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Vu de la place Victor-Hugo - Page 659

  • L'Egypte, encore l'Egypte

    L'Egypte; e,core l'Egypte…

    Que va-t-il se passer dans les tout prochains jours au Caire? L'armée va-t-elle mettre ses plans d'évacuation des places occupées par les pro Morsi, à exécution? Elle n'aura pas d'autre choix. Elle a affaire à des gens qui sont déterminés et qui, quoiqu'on en pense sont formellement dans leur bon droit car leur président avait été élu… Certes, il menait le pays à la ruine, était visiblement incompétent et ne faidait rien sinon aggarver le fossé entre les Frères musulmans et l'immense majorité de la population… Mais il était le président.

    L'armée ne peut pas ne pas agir car elle perdrait alors sa crédibilité et il faut bien comprendre que dans ces pays émergents démocratiquement il n'existe pas encore d'opinion publique, et seules les méthodes autoritaires marchent. Si l'armée ne mettait pas ses menaces à exécution, elle serait encore plus fortement contestée.
    Ce qu'il faut espérer, c'est qu'elle puisse et veuille éviter un recours excessif à la force. Il

    Enfin, l'Egypte ne peut plus se permettre de vivre ainsi au ralenti: on a vu à la télévision des hommes et des femmes, pas nécessairement anti-Morsi, dire leur peine à joindre les deux bouts, àfaire les achats nécessaires pour célébrer leur fête religieuse. Bref, le pays doit se remettre au travail: comment voulez vous le faire avec des milliers de gens qui bloqent les places, provoquent des embouteillages monstrueux, etc…

    L'zrmée devra donc agir mais cela comporte un risque: éloigner ou contraindrement à la rconciation les représentants d'autres partis politiques modérés. Et dans ce cas, le pire, ce serait un retour à la case départ: un pouvoir militaire.

    Les Egyptiens l'accepteront-ils? C'est là toute la question. Mais ce sera dur.

  • La fermeture des ambassades US dans les pays arabes: mesure sérieuse ou coup de bluff?

     

    La fermetude des ambassades américaines dans les pays arabes : mesure sérieuse  ou coup de bluff ?

    Cela pourrait paraître paradoxal, voire même provoquant de parler ainsi, mais des voix de plus en plus nombreuses se font entendre pour dire que derrière cette mesure si fortement médiatisée se cache peut-être un petit calcul de politique intérieure : faire oublier la terrible bévue de la CIA et du département d’Etat à Benghazi qui a culminé avec la mort violente de diplomates américains sur place, dont l’ambassadeur en personne. On se souvient que les commissions du Congrès avaient exigé l’audition (on pourrait presque dire : la comparution) de la secrétaire d’Etat et il ne semble pas que l’affaire se soit arrêté là. Des questions demeurent posées, notamment concernant les appels au secours des diplomates assiégés et poursuivis par leurs assaillants jusqu’à l’issue fatale…

    Il y a cette affaire et il y a aussi l’affaire Snowdon car rappelez vous que les interceptions de communications téléphoniques entre le chef d’al quaida et son correspondant sur place au Yémen sont à la base de tout ce tintamarre : or, c’est précisément ce mode de surveillance et d’interception sur les ondes que dénonçait l’ancien salarié des services secrets, lequel entendait donner l’alerte à l’opinion publique de tout le pays : attention, citoyens américains, on viole vos droits fondamentaux au nom de la lutte contre le terrorisme.… etc

    En disant que c’est par ce biais si injustement décrié et attaqué aujourd’hui, même au plan international, puisque tous les pays, mêmes les alliés et les amis, étaient écoutés, que l’on peut éviter ou prévenir des attentats sanglants, l’administration Obama qui ne brille vraiment pas par son intelligente gestion de ces affaires, a voulu faire pièce aux critiques et plaider subtilement sa cause auprès de ses alliés de par le monde et au sein aussi de sa propre opinion publique.

    D’où ce battage médiatique qui mobilise toute l’attention : regarder simplement CNN et vous comprendrez. L’administration Obama a donc voulu probablement allumer un contre-feu, docilement suivi par une bonne partie des puissances occidentales.

    Je ne dis pas que l’affaire a été montée de toutes pièces, je dis simplement qu’elle coïncide bizarrement avec des embarras de plus en plus grands de la présente administration US.

    Si vous ajoutez à ce cocktail le jugement de ce major américain d’origine proche orientale, psychiatre de l’armée, qui a assassiné 13 de ses collègues, peu de temps avant de partir avec son régiment en Afghanistan, vous parachevez le tableau : les USA sont une forteresse assiégée et même à l’intérieur il y a des terroristes en sommeil qui n’attendent qu’un signal pour frapper…

    Comprenez moi bien : pourquoi fermer ponctuellement tant d’ambassades dans 22 pays musulmans alors que l’on sait pertinemment bien qu’al-quaida peut frapper plus tard, une fois qu’on ne s’y attend plus ? La lutte contre le terrorisme depuis le 11 septembre 2001 est constante et on n’ a pas eu besoin de fermer les légations étrangères…

    Certes, les USA ont dû avoir des indices concordants sur des actions qui se préparent, suite notamment à la neutralisation de chefs terroristes yéménites à l’aide drones, mais on se pose malgré tout des questions.

    En tout état de cause, il faut féliciter les USA pour leur engagement sans faille contre ce fléau principal de notre temps : le terrorisme. Il faut aussi les créditer de bonne volonté pour ce qu’ils font en Egypte où ils tentent de rapprocher les points de vues.

  • La Tunisie: retour en arrière?

    La Tuniisie, retour en arrière?

    Sans croire au fameux printemps arabe qui n'a existé en tant que tel que dans l'esprit un peu superficiel de quelques journalistes occidentaux en mal de comparaison malvenue, je note que ces soulévements sociaux qui ont secoué ce monde islmaique de la Tunisie à l'Egypte en passant par la Libye commence à prendre une tournure imprévue: je veux dire que les gens se rendent enfin compte que l'islmaiste , cela ne marche pas ni ne peut marcher. Et l'exemple le plus éloquent est livrée par la petite Tunisie où les choses vont plus mal que du temps de Ben Ali et où les citoyens réclament la chute du gouvernement et la dissolution de l'assemblée élue.

    Incroyable: j'ai même entendu ce matin l'islmaiste R. Ghannouchi dire du bout des lèvres que si le peuple voulait uen référendum (Istifta) eh bien, il n'avait rien contre… Certes, le vieux militant islmaiste en a vu d'autres et pense peut-être qu'il le gagnera ce référendum, mais tout de même le fait qu'il tienne ce discours alors qu'il y a tout juste trois mois, il disait autre chose, est la preuve que la terre tremble sous ses pieds…

    Comment en sommes nous arrivés la? Les islmaistes auraient pu ahir comme n'importe quel autre parti ayant gagné les léections. Il aurait dû réorganiser l'économie, installer la démocratie et les choses auraient suivi leur cours naturel. Mais non, c'est l'idéologie qui a pris le pas sur tout le reste. La suite, nous la connaissons: le peuple s'est dressé contre la dictature et est vent débout contre les islmaistes. Il est dommage qu'on ait dû en passer par là.

    Cette Tunsie que tout le monde aimait, où chaque famille (même juive , même israélienne) aimait à passer ses vacances sous le soleil, est aujourd'hui désertée par ses anciens admirateurs...

    Vous vous demandez pourquoi?