Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vu de la place Victor-Hugo - Page 479

  • Au Yémen l'Iran a mis le doigt dans engrenage dangereux

    Le faux pas de l’Iran des Mollahs au Yémen

    Décidément, ce Proche Orient ne connaîtra donc jamais la paix ; d’un instant à l’autre, des foyers apparemment paisibles se transforment en brasier et sous les cendres couvent les braises. On dirait que Dieu qui s’y est révélé pour la première fois à l’humanité croyante et pensante a décidé de maudire cette région, comme s’il regrettait de s’être révélé sous son vrai jour à des peuplades dédiées au paganisme. Et qui, au fond, ne le méritaient pas.

    On sait que depuis quelque temps déjà l’Iran chiite fomente des troubles et des soulèvements dans les pays limitrophes, notamment à Bahreïn et au Yémen.  Il le fait déjà depuis de nombreuses années au Liban avec le Hezbollah, un status im statu, en Syrie où il soutient à bout de bras le régime de Bachar et à présent au Yémen où des tribus chiites se sont emparées de la capitale Sanaa, en ont chassé le président légitime, successeur de Ali Abdallah Saleh et menacent même Aden, la seconde ville du pays où le président élu s’était réfugié. L’Arabie saoudite, sunnite en majorité, surveille  les menées subversives de l’Iran des Mollahs comme on surveille le lait sur le feu et ce régime de gérontes, se sentant menacé, a considéré que les Iraniens avaient franchi le Rubicon.

    Pour stopper l’avance des rebelles chiites et restaurer le régime déchu, la monarchie saoudite a frappé très fort, en s’assurant de l’appui de la quasi totalité des régimes arabes de la région, dont l’Egypte qui, avec sa puissante armée, a envoyé sa marine au large d’Aden. Même la Turquie d’Erdogan se range aux côtés de l’Arabie et les milliards de dollars de la monarchie pétrolière (800 milliards en réserve dans les coffres) y sont pour beaucoup. Le fait que même le Qatar qui finance tous les mouvements terroristes sur place se soit joint à ce front anti-iranien est très instructif. Il monte que l’Iran révèle son vrai visage et ses visées hégémoniques dans la région. Un nouveau front anti-iranien se dessine, rejoignant même Israël qui se sentait un peu seul.

    Mais aujourd’hui, les maladresses du régime des Mollahs  font que le monde entier se ligue contre eux ; même le Maroc est de la partie et soutient son puissant protecteur saoudien. Le gouvernement saoudien qui est très bien informé sait que depuis son installation en Irak et en Syrie, deux protectorats iraniens, le régime des Mollahs a aiguisé son appétit. Si l’on ajoute le Liban, on peut dire qu’il est très bien implanté au Proche Orient et que ses prochaines proies ne peuvent être que l’Arabie et l’Egypte. S’il affaiblit de l’intérieur ces deux puissances, les autres Etats tomberont d’eux-mêmes dans son escarcelle.

    Le roi Salman et le président Al-Sissi se sont rendus compte de la situation et vont décider la création à Charm El Sheikh d’une force d’intervention arabe rapide capable de combattre le terrorisme islamique et les menées subversives de l’Iran. Même Barack Obama qui s’apprête à signer sur le nucléaire avec l’Iran se rend compte que ses interlocuteurs ne sont pas fiables. Il leur a d’ailleurs adressé un sérieux avertissement leur enjoignant de quitter le Yémen au plus vite. Les USA aident d’ailleurs les Saoudiens dans leurs frappes contre les chiites.

    Israël contemple avec gourmandise l’engagement de l’Iran au Yémen et l’intervention saoudienne qui veut y mettre fin.

    Baracj Obama réagit trop tardivement. On ne sait pas vraiment quelle est l’étendue de la culture historique de cet homme : a t il le traité de La guerre de von Clausewitz ? Ce n’est pas sûr. Celui-ci a dit que les conflits ne naissent pas de la volonté des hommes mais de la rupture d’équilibre.

    L’Iran ne va pas tarder à l’apprendre à ses dépens durant les semaines qui viennent : les Saoudiens ne le laisser jamais approcher de si près.

  • La catastrophe aérienne, l'Europe est en deuil.

