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Vu de la place Victor-Hugo - Page 692

  • Des enfants israéliens et palestiniens jouent au foot ball

    Une lueur d’espoir au Proche Orient : des nefants israéliens et palestiniens jouent au football

    Je m’apprêtais à vous parler ce matin de tout autre chose, de luttes partisanes, de démissions retentissantes, de critiques acerbes contre des projets de loi fort controversés, bref encore de choses qui ne vont pas et voici que BFM Tv passe un bref reportage où l’on pouvait voir un match de foot entre des jeunes d’Israël et de Palestine. Voilà enfin, avec la timide apparition du printemps, une lueur d’espoir, une raison d’espérer. Même l’Union Européenne suit ce projet de près et l’aide à se développer. Le reportage indiquait que le processus de paix était au point mort et qu’aucune des parties ne souhaitait faire évoluer sa position. Mais écouter ces enfants dire que l’affrontement sportif et amical entre leurs équipes les rapprochait les uns des autres fait vraiment chaud au cœur. Comme vous le savez, j’écoute chaque jour les chaînes satellitaires arabes et le discours (non pas des rédactions) mais des interviewés est hélas désespérant… Alors, entendre ces jeunes non encore contaminés par l’antisémitisme ni la haine d’Israël, parler de leurs voisins et jouer au football dans un terrain tout proche de Tel Aviv a quelque chose de réconfortant. Tout comme l’annonce que la popularité du Hamas à Gaza fond comme neige au soleil, au profit du pouvoir représenté à Ramallah par M. Mahmoud Abbas. Je me souviens d’un événement révélateur qui s’était produit il y a quelques années : une organisation humanitaire israélienne avait organisé une sortie d’une journée à Tel Aviv  pour un groupe d’enfants palestiniens. Au programme, tournée en autocar dans la région et déjeuner sur l’une des plages de Tel Aviv avec baignade et jeux (Volley ball, basket ball, etc…) Dans l’autobus du retour, un enfant palestinien demande au guide qui le ramène chez eux  si l’endroit où ils étaient et que les Israéliens appellent Tel Aviv était une nouvelle colonie en  territoire occupé…

  • Quelles sont les forces en présence en Syrie?

    Quelles sont les forces en présence en Syrie ?

    La dernière déclaration du groupe armé al nosra qui combat le gouvernement de Bachar el Assad plonge les observateurs dans une grande perplexité. En effet, ce groupe vient de faire publiquement allégeance à al-Quaida et l’on s’interroger sur l’opportunité de cette déclaration, voire même sur son authenticité.

    Ce groupe armé est l’un des mieux équipés et des  plus déterminés. Mais c’est aussi celui qui suscite le plus d’inquiétude car son idéologie est celle du terrorisme. Alors  pourquoi avoir fait cette annonce ? N’est ce pas une manière de peser indirectement sur la décision des Occidentaux de mieux armer les insurgés ? Et dans ce cas à qui profiterait l’indécision ou le refus des Occidentaux, si ce n’st au régime de Bachar ? C’est une façon de dire à l’Occident : prenez garde, vous réchauffer dans votre sein l’œuf du serpent, après vous aurez avec al-quaida des problèmes autrement plus importants qu’avec nous…

    En tout état de cause, il faut que ces massacres de civils s’arrêtent et l’Occident se doit de réagir.

  • Usages culturels de la Bible: conférence au lycée Janson de Sailly.

    Introduction :

    1.2.  Que signifie ce sujet ? Il s’agit de déterminer la place occupée par la littérature biblique, ses idées, ses tendances, ses valeurs et son éthique, dans notre culture, la culture française, et au delà, la culture européenne dans son ensemble.

    1.3.  On peut dire, d’emblée que l’histoire intellectuelle, celle des idées ou, comme disent les Allemands, l’histoire de l’esprit de (Geistesgeschichte) est indissociable des différents types de lecture de la Bible à travers les âges. A chaque époque sa Bible, on pourrait presque dire : d’une Bible à l’autre.

    1.4.  Toute la période médiévale avait de la Bible une lecture qui n’a rien à voir avec l’approche de l’époque de la Renaissance ou du siècle des Lumières. L’approche religieuse et fidéiste de Bossuet, l’évêque de Meaux qui fit saisir, par l »intermédiaire du lieutenant de police Monsieur de la Reynie, le bel ouvrage de l’oratorien Richard Silmon Histoire critique du vieux Testament, ne ressemble en rien à l’Histoire d’Israël d’Ernest Renan, qui fut temporairement chassé de sa chaire de professeur (d’hébreu et d’araméen) au Collège de France, à la suite d’une déclaration imprudente lors de sa leçon inaugurale. Il avait osé dire devant un parterre d’évêques et de prêtres, présents dans la salle : Jésus, cet homme admirable… alors que ces représentants de l’église catholique le considèrent de leur point de vue comme un Dieu…

    1.5.  Mais nous ne voulons pas nous cantonner au simple cadre des controverses ou des contestations religieuses. Certes, cela constitue un incontournable chapitre de l’histoire de la Bible dans la culture de notre continent, mais il y a aussi et surtout la reprise, sous une forme laïcisée et sécularisée, de thèmes bibliques qui gisent aux fondements mêmes de notre culture.

    1.5.1.1.        L’exposé aura donc deux grandes parties avec leurs subdivisions respectives : d’abord le cadre historique : comment la littérature biblique  a été étudiée et ensuite, ce que nos cultures modernes en ont tiré dans d’innombrables domaines, au point  que même la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen serait impensable sans référence au Décalogue biblique. Feu le Grand rabbin Jacob Kaplan, doyen de l’Institut, l’avait exposé devant ses collègues de l’académie des Sciences Morales et Politiques (Les sources bibliques de la Déclaration des droits de l’homme)

    1.5.1.2.        Je vais donc tracer le cadre historique et passer ensuite, dans la seconde partie, à l’absorption de quelques thèmes et idées bibliques par notre culture laïque, sécularisée et moderne.

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