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Vu de la place Victor-Hugo - Page 557

  • Les multiples conséquences de la défaite des Bleus au Brésil

    Les conséquences de la défaite des Bleus au Brésil

    En effet, ces conséquences sont de différentes natures. Elles vont de l'amélioration de l'opinion qu'on a des joueurs à des répercussions sur la politique intérieure en France:

    a) L'équipe de France jadis critiqué de manière acerbe tant par les pouvoirs publics que par les Français a refait son retard et jouit désormais d'une belle aura aux yeux de l'opinion, en dépit de ce coup d'arrêt que l'Allemagne vient de lui asséner. Mais tant les joueurs que leur entraîneur n'ont pas démérité et repartent la tête haute. Ils se sont bien conduits, bien battus mais n'avaient pas le niveau face à une Mannschaft infiniment supérieur en qualité, en efficacité et surtout en technicité.

    b) au plan de la main mise insupportable de ce mondial sur toute l'information, la conséquence la plus positive est que les philistins de la culture et les spécialistes de football qui tiennent des discours d'analphabètes depuis des semaines, encombrant injustement les écrans de télévision, vont enfin rejoindre l'obscurité qu'ils n'auraient jamais dû quitter. C'est déjà ça. Car cela devenait insupportable.

    b)la défaite face à l'Allemagne est symbolique. Certes, ce grand pays voisin est notre notre ami, notre allié et nous entretenons avec lui de multiples elations. Mais au regard du symbole et de l'allégorie, c'est aussi, un peu, le défaite de François Hollande face à Angela Merkel. L'actuel chef de l'Etat tente désespérément de s'organiser avec d'autres pays du sud de l'Europe face à une chancelière championne de la rigueur et des équilibres budgétaires. Mais là encore sans succès. C'est un symbole: même l'Italie à laquelle le chef de l'état français tente de s'allier a vu son éqquipe rentrer bredouille, chez elle, alors que l'Allemagne tient le haut du pavé et va aller en demi finale contre le Brséil. Peut-même viendra-t-elle; comme jadis.

    d) les conséquences politiques sont encore plus déterminantes et auront des répercussions de longe durée. il est de notoriété publique que François Hollande espérait une meilleure performance de l'équipe des Bleus afin de pouvoir annoncer enfin une bonne nouvelle aux Français. Comme sur le front du chômage, cet espoir s'est fracassé sur des faits têtus. Le président aurait alors pu stimuler une reprise d'optimisme, mettant du baume au cœur des Français, qui en ont bien besoin. En lieu et place de cela, il devra compter avec une population durement frappée par le chômage, ponctionnée par les impôts du mois de septembre et abordant la rentrée avec morosité.

    En conclusion, jamais le pays n'avait connu un horizon si intégralement bouché au point que certains n'hsient plus à évoquer la possibilité d'une dissolution de l'Assemblée puisque la majorité qui s'y trouve ne reflète plus le réel rapport de forces dans l'opinion.

    Cette hypothèse est moins chimérique que celle d'un départ de l'actuel chef de l'Etat. En revanche, dans un cas comme dans l'autre, une nouvelle candidature pour 2017 semble fortement compromise. Même aix yeux du PS. Si l'on fit une analyse froide et factuelle, il semble plutôt que deux hommes ont des chances de devenir l'un ou l'autre, candidats du Ps: le premier est le chef du gouvernement et le second ministre de l'économie..

  • Le cas Sarkozy et la justice

    Le cas Sarjozy et la justice

    Vous connaissez la France et les Français: ce sont des spécialistes de l'exception à la règle. Tous professent l'égalité universelle des citoyens devant la loi, mais tous admettent de multiples exceptions. C'est exactement ce qui vient de se passer avec cette saga politico-judiciaire de ces derniers jours.

    Je commencerai par dire ce qu'un homme aussi pénétrant que Winston Churchill avait dit au jusiet de la justice: dès qu'un homme a conscience que la justice est absente ou qu'elle tourne délibérément le dos à l'éuité, les poignards sortent de leur gaîne.. En termes imagés, c'est ce qui se passe aujourd'hui.

    Certes, l'institution judiciaire est ) placer au-dessus de tout, mais les juges le sont ils aussi? Les juges sont ils des citoyens comme les autres, avec des préférences politiques, des demandes socio-économiques à faire valoir où doivent ils, au contraire, dans l'exercice de leurs fonctions, être des âmes désincarnées, rendant la justice en pensant aux réalités éthériques du monde supérieur de la vérité. En somme, si l'on voulait cela, il faudrait admettre un nouveau dogme, celui de l'infaillibilité judiciaire.

