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Vu de la place Victor-Hugo - Page 442

  • Mais que se passe t il à Ferguson?

    Arrêter les troubles sanglants à Ferguson

    Comment y parvenir? Les événements qui s'y déroulent ne sont que le reflet d'un malaise bien plus profond qui frappe, semble t il, l’ensemble des USA. Il existe toujours des séquelles de comportement raciste à l'égard des Afro-américains. Il y a encore une sérieuse inégalité entre le développement sociologique des blancs et celui des Noirs. Cele ne disparaîtra pas par un simple coup de baguette magique. Et cela prendra des années. ON l'a vu de nos propres yeux: ce ne sont pas des changements d'hommes qui résoudront ce grave problème. Mettre des Noirs en lieu et place des blances à la tête de la justice, de la pilice et de la mairie n'a pas pas produi les effets escomptés. Il faut une sorte de plan pluriannuel avec une intensification de la discrimination positive (positive action) Et cela prendra de longues années. La preuve: on a un président afro américain à la Maison Blanche depuis sept ans et cela n'a rien changé.

  • Reintégrer la Russie dans le giron des nations

    Il faut que la Russie reprenne sa place au sein de la communauté des nations civilisées.

    Certes, cela dépend d'elle et de son belliqueux président Vladimir Poutine. Lequel a osé s'en prendre aux frontières héritées de la fin guerre, créant ainsi un précédent fort dangereux. Si les nationalistes revanchards allemands se mettaient à contester la ligne Oder Neisse qu'adviendrait il de la paix en Europe? Or V. Poutine a considéré que les Occidentaux entreprenaient une manœuvre d'encerclement et d'isolement de son pays, ce qui l'a poussé à agir comme il a agi.

    Aujourd'hui, nous en sommes à la guerre économique avec la Russie. Poutine sait que son pays n'a pas les reins solides et qu'il ne pourra pas tenir sur le long terme, mais sa fierté nationale le conduit à prendre des mesures de rétorsion, même si son propre pays en souffre bien plus.

    Le baisse des prix du pétrole, la faiblesse de la rouble et les pénuries alimentaires dont commence à souffrir la population sont symptomatiques. Mais cela ne fera pas fléchir Poutine qui concentre ses attaques sur l'Ukraine qui a osé chasser son homme de paille Yanoukovitch et se rapprocher dangereusement de l'Occident. D'où l'annexion de la Crimée et les troubles dans l'est du pays.

    Pourtant, sans la Russie, le conflit avec la Syrie de Bachar ne sera pas résolu. Ni même en Irak, ou la situation en Iran.

    Mais le problème teste entier: comment réintégrer un pays qui viole des frontières, vend des armes à des régimes totalitaires comme l'Iran et s’immisce là où il peut pour faire jouer sa capacité de nuisance?

  • Les USA justifient l'accord avec l'Iran aux yeux de leurs alliés sunnites

    Les USA et l'Iran face aux Arabes

    La tournée de John Kerry à travers les capitales arabes se révélé ardue. Comment peut il vendre cet accord avec l'Iran à des pays qui se sentent menacés par la politique agressive de ce pays, face aux états sunnites du Golfe?

    Kerry est obligé de couvrir les erreurs grossières de son maître Obama. Il le fait maladroitement en rappelant à ses hôtes que l'Iran figure en bonne place dans la liste des états soutenant le terrorisme, liste établie par les USA. A quoi les Arabes répondent: alors pourquoi avoir signé avec un Etat terroriste? Il répond ce qu'Obama répond: personne ne m'a proposé d'alternative à la guerre, à l'attaque armée.

    Un célèbre journaliste de la région formule clairement les craintes des Arabes de la région: avec les milliards obtenus par l'Iran, ce pays pourra aider encore plus le Hezbollah, comme dit le NYT, ce porte avions de l'Iran dans la région. Il pourra lui faire passer plus d'armes et des armes de plus en plus sophistiquées.

    Le journaliste arabe très respecté dans son pays et à l'entour rappelle que les USA sont bien armés et se trouvent à des milliers de km de l'Iran alors que les états sunnites sont à un jet de pierre de l'agresseut potentiel.

    France 24 a diffusé une interview du président iranien qui défend une thèse apparemment rassurant: il projette un règlement politique de la crise syrienne et yéménite. En accord, dit il, avec nos propres principes.

    Mais quels principes? Ce là tout le problème. Les principes de la république islamique sont ils concevables pour d'autres?

    Pas vraiment.