L’attentat d’hier à Beyrouth contre un membre de l’opposition
Pourquoi donc le Liban ne sera t il jamais épargné ? On disait depuis quelque temps déjà que la déflagration syrienne ne manquera pas de s’étendre au Liban. Et c’est désormais le cas. Il y a les réfugiés syriens qui viennent chercher aide et assistance dans le pays du Cèdre. Il y eut aussi, hélas, les troubles qui ont secoué la ville de Tripoli. Aujourd’hui c’est Beyrouth qui est à nouveau frappée…
Les auteurs de ce terrible attentat qui a coûté la vie à un important conseiller de Saad Hariri sp,y facilement identifiables. Tout le monde les connaît et pourtant ils jouissent d’une impunité totale. Ils sont condamnés à agir car ils luttent pour leur survie. Et ils savent que le chaudron libanais ne se calmera pas de sitôt.
Qui gouverne aujourd’hui ce pays ? On se le demande. Pourquoi n y a t il pas des élections ? On se le demande aussi. Mais on sait très bien qui se livre à de l’obstruction.
En fait, le Liban doit reconquérir sa souveraineté nationale. De l’intérieur. La question qui se pose est : comment ? La structure même confessionnelle de ce pays est un obstacle. On se souvient que durant la guerre civile, l’armée s’était disloquée, les chrétiens allant vers les leurs et les musulmans en firent autant de leur côté. Ce n’est plus un pays, une nation, mais une mosaïque de groupes et d’ethnies.
Depuis quelques années, c’est une puissance étrangère qui ranime le chaudron libanais et échappe à tout contrôle car allié local dispose des complicités au plus haut nouveau. Quiconque représente un danger est immanquablement neutralisé.
C’est bienc e qui s’est passé il y a deux jours. Et c’est triste