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Vu de la place Victor-Hugo - Page 661

  • Silvio Berlusconi en prison?

    Berlusconi en prison? C'est bien peu probable. Au fond, cet homme ressemble étrangement au génie de son peuple dont il incarne tant les bons que les mauvais côtés. Sa condamnation par la cour de cassation est elle-même un ambiguë puisqu'elle ne tranche pas vraiment; en effet, elle renvoie à une autre instance la question de savoir si'l faut condamner l'ancien président du conseil à l'inéligibilité ou pas, ce qui laisse la porte ouverte à une résurrection d'un homme qui renaît constamment de ses cendres. Au fond, il est comme l'Italien moyen qui n'en fait qu'à sa tête, brocarde et l'Etat et les administrations, aime la bonne chère, les femmes, fraude volontiers et trouve tout cela normal. Au plan sentimental, l'Italien moyen incarne le latin lover dont raffolent certaines américaines élevées dans un puritanisme d'un autre âge… En raison de son âge, il est peu probable que le cavaliere revienne aux premières loges mais rien ne lui interdit de tirer les ficelles en coulisse: il dispose toujours du nerf de la guerre, peut exercer des pressions sur qui il veut et n'a peur de rien. Quelle philosophie tirer de tout cela? Une réflexion que faisait François Mitterrand lorsque les Français se plaignaient du monde politique: nous sommes comme vous, répondit-il aux protesta ires, vous avez les hommes politiques que vous méritez. C'est très habile comme réponse, vous renvoyez dos à dos les protestataires et leurs propres contradictions, mais au plan moral, c'est quoi? ◊

  • Retour au clame en Egypte?

    Retour à la normae sur les bords du Nil?

    Vendredi sera la journée test pour déterminer sir les militairesq qui ont naturellement vocation à diriger le pays ont réellement gagné leur pari. Pourquoi les militaires? POur la bonne raison que c'est l'épine dorsale du pay, l'unique corps oganisé, constitué et  discipliné et que même le budget de l'armée n'est pas sérieusement discuté par le parlement. Les militaires se gèrent eux-même et subsidiairement gèrent aussi l'ensemble du pays.

    Les partisans du président déchu Mohammed Morsi gênent considérablement la bonne marche du pays, l'activité économique et l'ordre public. Des centaines de plaintes ont été déposées contre leur attroupements illicites et les riverains de ces camps imprvisés ne peuvent plus mener une vie normale. Tous ceux qui connaissent le Caire (dont je ne suis pas) vous le diront: les embouteillages monstres obstruent la ville et les défilés, les manifestations et les attroupements en sont la cause.

    Enfin, les militaires ont besoin de prouver à la face du monde qu'ils contrôlent la situation. Ils sont docn chargé la police de faire le travail qui consiste à renvoyer les manifestants dans leurs floyers. Le problème est que la police a gardé des habitudes de l'ancien régime et ne lésinera pas sur les moyens pour rétablir l'ordre public. Or, ce sont justement les brutalités policières qui font problème…

    Les USA mais aussi l'Europe sont un peu embarrassés: d'un côté, tout le monde pousse un soupir de soulagement en voyant l'islamisme s'effondrer comme un château de cartes, de l'autre on ne peut pas assister les brase croisés à la chute d'un président (soi-disant) démocratiement élu… D'où ces navettes au Caire avec demandes d'entretiens avec M. Morsi de la part de l'Occident.

    Récemment, le journal Le Monde qui est loin d'être un suppot de la droite consacrait cinq pages intérieures pour expliquer que l'islamisme , cela ne marchait pas et que l'éelction des islamistes partout ailleurs était un malentendu de la part de peuples soumis à l'oppression, tant en Egypte qu'en Tunisie.

    Il faut donc souhaiter que les choses retrouvent leur déroulement normal, mais surtout sans effusion de sang. Cela retarderait la cicatrisation des blessures et créerait un fossé au sein de la société égyptienne. Les militaires ne reviendront pas en arrière, ils sont procédé à des arrestations et organisent des procès contre les islamistes et contre M. Morsi lui-même.

    Je me demande quels sentiments éprouve le vieux Raïs, jeté dans une cellule médicalisée d'une prison militaire. Au fond, ce sont les hommes qu'il a nommés et promus qui reprennent la main. Il a été traîné devant un tribunal et moins de deux ans plus tard, c'est son tombeur qui va se retrouver devant ses juges…

    Quel retournement de situation!

  • Le marasme économique au cœur des vacances

    La marasme économique au cœur des vacances

     

    On parle souvent du moral, du mauvais moral des Suisses et des Français au cœur de l'été, mais comment faire pour qu'il en soit autrement? Comment voulez vous que les gens paetent en vacances, l'oeil insouciant et le cœur léger, alors qu'ils savent que les entreprises dégraissent, que les grandes compagnies nationales comme Aur France se préparent à licencier des milliers de leurs salariés?

    La crise est devenue un état pérenne, une sorte de maladie chro,ique, une affection de longue durée dont sont atteintes les personnes âgées. L'Euroepe est-elle devenue une vieille personne? Tout porte à le croire. Et comme s'effectuera la réjuvénation? Nul ne le sait.

    Si l'on ajoute à cela les caprices de la météo, on se rend bien compte qu'il est difficile de remonter la pente. Si vous aviez cette ornade de samedi dernier ici en Normandie, vous auriez compris de quoi je parle. Ces hauts et ces bas, ces variations climatiques ajoutées aux incertitudes économiques génèrent un climat interne qui n'arrange pas les choses.

    Et toujours la même question: comment en sommes nous arrivés là? Je crois que les classes politiques dans les pays d'Europe ont failli. Elle n'ont rien vu venir ou tout simplement elles ont craint de dire la vérité aux populations de peur que celle-si ne se retournent contre elles et ne les renvoient à leurs chères études...

    Il fuadra bien trouver une solution mais j'ignore laquelle. Les élites doivent elles aussi se remettre en question. Mais cela fait bien longtemps qu'on le dit. Et rien ne se fait.