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Vu de la place Victor-Hugo - Page 507

  • V. Poutine et l'effondrement de l'économie russe

     

     

    Vladimir Poutine et l’effondrement de l’économie russe

    C’est bien la une du journal Le Monde que je n’ai pas encore eu le temps de lire, mais il est évident que ce n’est une hyperbole : Poutine a largement surestimé ses forces et gravement sous-estimé la portée des sanctions occidentales. Et la baisse du prix du pétrole n’a rien arrangé : cela aussi, le nouveau tsar du Kremlin ne l’avait pas imaginé. Certes, les finances russes se portent plutôt et les réserves en devises étrangères sont énormes. Mais nulle économie ne peut survivre à une hémorragie durable. C’est ce que doit ruminer le maître du Kremlin qui voit ses concitoyens se précipiter dans les bureaux de change pour se débarrasser de leurs roubles. Les prix augmentent et ceux des citoyens russes qui doivent rembourser des crédits voient leurs obligations s’envoler et ne pourront plus faire face. Même la banque centrale a beau relever ses taux d’intérêt, elle ne pourra pas tenir à la longue. On peut dire que pour une fois B. Obama n’a pas faibli et les sanctions font mal quand on les applique. Les Iraniens, fortement atteints par les sanctions, méditent la leçon depuis longtemps, déjà. Lorsque l’Europe et les USA s’allient, les résultats ne se font pas attendre. Et dans le cas de Vladimir Poutine,  il lui faudra bien un jour rendre la Crimée et cesser de soutenir les séparatistes de l’est de l’Ukraine. On n’ignore pas que c’est Kroutchow qui avait  attribué la Crimée à l’Ukraine, il demeure que Poutine a modifié par la force les frontières héritées de la seconde guerre mondiale. En Europe, le leader russe n’a été précédé dans cet acte que par un seul homme, Adolf Hitler. La comparaison, le rapprochement ne sont pas très flatteurs. V. Poutine a lui-même contribué à son propre affaiblissement : il est évident que de puissants oligarques ne lui auront pas pardonné son aventurisme guerrier qui a attiré sur eux la foudre de l’Occident. On peut dire que ses jours à la tête du Kremlin sont compté. Les grandes fortunes russes se chercheront un meilleur protecteur de leurs intérêts.

  • Le massacre d'enfants innocents

     

    Le massacre des innocents

    Puisse le Seigneur, roi de l’univers, des cieux et de la terre, ne jamais pardonner aux Talibans pakistanais ce crime odieux commis contre des enfants, symboles de l’innocence. Ces malheureux ont en quelque sorte payé pour leurs pères tous soldats dans l’armée de ce pays, déchiré par des troubles interethniques depuis des décennies. La revendication des barbares disait à peu près ceci : vous allez ressentir dans votre chair ce que signifie la perte d’êtres chers, faisant ainsi allusion aux nombreuses victimes dans leurs propres rangs, suite à des bombardements de l’armée pakistanaise contre des zones tribales qu’ils habitent. En effet, depuis le mois de mai au moins, l’armée d’Islamabad s’est enfin décidée à agir sérieusement contre les Talibans qui perturbent gravement la paix sociale Mais ce qui s’est passé dans cette école de Peshawar, fréquentée par des enfants des cadres de l’armée, est impensable : un petit groupe d’hommes lourdement armés, ont escaladé le muret de l’école, sont entrés systématiquement dans les classes et ont tiré méthodiquement sur les enfants et leurs enseignants. Bilan : près de 150 victimes, à 95% des enfants. Ces barbares n’obéissent à aucun principe moral, il était donc juste qu’ils fussent à leur tout massacré par l’armée. Evidemment, ils ignorent de la prescription morale du livre de la Genèse : Tu ne te vengeras pas, tu n’exerceras pas de représailles… Pas plus qu’ils ne connaissent le contenu du chapitre 18 du livre d’Ezéchiel : seule l’âme pécheresse paiera pour ses fautes, pas son fils ni son père… On nous a décrit l’angoisse insoutenable des parents attendant d’apprendre ce qui était advenu de leurs enfants : certains faisaient le tour des hôpitaux de la ville, à la recherche du moindre indice, d’autres s’effondraient en larmes, en apprenant l’affreuse nouvelle. Sauf erreur de ma part, c’est la première fois, depuis l’époque nazie qu’un tel massacre est commis dans une zone urbaine par des assaillants armés. Le reste du temps, un tel nombre de victimes enfantines n’est imputable qu’à une catastrophe naturelle du style, tremblement de terre, inondation, gigantesque coulée de voue emportant tout sur son passage, tsunami, etc… Ici, ce sont des hommes (mais qui n’ont plus rien d’humain) qui prennent l’initiative de tuer tout le monde. Comment va réagir l’armée pakistanaise atteinte dans sa chair et dans son sang ? A coup sûr, sans retenue aucune. La guerre contre les Talibans va s’intensifier sans pouvoir atteindre l’éradication. Ce pays, le Pakistan, ne peut plus se permettre de subir un nouvel assaut aussi meurtrier. Les USA vont sûrement être de la partie en développant encore plus les éliminations de chefs talibans grâce à leurs drones. La guerre nourrit la guerre, le sang appelle le sang. Une prière pour ces enfants, victimes de la folie de certains hommes

  • Les lumières de l'espoir…

    Hanoukka ou les lumières de l’espoir…

     

    Dès ce soir, 16 décembre, à la tombée de la nuit ou au coucher du soleil, les juifs qui respectent la tradition ancestrale (mais aussi tous ceux qui le souhaitent) allument la première bougie de la fête de hanoukka qui dure huit jours. Certes, il y a une histoire officielle qui explique de manière apologétique ce geste religieux mais aussi profondément humaniste. Au cœur de la nuit, des ténèbres de l’hiver, où rien ne pousse où tout hiberne, une huitaine de petites bougies scintillent dans la hanoukkiya, sorte de bougeoir que toute famille juive possède chez soi en plusieurs exemplaires, ce qui permet à tous ses membres de s’acquitter de leur devoir religieux. A quand remonte ce rite purement humaniste qui a permis de sauver le monothéisme sous toutes ses formes (paroles d’André Néher) à un moment où il était gravement menacé par le paganisme de la soldatesque grecque ? Sous Antiochus Epiphane IV, vers 165 avant notre ère, ce roitelet se risqua à une hellénisation forcée de la Judée, provoquant la révolte des Maccabées et des judéens attachés à leur tradition ancestrale. Pour bien marquer son autorité, ce monarque détruisit les murailles de Jérusalem et en profana le temple en y introduisant le culte idolâtre. La riposte fut foudroyante : sous la conduite des Macchabées et de Matthias ben Yohanan (Matthieu fils de Jean), la Judée se déchaîna contre l’agresseur qui s’imaginait pouvoir la séparer de son Dieu et du monothéisme en général

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