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Vu de la place Victor-Hugo - Page 505

  • Au mochav

    La France, vue     du mochav

    C'est  difficile ç admettre. Les gens ici pensent que la situation serait déjà devenue intenabe, que les terroristes sont partout, qu'il y a péril en la demeure. Bref, que c'est devenu invivale. Il y auqleus jours j'écoutais les informations à la télévsion sur une chaîne israélienne quand mon attention a été attirée par un sous titre alarmant: Terreur en France.

    Quand je tente timidement de relativiser, on me rétorque je me leurre moi-même, que je fuis le réel, et que je ne veux pas reconnaître que la France n'est plus du tout ce qu'elle était.

    C'est toujours cette vision subjectiviste de l'actualité ou de l'histoire. Certes, les juifs n'ont pas eu une Histoire comme les autres peuples mais une artyrologie. C'est incontestable, maos on ne peut pas juger les événements que nous vivons de notre seul point de vue, c'est-à-dire tournés vers nous-mêmes,exclusivement.

    D'autres s'alarment face à ce qu'ils considèrent comme une sorte d'assoupissement, d'avachissement de la France. J'ai beau répondre que l'armée se bat sur plusieurs fronts et toujours contre les mêmes enemis, rien n'y fait.

    Je me demande comment on en est arrivé à considérer que la France court à sa perte. Deux livres ont exloité, à tort ou à raison, cette crainte diffuse: l'Allemagne et la France. La première avec le livre de Srazin, Deutschland schafft sich ab (l'Allemagne se fout en l'air) et l'autre d'Eric Zemmour, Le suicide français.

    Je le répète, je ne suis pas assez compétent pour juger du bien-fondé ou du mal-fondé des thèses de ces deux ouvrages.

    Attendons et voyons. Ou est-il déjà trop tard? Ne confondons pas alarmisme avec vigilnace

  • Dans les rues et les marchés d'Israël

    On quitte ce paysage magnifique de la Mer Morte pour aller dans le Néguev Mais avant d'en dire plus, je médite sur le cas de ces Soudanais, originaires du Darfour qui servent le café dans cet h$otel. Au fond, ils n'ont eu à traverser qu'un seul pays, l'Egypte et un seul désert pour se retrouver en terre d'Israël. Certes, ce chemin fut semé d'embûches et voire même de pièges mortels qui ont nom les bédouins ou les soldats égyptiens qui les dépouillent ou les revendent comme esclaves. Ici, ils se sont bien acclimatés. Ils sont bien portants, les directeurs de salles, tous fils de bédouins, les traitement bien. Ils ont l'aire heueux. Si l'on met de côté les africains des banlieuses déshéritées de Tel Aviv, ces Afriains se conduisent bien et aucuune plainte n'est élevée contre eux. Ce n'est pas le cas à Tel Aviv ou à Eilat...

    Vous savez que la Bible hébraïque interdit de remmettre un esclave qui a fui la tyrannie de son maître entre les mains de ce dernier:sitôt que vous avez traversé le Jourdain, vous êtes en terre d'Israël, un homme libre. Votre seul maître est Dieu.

    Dans ce monde de violence qui manque singulièrement de pitié, c'est déjà un acquis éthique inestimable

    Même la poulation qui peuple cet hôtel a l'air de s'accommoder de ces Africains. Bien qu'ils soient d'origine modeste et issues de classes populaires, les Israëliens qui viennent ici, envoyé les caisses de sécurité sociale (Mossad bittouah ha léoumi, les choses se passent plutôt bien.

    Mais je me demande comment on arriver à faire tenir ensemble des gens issus de 120 nationalités. Des fois, comme j'ai le teint clair, on me prend pour un Russe et on me parle dans cette langue que je ne comprends guère. Chaque fois que je viens ici, les choses changent à une allure incroyable.

    Mais quelle énergie, quel bonheur de vivre. Si les voisins de ce petit d'Europe transplante en plein Orient, l'imitaient, la face du monde en serait changée...

  • Dans les rues et les marchés d'Israël

    Effectivement, M. Corto a raison, à cette époque ic la Mer Morte est loin de l'être, elle forumille de monde et la salle à manger du Cr Pl  a est noire de monde.

    Le paysage tout au long de la route est incroyable. Chaque fois que j'arrive à hauteur du site de Qoumran, j'ai un pincement de coeur; c'est là que nos ancêtres ont disparu laissant derrière eux les traces écrites de la mémoire multiséculaire d'Israël, cette même nation qui a subi tant d'vanies pour avoir fait au reste de l'humanité l'apostolat du monothéisme éthique et du messinisme.

    Mais à la Mer Morte j'ai même rencontré un Juif d'Ukraine, amoureux et partisan de Vladimir Poutine. Je ne résiste pas à la tentation d'en faire ici la narration.

    Serguié est le gardien de l'hôtel, il nous demande de dégager la voiture au plus vite et d'aller la garer. Mais voila il n'y a plus aucune place de livre. Je lui dis d'attendre car je dois signaler mon arrivée, monter les bagages et manger quelque chose. Ce qui fut fait, je reviens le voir et lui remets discrétement une petite gratification. Son hébreu, surtout sa prononciation m'intrigue, je lui demande d'où il vient, il me répons d'Ukraine. ET je luis dis que Poutine fait des misères à son pays.

    Soudain, il me fixe de ses grands yeux ouverts et il me sert la tirade suivante:

    Mais qui t adit cela. Ne crois pas ce que l'on te dit, c'est de la propagande US. Mois, je viens de Crimée, elle appartient à la Russie. C'est Kroutchev qui était un ignorant et un ivtogne qui l'a donné à l'Ukraine après un repas bien arrosé... Vois tu, la Russie a gagné la Crimée sans tirer un seul coup de feu. Comapre avec l'action destructrice et dévastatrice des USA partout dans le monde! Partout où ils sont, c'est la guerre...

    Devant un el déferlement, je me risque à parler de la chute vertigineuse du rouble. Il m'arrête aussitôt: tu n'écoutes pas ce que je te dis depuis le début. Ne crois pas ce que tu lis ni ce qu'on te dit. Tu oubliés que ces Ukrainiens ont comabttu avec les Nazis contre nous les Juifs et toi tu les défends. Mais qu'est ce qui tarrive?

    Heureusement, un de ses collègues l'interpelle, j'en orofite pour m'éclipser. Et c'est là qui ce jeune homme si convaincant me lance: n'oublie pas de revenir me voir. J'ai tant de choses à 'expliquer..

    Eh oui, j'ai meme trouvé un adepte de Vladmir Poutine à Eyn Bokék. On trouvede tout à la mer morte, c'est comme à la Samaritaine.