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Vu de la place Victor-Hugo - Page 669

  • Nicolas Sarkozy, le retour?

     

    Nicolas Sarkozy, le retour ?

     

     

     

    La politique intérieure française recèle toujours des rebondissements dont elle détient le mystère. C’est ce que nous avons pu vivre en cette fin de semaine depuis que le Conseil constitutionnel a jugé bon de rejeter les comptes de campagne de l’ancien président.

     

     

     

    La tradition veut que l’on ne critique pas les décisions de cette instance suprême qui dit le droit. Mais sans en discuter les décisions, on peut toutefois en apprécier, positivement ou négativement, les conséquences. Et en l’occurrence, c’est tout l’avenir d’un parti d’opposition, et donc de la démocratie en France qui est remis en question. L’UMP, car c’est d’elle qu’il s’agit, doit trouver plus de 11 millions d’euros et ne peut faire appel à de généreux donateurs (patrons du Cac 40 ou autre) puisque le financement des partis politiques est sérieusement et sévèrement encadré..  Il faut donc se tourner vers les dons des particuliers qui ne peuvent pas donner plus de 7500 €… Vous voyez où en est la situation.

     

     

     

    Et c’est dans ce contexte qu’intervient le début du retour de Nicolas Sarkozy qui a été la cible déclarée ou non de tant d’attaques. En effet, on ne compte plus les affaires (au mauvais sens du terme) dans lesquelles il serait impliqué. Je ne sais qu’en penser, mais tout de même cela me paraît un peu exagéré : de l’affaire Tapie au rejet des comptes de campagne on relève une série de choses qui évoquent fâcheusement le règlement de comptes. Pourquoi s’acharner ainsi sur un homme qui a, certes, gouverné comme il a cru bon de gouverner, mais qui n’est pas plus critiquable qu’un autre ? Le résultat est qu’il veut aujourd’hui accélérer son retour sur la place publique, ce qui va rendre la vie politique française encore plus rude. Et cette victimisation va plaider en sa faveur.

     

     

     

    Dans ce pays, on passe d’une campagne électorale à l’autre, dès qu’une consultation électorale s’achève, les gens pensent à la suivante. Au plan de la sérénité de la vie nationale, ce n’est vraiment pas l’idéal…

     

     

     

    Le peuple français a la faculté d’opter pour l’alternance pour peu qu’il en décide. Ce fut le cas pour l’UMP, c’est aujourd’hui le cas pour le PS et qui sait ce que demain nous réserve ? Eu raison de la situation économique, il est presque certain que les prochaines échéances électorales (européennes et municipales) seront désastreuses pour le pouvoir en place. Et ce ne sera pas fini car il y a la fameuse loi des deux ans, terme auquel les Français manifestent parfois de manière terrible, leur impatience.

     

     

     

    Parfois, je me demande si nous sommes, nous les êtres humains, maîtres des échéances et si les mouvements du balancier de l’Histoire ne sont pas dictés par quelqu’un d’autre, par une sorte d’intelligence cosmique qui digère des milliards de données et en fait ce qu’elle veut bien en faire… Aucun ordinateur au monde peut se mesurer à elle. Des causes, à l’infini, s’enchaînent les unes aux autres et génèrent ce que nous nommons l’actualité ou les événements. Une sorte de puissance cosmique, nommée Dieu ou la Providence ou tout simplement (ce qui est pire) le hasard, qui fait que tel ou tel autre est entraîné à agir comme il agit provoquant des effets dont ignore tout. Qui est le maître de l’Histoire ?

     

     

     

    Partant, la prudence va de soi. Il ne faudrait pas que des actes inconsidérés portent en eux le contraire de ce qu’on en escompte. La vie politique est ce qu’elle est, faite d’affrontements incessants et meurtrissants.

     

     

     

    Heureusement, il y a la fête de la rose, et depuis peu celle de la violette…

     

  • Les généraux égyptiens, la démocratie et les USA

     On se demande comment qualifier la demande de M. Obama de traiter correctement le président déchu  Morsi, celui là même sur lequel les USA avaient misé afin de sauver leurs bonnes relations avec le pays du Nil. Naïveté, cynisme qui se fait passer pour de l'amitié compatissante? On s'interroge. Ceux qui ont sacrifié Moubarak sans ciller n'ont jamais demand s'il se sentait dans sa cellule médicalisée, lui qui les avait servi une bonne trentaine d'années… N'y voyez pas la moindre pointe d'anti américanisme, je fais partie des amis des USA mais les présidents US m'ont toujours sidéré (G.W. Busch excepté), lui au moins a su secoué les choses et aller de l'vant.

