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Vu de la place Victor-Hugo - Page 511

  • Dans les rues et les marchés d'Israël

    Dans les rues et les marchés d'Israël

    Vendredi, au milieu de l'après midi, peu avant que rentre le chabbat, il y avai une brève émission de télvision sur la sidra de la seamine, qui commence par lemot MIQETS et qui relate le rêve du Pharaon et le glorieux épisode de Joseph qui a gravi tous les échelons depuis l'esclavage, les geôles égyptiennes jusqu'a la dignité du plus haut haut-fonctionnaire sur les bords du Nil.

    L'exégèse était forunie par un professeur de psychiatrie qui a analysé le traumatisme subi par le jeune Joseph qui passe de l'enfant chéri et préféré de son vieux père au statut peu enviable d'esclave. Il va même jusqu'à envisager que le jeune homme, de belle prestance, ait pu subir des violences sexuelles de la part de ses acquéreurs madianites.

    Par ailleurs, le psychiatre a analysé le comportement de Joseph qui tient ses frères en son pouvoir, ceux là mêmes qui avaient d'abord commencé par vouloir le mettre à mort.

    En fait, tous ses discours ne m'ont rien appris, mais j'ai pu me rendre compte que tout en ne pratiquant la critique biblique en raison de son pouvoir dissolvant et destructurant, l'opinion publique israélienne peut, si elle le veut, jeter un regard passablement critique sur les récits bibliques.
    De Genèse 37 à la fin de ce même livre, au chapitre 50, c'est le judaïsme de l'exil, de la diaspora qui envoie une carte postale de la diaspora avec le message suivant: même hors d'Israël, on peut vivre selon les coutumes de la Judée et faire une très belle carrière.

    Cela n'est pas sans rappeler l'épisode d'Esther qui vivait elle aussi en Diaspora et a réussi. Mais est elle restée une vraie judéenne? On s'interroge.

  • Dans les rues et les marchés d'Israël

    Scènes de la vie quotidienne: sur le marché de Natanya, regorgeant de victuailles, de fruits et de légumes, la voix des vendeurs à la criée se fait stridente. On vante la qualité et la modicité du prix des tomates. Le parfum magique de la menthe fraîche de mon enfance me rappelle des choses inexprimables. Les vieilles dames observent une attitude empreinte de dignité et de circonspection. Auucune ne parle hébreu, mais russe et tout le monde comprend. Je m'éloigne un peu pour aller rejoindre Da qui achète des pitot et des gâteaux chez Malka, dit le roi de la pita. Et j'entends un client qui dit à un vendeur, mais arrête donc, tu essaies de m'embrouiller; à quoi l'autre répond, ici pas d'embrouille, mais si tu veux des embrouilles, va donc à la Kenését. Unique!

  • V. Poutine et l'effondrement de l'économie russe

     

     

    Vladimir Poutine et l’effondrement de l’économie russe

    C’est bien la une du journal Le Monde que je n’ai pas encore eu le temps de lire, mais il est évident que ce n’est une hyperbole : Poutine a largement surestimé ses forces et gravement sous-estimé la portée des sanctions occidentales. Et la baisse du prix du pétrole n’a rien arrangé : cela aussi, le nouveau tsar du Kremlin ne l’avait pas imaginé. Certes, les finances russes se portent plutôt et les réserves en devises étrangères sont énormes. Mais nulle économie ne peut survivre à une hémorragie durable. C’est ce que doit ruminer le maître du Kremlin qui voit ses concitoyens se précipiter dans les bureaux de change pour se débarrasser de leurs roubles. Les prix augmentent et ceux des citoyens russes qui doivent rembourser des crédits voient leurs obligations s’envoler et ne pourront plus faire face. Même la banque centrale a beau relever ses taux d’intérêt, elle ne pourra pas tenir à la longue. On peut dire que pour une fois B. Obama n’a pas faibli et les sanctions font mal quand on les applique. Les Iraniens, fortement atteints par les sanctions, méditent la leçon depuis longtemps, déjà. Lorsque l’Europe et les USA s’allient, les résultats ne se font pas attendre. Et dans le cas de Vladimir Poutine,  il lui faudra bien un jour rendre la Crimée et cesser de soutenir les séparatistes de l’est de l’Ukraine. On n’ignore pas que c’est Kroutchow qui avait  attribué la Crimée à l’Ukraine, il demeure que Poutine a modifié par la force les frontières héritées de la seconde guerre mondiale. En Europe, le leader russe n’a été précédé dans cet acte que par un seul homme, Adolf Hitler. La comparaison, le rapprochement ne sont pas très flatteurs. V. Poutine a lui-même contribué à son propre affaiblissement : il est évident que de puissants oligarques ne lui auront pas pardonné son aventurisme guerrier qui a attiré sur eux la foudre de l’Occident. On peut dire que ses jours à la tête du Kremlin sont compté. Les grandes fortunes russes se chercheront un meilleur protecteur de leurs intérêts.