     La catastrophe aérienne, l'Europe est en deuil

    Que s’est il passé dans cet avion de Germanwings qui s’est fracassé contre les montagnes ? Depuis cette nuit, d’étranges nouvelles accréditent un comportement étrange, voire suicidaire de l’un des deux pilotes qui aurait volontairement provoqué la chute de l’appareil, en s’enfermant tout seul dans le cockpit. Hier, la confusion a atteint son comble lors de la pseudo conférence de presse du BEA : rien n’é été dit, on sentait bien que les gens se retenaient pour ne pas dire ce qu’ils savaient.

    Pourquoi ? Passons en revue les hypothèses avancées, dont la plus vraisemblable, hélas, serait la volonté délibérée de l’un des pilotes de provoquer une catastrophe en s’enfermant seul dans la cabine de pilotage et en refusant d’ouvrir la porte à son collègue qui tentait désespérément de reprendre sa place…

    Comment interpréter un tel geste ? Etait-il délibéré ? Ou bien est ce que le pilote a été pris d’un malaise et avait perdu connaissance ? Mais dans ce cas, comment se fait il qu’il ait le temps et la force pour changer de cap et amorcer la descente de l’appareil qui s’est crashé au sol à la vitesse de 600 ou 700 km à l’heure ?

    S’agit il d’une suicide ou d’un attentat suicide ? Si c’est cette piste qu’il faut suivre, on imagine l’impact pas seulement en Europe ou dans le monde, mais même en France où le second d’élections locales aura lieu ce dimanche ?

    Dans tous les cas de figure, le monde libre doit prendre conscience des dangers qui le menacent, animés par des idéologies meurtrières qui ne reculent devant rien.

    Que faire ? Pour le moment, il faut attendre que les autorités nous disent ce qui s’est vraiment passé. Ces mêmes autorités commettraient une lourde erreur en ne disant pas tout.

  • B. Obama et B. Netanyahou doivent s'entendre

    Barack Obama et Benjamin Netanyahou doivent s’entendre

    Ce n’est un secret pour personne : ces deux chefs d’Etat ne s’entendent guère et ne le cachent même plus. Le locataire actuel de la Maison Blanche aurait même, dit-on, aidé au financement d’une campagne anti Netanyahou en Israël. Mais cela n’a pas suffi et son adversaire a fini par l’emporter à l’aide d’une large victoire.

    Depuis un certain nombre de mois, les rumeurs circulaient sur leur mésentente. Le président US a même dû reconnaître qu’il n’avait pas d’aversion pour le Premier Ministre israélien mais qu’il ne partageait pas ses idées politiques, notamment en matière de politique étrangère.

    On se souvient que Netanyahou avait dit clairement qu’il était foncièrement opposé à la création d’un Etat palestinien et qu’il favoriserait, s’il était réélu, la construction de logements dans la partie orientale de la ville de Jérusalem. Et depuis quelques mois, les négociations de paix étaient  au point mort.

    Le président US n’a pas évoqué un autre contentieux, autrement plus grave, celui du nucléaire iranien. Le premier ministre d’Israël a péché contre les usages diplomatiques en se faisant inviter et ovationner par le Congrès lors d’un discours qui prenait nettement le contre-pied de la politique d’Obama avec l’Iran. Pire, une bonne partie de la chambre des représentants a fait savoir aux autorités de Téhéran qu’elle désapprouvait la ligne du président des Etats Unis. Du jamais vu dans l’histoire des USA : des parlementaires qui se désolidarisent publiquement de leur président et qu’ils le font savoir à l’autre partie et au reste du monde.

    B. Obama ne pouvait pas rester inerte face à une telle situation. Il a donc fait savoir qu’il ne recevrait pas Netanyahou lors de son passage à Washington et a manifesté sa mauvaise humeur de diverses façons.

    Le problème est que cette brouille serait préjudiciable à la paix et à la stabilité de cette région qui est déjà assez perturbée par des populations exaltées. Le Premier Ministre israélien doit, sans renoncer à l’essentiel, assouplir sa position vis-à-vis de Mahmoud Abbas qui reste un modéré avec lequel on peut parler.

    Faute de quoi, on est dans l’impasse. Et l’impasse peut provoquer des situations extrêmes qui deviendraient alors incontrôlables.