    C'est bien de veiller sur la démocratie, mais c'était tout le contraire de cela avec les Frères musulmans qui partent d'un postulat vici à la base: la religion est la panacée, c'est une erreur, il faut séparer les croyances de la politique et de l'économie, et c'est un croyant en D- qui l'écrit. Aueune théocratie n'a réussi, pas même celle du royuame de Judée.

    Si les généraux égyptiens dont j'ai toujours dit qu'ils tissaient leur toile en secret, sont intervenus, c'est contraints et forcés, il n y avaiy plus d'ordre public en Egypte, le président déchu a utilisé toute cette année à infiltrer la haute administration et il avait commencé à le faire avec les rangs de l'armée. On lui a dit stop brutalement.

    Tous reconnaissent que M. MOrsi n'avait pas de programme, sinon d'islamiser le pays qui est déjà musulman. Certes, la prière peut beaucoup, mais elle peut surtput faire tomber la pluie. Et bénir les récoltes, mais pour récolter il avait avoir semé. Et pour ce faitre il fait retrousser ses manches. D- ne l'a encore jamais fait pour nous.

    Souhaitons à ce beau pays qu'est l'Egypte de la paix, de l'espoir et enfin une prospérité tant méritée.

  • La chute de M. Morsi en Egypte; un précédent dangereux?

    La chute de M. Morsi créé t elle un précédenat inquiétant? Les juristes pointilleux se posent la question, ils n'est pas du tout certain qu'elle empêche les généraux égyptiens de dormir, eux qui ont déjà place l'ancien président et son équipe en résience surveillée, émis plus de 300 mandats d'arrêt contre les chefs des Frères musulmans et interdit à tant d'autres de quitter le territoire. Il se murmure même dans certains milieux que les militaires rassemblent des éléments pour intentter un procès contre l'ancien dirigeant déchu: gabegie économique, infiltration des rouages de l'Etat, nominations hasardeuses à la tête de la justice, incitantion ) la haine religieuse, bref toute une panoplie de mesures qui rappellent des souvenirs pas très agréables…

    Ne cherchons pas dans un pays arabo-musulman comme l'Egypte un pointillisme juridique qui fit parler par exemple un grand philosophe comme Kant des racines métaphysiques du droit: même si le monde n'existait pas, le droit aurait, lui, toutes les raisons d'exister.

    Les militaires, surtout ceux de ces pays ne s'embaarrassent pas de tels scrupules. Mais le cas de l'armée égyptienne elle a bien agi, avec intelligence et pondération. Pour des généraux, ils ont fair preuve de grande sagesse, j'ai presque envie de dire qu'ils ont illustré à merveille la phrase de Hegel, la patience du concept: on observe soigneusement une situation, on précède tous les autres acteurs en entrant dans leur atelier mental, prévoyant avant eux mêmes les mesures qu'ils vont prendre. Et une fois qu'on a établi le schéma de ce qui va se produire, on se prépare et on attend. Certains diront que c'est tout simplement de la stratégie... C'est possible.

    L'armée d'Egypte, seule et authentique maîtresse du pays, a laissé M. MOrsi faire ce qu'il voulait pendant un an, il a enfoncé encore plus le pays dans des difficimtés sans nom. Et après, elle a sifflé la fin de la partie.

    Ce n'est pas très constitutionnel, mais c'est ainsi dans ces régions du monde.

    Ajoutons un mot sur l'attitude des USA. Ce grand pays ami et allié ne comprend pas l'évolution des situations. Ceux qui analyseent le sens des propos de M. Obama devant la crise égyptienne en ressortent stupéfaits. M. Obama et ses conseillers sont obnubilés par un cauchemar: que la révolution islamique d'Iran fasse des émules, c'est la raison pour laquelle ils ont lâché le président Hosni Moubarak si vite.. Et ils se sont trompés une nouvelle fois, comme en Irak, comme en Afghanisatn/

    L'armée d'Egypte n'est pas une armée arabe comme une autre. Certes, c'est une armée, mais ses différentes guerres contre Israël  - toutes perdues, évidemment, l'ont aguerrie et lui ont donné une certaine maturité politique dont elle a su faire preuve durant toute l'année écoulé et surtout ces tout derniers jours.

    M. Morsi s'en mord les doigts. Mais il est trop tard. Il va avoir tout le temps de émditer sur l'intérêt qu'il y a à oublier son petit voisin fort et propère pour ne s'occuper que de son pays.