François Fillon s'affranchit enfin d'une pesante tutelle
Ceux qui ont suivi ces cinq années de quais-cohabitation entre les deux anciens amis, l'ex président et l'ex premier ministre se souviennent des maux de dos de Fr Fillon, sans cesse écrésé, oppressé par Nicolas Sarkozy qui n'avait pas hésité à le traiter de simple collaborateur alors qu'il était le premier ministred e la France.
Aujourd'hui, Fr Fillon prend en quelque sorte sa revanche: il renvoie publiquement son ex patron vers ses échecs, ses outrances et peut-être même ses turpitudes. Dans la forme, c'était assez inattendu. Même si des questions se posent: fallait il prendre le départ dès à présent? Et s'il y avait des primaires, ne sont elles pas courues d'avance? Je veux dire, N.S. n'est il pas quasi asssuré de les remporter, tant son renom dans son parti et bien au dela est grand?
La politique est bien complexe. Ce qui frappe l'opbservateur impartial, c'est l'absence de sagesse dans toute compétition politique, un peu comme si les cnadiats révélaient le côté grand fauve solitaire qui gît au fond d'eux-mêmes. Ce côté qui consiste à ne croire qu'en soi et à focaliser toute son énergie, tout son être sur un seul objectif: remporter la bataille électorale.
Ici il ne reste plus le moindre espace pour la recherche de la vérité. On me rétorquera que ce sont là des réflexions de doux rêveur, un peu comme le roi David passe pour le doux Psalmiste d'Israël alors qu'il était un homme avide de pouvoir et prêt à tout pour le conquérir.
Curieux aspect de la nature humaine. Ces hommes qui aspirent à gouverner les autres se comportent généralement comme des animaux (au sens d'Aristote), peu enclins à jouer les seconds rôles… La recherche du pouvoir est un long chemin semé d'embûches. Mais, en dépit du respect pour les hommes et les hautes fonctions auxquelles ils aspirent, on s'étonne de cette fébrilité.
J'ai eu récemment l'occasion d'approcher de très près un ancien président de la république. C'est curieux de constater qu'ils sont comme nous, exactement comme nous. N'échappant pas aux outrages du temps……