La France et le problème de l’immigration.
Commençons par nous poser la question suivante : depuis combien de temps la venue et l’installation d’étrangers sur le sol français ont elles commencé à constituer un problème de plus en plus grave pour le gouvernement et la société de ce pays ? Et de quel type d’immigration s’agissait il alors ?
La réponse à ces deux questions est assez simple : c’est depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962 qu’une certaine immigration a afflué en métropole créant les graves probablement que l’on sait. Le boom économique de l’après-guerre battait son plein, la croissance était au rendez-vous, le chômage était inexistant et la main d’œuvre recherchée avec entrain. Le patronat de l’époque pressait les gouvernements de l’époque de libéraliser la venue en France d’étrangers pouvant travailler à bas prix dans les usines. Enfin survint le tournant qui allait générer de très graves conséquences : la loi du regroupement familial de 1974 qui allait se révéler un véritable déluge dans les bidonvilles et les banlieues. Des centaines de milliers de ressortissant des pays du Maghreb et d’Afrique noire, dont les registres d’état civil étaient parfois imprécis ou simplement inexistants sont arrivés en France. Laquelle a dû leur servir une multitude de prestations sociales dont ils n’avaient pas idée chez eux. A aucun moment il n’y eut de politique de la vile digne de ce nom, à aucun moment on n’a pensé à former ces gens qui firent souche et dont les enfants et les petits enfants causent à la France tant de problèmes qu’on aurait pu éviter aujourd’hui. Une génération sans racines vit le jour. N’appartenant plus ni à leur milieu d’origine ni à la société française. Ces déracinés étaient des Français malgré eux, ballotés entre des traditions familiales incomprises en France et une socio-culture française qui refusait de les assimiler clairement.
Que fallait il faire ? Tout sauf ce qui fut fait ou tous les abandons qui furent commis.
Comparons cette immigration aux vagues successives d’immigrants qui virent s’installer en France, l’enrichir de leur diversité, la fortifier de leur patriotisme, lui exprimer leur reconnaissance de les considérer comme ses filles et ses fils. Les immigrants de ces années là venaient d’Europe centrale ou orientale, sans oublier l’Europe du sud : je me souviens d’une ville de Paris intra muros où tous les concierges des beaux quartiers, je dis bien tous, étaient originaires d’Espagne et du Portugal. Il y avait même des sketchs d’humoristes à ce sujet, on imitait de façon savoureuse ces gentilles femmes et leurs maris. Mais on faisait partie de la même sphère d’influence, de la même culture, l’Europe judéo-chrétienne. Pas de problèmes de fêtes, de jours fériés, de nourriture, ni de ghettos dans les banlieues, comme c’est hélas le cas aujourd’hui.
Si vous ouvrez un annuaire du Collège de France, du CNRS, de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes, vous y trouvez les noms aux origines les plus diverses. Et ce sont ces hommes et ces femmes qui firent la France.
Pourquoi la situation a t elle changé du tout au tout ? Hier encore, on nous apprenait que désormais il sont plus de 60% les Français qui placent l’immigration non européenne au premier plan de leurs préoccupation. Le changement est incroyable.