation de citer un témoin oculaire de l’époque, le philosophe post maimonidien de Provence, Moïse ben Josué de Narbonne (1300-1362) qui dit ceci dans l’un de ces commentaires : Androlomasia (la peste) s’est abattue sur le monde, elle tue à la fois les bons et les méchants… C’est-à-dire que la maladie ne fait pas le tri, elle emporte quiconque se trouve sur son chemin…

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  •   Pour Laura-Sarah HAYOUN et Clara-Lise MOOS Le cantique synagogal Ygdal Elohim hay…

     

                                                                                            Pour Laura-Sarah HAYOUN et Clara-Lise MOOS

    Le cantique synagogal Ygdal Elohim hay…

    Ce cantique synagogal qui clôture le service religieux du chabbat et des jours de fête se veut un résumé lyrique des treize articles de foi de Moïse Maimonide (1138-1204). Il reprend les grandes thèses développées dans le Guide des égarés de l’auteur, ce qui constitue son testament philosophique. C’est aussi un écho dur premier livre du Mishné Torah, le Livre de la connaissance (Sefer hamadda’) L’auteur ou le compilateur médiéval a voulu mettre tous ces thèmes philosophiques à la portée de l’orant moyen, qui doit devenir familier des thèses cardinales de sa religion juive.

    Nous avons donc à faire à un condensé musical, pourrait-on dire, de la foi juive et de sa théologie. C’est Dieu, célébré en tant que Créateur et roi de l’univers qui fait l’objet des toutes premières louanges de ce beau cantique que certaines communautés ont même intégré aux prières du samedi matin.

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  • Marie Dosé, Les victoires de Daech. Quand nos peurs fabriquent du terrorisme (Plon), Faut il rapatrier tous les anciens membres de Daech?

     

     

     

    Marie Dosé, Les victoires de Daech. Quand nos peurs fabriquent du terrorisme (Plon)

    Faut-il traiter les repentis de Daesh  autrement que ne le font certains juges actuellement, en leur refusant toute remise en liberté dans l’attente de leur jugement  ? Est-ce la meilleure façon de fabriquer de futurs terroristes, en somme est ce une attitude contreproductive ? C’est la principale thèse de l’auteure qui s’appuie sur un certain nombre d’exemples assez émouvants.

    Faut-il leur faire confiance lorsqu’ils affirment ne pas avoir bien discerné ni compris la vraie nature de ce groupe terroriste qui a ensanglanté au moins deux pays du Proche Orient et commis aussi des attentats meurtriers en Europe et ailleurs dans le monde ? Je m’interroge toujours, même avoir lu ce petit livre de la première à la dernière ligne…

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