Le discours politique actuel: indigence ou irresponsabilité?
En ce début du XXIe siècle, plus rien n’est comme avant. Les élections, les décisions politiques, les discours, les postures, n’ont plus la même valeur qu’avant. On a la nette impression que la politique n’a plus prise sur rien, que les hommes politiques sont devenus des politiciens qui ne pensent qu’à eux : une fois installés au pouvoir ils sont à l’abri et se sentent invulnérables, inatteignables, un peu comme s’ils tenaient le discours suivant : vous pouvez faire tout ce que vous voulez, j’y suis j’y reste. Et toutes vos manifestations, vos récriminations, y compris votre défiance n’y changeront rien. Vous ne pouvez rien contre moi… Le cynisme absolu !
Les réactions de ces peuples méprisés sont nombreuses et la pire est la démobilisation, le désintérêt de la chose publique qui s’appelle : l’abstention. Le premier parti politique de France et d’ailleurs, c’est l’abstention. C’est un grave danger car il installe au gouvernement et à l’assemblée des élus qui ne reflètent plus rien.
Il y a aussi les conjonctures économiques qui dictent la politique à suivre mais dont personne ne veut tenir compte. Par exemple, l’immigration et son coût, l’assurance-maladie et l’assurance-chômage étendues à tous les déshérités du monde qui viennent en France et en Europe, mais que tous ces pays ne peuvent plus recevoir ni entretenir ni même soigner Et pourtant on continue de faire comme si rien ne se produisait.
L’un de nos correspondait, médecin de son état, se plaignait spontanément de cette hémorragie des comptes publics. Un autre, ancien bâtonnier de l’ordre des avocats d’un département laissé à l’abandon, notait que si la politique d’immigration était mieux contrôlée, le ministère de la justice pourrait faire des économies substantielles : la même observation vaut pour la sécurité social.
Que faire ? Nul ne le sait. Mais le discours politique de tout bord s’en ressent. Il ne faut pas croire que l’opposition, de quelque côté qu’elle se situe, puisse apporter la solution miracle. Il faut tenir compte de la situation. La France ne peut plus continuer à vivre en accueillant tout le monde, c’est ce que disait un premier ministre du nom de Michel Rocard.
La montée du FN s’explique aussi par cela. Mais aujourd’hui, ce parti s’implante durablement dans les positions locales et cela ne s’arrangera pas avec les élections régionales…
Que faire ? Oui, que faire ?