Les conséquences de la défaite des Bleus au Brésil
En effet, ces conséquences sont de différentes natures. Elles vont de l'amélioration de l'opinion qu'on a des joueurs à des répercussions sur la politique intérieure en France:
a) L'équipe de France jadis critiqué de manière acerbe tant par les pouvoirs publics que par les Français a refait son retard et jouit désormais d'une belle aura aux yeux de l'opinion, en dépit de ce coup d'arrêt que l'Allemagne vient de lui asséner. Mais tant les joueurs que leur entraîneur n'ont pas démérité et repartent la tête haute. Ils se sont bien conduits, bien battus mais n'avaient pas le niveau face à une Mannschaft infiniment supérieur en qualité, en efficacité et surtout en technicité.
b) au plan de la main mise insupportable de ce mondial sur toute l'information, la conséquence la plus positive est que les philistins de la culture et les spécialistes de football qui tiennent des discours d'analphabètes depuis des semaines, encombrant injustement les écrans de télévision, vont enfin rejoindre l'obscurité qu'ils n'auraient jamais dû quitter. C'est déjà ça. Car cela devenait insupportable.
b)la défaite face à l'Allemagne est symbolique. Certes, ce grand pays voisin est notre notre ami, notre allié et nous entretenons avec lui de multiples elations. Mais au regard du symbole et de l'allégorie, c'est aussi, un peu, le défaite de François Hollande face à Angela Merkel. L'actuel chef de l'Etat tente désespérément de s'organiser avec d'autres pays du sud de l'Europe face à une chancelière championne de la rigueur et des équilibres budgétaires. Mais là encore sans succès. C'est un symbole: même l'Italie à laquelle le chef de l'état français tente de s'allier a vu son éqquipe rentrer bredouille, chez elle, alors que l'Allemagne tient le haut du pavé et va aller en demi finale contre le Brséil. Peut-même viendra-t-elle; comme jadis.
d) les conséquences politiques sont encore plus déterminantes et auront des répercussions de longe durée. il est de notoriété publique que François Hollande espérait une meilleure performance de l'équipe des Bleus afin de pouvoir annoncer enfin une bonne nouvelle aux Français. Comme sur le front du chômage, cet espoir s'est fracassé sur des faits têtus. Le président aurait alors pu stimuler une reprise d'optimisme, mettant du baume au cœur des Français, qui en ont bien besoin. En lieu et place de cela, il devra compter avec une population durement frappée par le chômage, ponctionnée par les impôts du mois de septembre et abordant la rentrée avec morosité.
En conclusion, jamais le pays n'avait connu un horizon si intégralement bouché au point que certains n'hsient plus à évoquer la possibilité d'une dissolution de l'Assemblée puisque la majorité qui s'y trouve ne reflète plus le réel rapport de forces dans l'opinion.
Cette hypothèse est moins chimérique que celle d'un départ de l'actuel chef de l'Etat. En revanche, dans un cas comme dans l'autre, une nouvelle candidature pour 2017 semble fortement compromise. Même aix yeux du PS. Si l'on fit une analyse froide et factuelle, il semble plutôt que deux hommes ont des chances de devenir l'un ou l'autre, candidats du Ps: le premier est le chef du gouvernement et le second ministre de l'économie..