    Et ce n'est pas faire injure aux magistrats de ce pays et d'ailleurs, que de dire que nous en sommes loin. Le cas Sarkozy n'est pas un cas comme les autres, de même que trois bouts d'étoffe de couleur, respectivement, bleure blanche et rrouge ne forment pas le drapeau tricolore pour lequel des millions d'hommes sont morts ou se sont battus… C'est un SYMBOLE. Et on ne touche pas aux symboles. En clair, un ancien président de la République n'est pas un justiciable comme les autres, la preuve c'est qu'après son mandat, il continue à bénéficier d'un bureau avec des fonctionnaires pour son secrétariat, d'une voiture avec chauffeur et gardes du corps.

    Les Français sont les donc les rois de l'exception à la règle, et pourtant ils adirent les règles. Cela vient de René Descartes.

    Jamais les juges n'auraient dû demander aux policiers d'interroger NS pendant 14 heures, jamais on n'auraiut dû lui signifier sa mise en examen peu avant trois heures du matin. Jamais les autorités n'auraient dû parler publiquement de dossier.

    Pourtant, c'est tout le contraire qui a été fait. Et désormais le feuilleton de l'été sera formé par cette affaire. Tous les amis juristes que j'ai consultés, de droite comme de gauche, retiennent que le dossier contre NS ne contient pas de preuves tranchantes et que cette mise en examen risque fort d'être annule.

    Alors, pourquoi toute ce tintamarre? La France y a perdu de sa dignité. Il faut faire très attention car cette affaire a créé un précédent dont j'espère que personne n'osera se prévaloir lors d'une alternance.

  • Israël et le Hamas: une vengeance?

    La découverte du corps inanimé d'un adolescent palestinien dans une forpet près de Jérusalem.

    Si la piste d'extêrmistes israéliens devait s'avérer, ce serait terrible. Peu importe que les médias se soient  tus après le rapt et l'assassinat froidement de trois adolescents juifs par des terroristes arabes. Je ne dirais pas que ce déséquilibre dans le traitement de l'événement me choque, je dirais simplement que je ne veux entrer dans cette comptabilité macabre du genre ils en ont trois, les autres n'en tué qu'un seul, etc.. Non, on ne veut pas de ce genre de comparaison. Le conflit entre ces deux parties est très ancien et ne réglera pas de sitôt. C'est un fait, ce n'est qu'un constat.

    Mais la haine est là, et ne recule devant rien. La couverture par les médias m'a inspiré une petite réflexion qui montre combien les belligérants se sont éloignés, par la force des choses, des principes fondamentaux. D'abord, le rapt d'enfants, d'adolescents montre bien que c'est une guerre totale qui commence, même si les Palestiniens n'en sont pas à leur coup d'essai: souvenez vous du acr des enfants de Ma'alot attaqué par des terroristes et qui fit de nombreuses victimes parmi des écoliers.

    Mais parlons de l'idée de vengeance et de ses implications. Vous savez qu'il existe dans la Tora des commandements positifs (mitswat assé) et des commandements négatifs. Dans le premier cas on est tenu d faire, et dans le second on est tenu de s'abstenir. Or le commandement positif est croissez et multipliez vous, tandis que le premier commandement négatif de cette même Tora est: tu ne te vengeras pas et tu n'exerceras pas de représailles. C'est le premier point.
    Mais dans cette Tora on trouve aussi dans le livre de l'exode la fameuse règle d'œil pour œil, dent pour ent, qui fut mal interprétée comme étant la la loi du talion (lex talionis). Les sages du Talmud ont eu beau expliquer qu'on n'avaiat jamais commandé de crever l'œil de quelqu'un ni de lui arracher la mâchoire, mais que tous les hommes avaient la même valeur devant la loi, qu'il étaient égaux devant la loi et qu'on ne pouvait dire que le sang de cet homme était plus rouge que celui d'aun autre (c'est la métaphore utilisée par le Talmud.

    Mais voila, la Tora évolue dans un univers où règne ou doit régner un ordre éthique universel. Ce n'est pas exactement le monde où nous vivons et où d'autres lois sont en vigueur.

    Ce qui veut dire que quand Israël est virtime d'un attentat ou d'un tir de missiles, Tsahal réagit immédiatement, même si, en l'occurrence il semble attendre par tactique.

    Les Evangiles font dire à Jésus qu'il faut tendre la joue gauche… Mais tout de même! Aucun Etat, pas même chrétien, n'adopte une telle règle. Ce serait là un pacifisme bêlant qui équivaudrait à une disparition pure et simple.

    Alors que faire? Franchement, je ne sais pas. Même des négociations de paix n'y chngeraient rien, même un partage de territoires ne règlerait pas le conflit

    Pourtant, il existe d'incontestables évidences historiques: la monarchie davidique unifiée remonte à 1040-970 pour Jérusalem et le pays d'Israël. Cela remonte donc à exactement 3054 ans. C'est un vrai bail.