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Vu de la place Victor-Hugo - Page 756

  • Marseille…

    Marseille…

    C’est assez incroyable d’entendre ce que dit le ministre de l’intérieur français, Manuel Walls sur la situation à Marseille, notamment dans les quartiers nord de cette cité phocéenne.  La drogue, l’insécurité, les assassinats à la AK 47, le désespoir des habitants qui souffrent, on se demande vraiment où on est.

     

    Mais ce qui est encore pire, ce sont les cas de corruptions, réels ou prétendus, de certains membres des forces de l’ordre. On a entendu sur BFV Tv, dans l’émission de Jean-Jacques Bourdin, un témoignage d’un membre des forces de l’ordre, dénoncer les arrangements de certains de ses collègues avec les trafiquants. C’est très grave, car ce serait une véritable gangrène de ceux qui sont chargés de faire respecter la loi et l’ordre.

     

    Mais redisons le avec force, il ne peut s’agir que de cas très isolés et qui ne touchent nullement l’ensemble qui reste majoritairement sain et fidèles aux valeurs de la République.

     

    Alors comment lutter efficacement contre cette installation de la criminalité au cœur même de cette ville dont Marcel Pagnol a chanté la beauté dans la littérature française et que tous les enfants ont appris à connaître ?

     

    Selon les élus et le ministre, il faut redonner un sens à cette population oubliée et négligée. Il faut veiller à la scolarisation des enfants qui sont enrôlés par les trafiquants de drogue, redonner du travail à leurs parents et ensuite procéder à un nettoyage par la police et les forces de sécurité. On n’y arrivera pas que par la persuasion, il faut aussi une répression sans pitié car, et le ministre l’a dit sans ambages ce matin, il y a quelques mois il n’a pas pu entrer dans une certaine cité sans que sa présence ne soit au préalable signalée par des guetteurs, postés aux coins stratégiques de cette même cité : c’est la définition même d’un territoire qui échappe aux lois de la République. En fait, une zone de non droit.

     

    Il faut que cela change. Faisons confiance aux autorités, mais il faut aller plus vite.

  • La situation en Irak est au bord de la guerre civile

    La situation en Irak est au bord de la guerre civile

     

    La situation dans pays de Saddam Hussein est très préoccupante. En une fin de semaine, près d’une dizaine d’attentats et pas moins d’une centaine de morts qui s’ajoutent aux  quatre cents du mois de ramadan, revendiqués par Al-Qaida. Cette flambée de violence s’explique certainement par la condamnation à mort du Vice président irakien en fuite al-Hachemi, accusé de meurtres.

     

    M. Nouri al-Maliki, l’actuel premier ministre chiite qui s’accroche au pouvoir  grâce à une coalition assez hétéroclite, bloque le système politique actuel et s’entête à donner à sa communauté une position dominante. Ce qui permet de penser que sa base ira en se  rétrécissant et que ses jours sont comptés. En outre, avoir poursuivi de sa vindicte al-Haché mi était une erreur. Tous les partis de l’opposition lui reprochent d’être un autocrate. Mais il y a plus.

     

    Tant les sunnites que les Américains lui reprochent de jouer double jeu et de tisser avec l’Iran voisin, chiite comme lui, des liens inavouables. Les USA en sont conscients et, si je puis dire, Al-Quaida aussi.

     

    Par ailleurs, le départ des soldats américains laissé tout un pan du système sécuritaire à nu et les attentats se multiplient car l’armée et la police irakiennes ne sont toujours pas en mesure de se gérer toutes seules sur ce plan. Mais M. Al- Maliki, n’écoutant que ses amis iraniens, a insisté pour que les USA fassent plus nette.

     

    Que va devenir l’Irak ? On a déjà dans la région une instabilité, voire une terrible guerre civile en Syrie. On a aussi la menace d’une intervention israélienne en Iran. C’est trop pour une seule et même région. Mais que faire, tout cela ne date pas d’hier.

  • Et s’il fallait aller chercher les motivations du quadruple meurtre de Chevaline (ANnecy) du côté de l’Irak ?

    Et s’il fallait aller chercher les motivations du quadruple meurtre
    de Chevaline (ANnecy) du côté de l’Irak ?

    C’est un crime particulièrement odieux qui occupe toutes les polices
    de France et du Royaume Uni : trois personnes d’origine irakienne,
    d’une même famille, un cycliste passant par là par hasard, ont été
    massacrés par un ou des tireurs particulièrement aguerris puisque
    n’ayant laissé aucune chance à leurs victimes. Deux petites filles
    traumatisées par ce qu’elles ont vu et subi, l’une sauvagement battue
    et laissée pour morte par les assassins et l’autre, âgée de quatre ans
    tout juste, ayant eu le réflexe de se dissimuler sous les  jambes de
    sa pauvre mère mortellement atteinte…

    Qui a fait cela ? Qui a commandité tous ces crimes ? La piste
    familiale est apparue trop vite pour être vraie. Elle ressemble fort à
    une tentative d’égarer les enquêteurs et de les mettre sur une fausse
    piste. Ce serait le frère de la victime qui aurait eu un grave
    différend financier avec frère, portant sur la dévolution d’un
    héritage paternel que l’on suppose conséquent. Mais voilà, ce même
    frère s’est de lui-même présenté à la police et dénie toute
    implication dans ce crime odieux. Des témoins du voisinage qui
    connaissent cette famille depuis les années 70, date à laquelle le
    père et ses fils ont quitté l’Irak pour venir en Europe, affirment que
    le frère serait absolument incapable d’exécuter ou de commanditer un
    tel acte.

    Et voilà que ce matin même, les chaînes d’information parlent d’une
    implication proche orientale : la victime aurait été très préoccupée
    ces derniers temps, sans en dire plus à ses amis qui relaient cette
    impression, et serait revenu d’un voyage en Irak afin d’y récupérer
    des biens spoliés par l’ancien régime. On parle même d’une usine
    d’élevage de poulets. Est ce vrai ? Est ce de nouveau une fausse piste
    ? Nul ne sait pour le moment.

    Un autre témoin sollicité qui connaissait un peu la victime est allé
    plus loin. A ses yeux, il faut tenir compte du métier de la victime
    qui était ingénieur et il a même suggéré l’idée ou le soupçon d’une
    implication dans des affaires d’ordre militaire…

    Une chose est certaine, au-delà de toutes ces conjectures : un tel
    massacre n’a pu être ordonné que pour des raisons hautement
    importantes et son exécution n’a pu être menée à bien que par des
    professionnels qui ont pensé à tout… Donc, la thèse de l’action
    purement crapuleuse semble assez peu étayée. Restent les autres
    pistes. S’il s’agit vraiment de ce que nous conjecturons, alors les
    policiers ne tarderont pas à le savoir. De telles opération
    généralement une signature et l’usage d’un pistolet automatique ainsi
    que du tir d’une balle dans la tête afin d’être certain qu’aucun
    adulte ne survivra, ne sont pas l’effet du hasard. C’est une technique
    qui s’apprend dans les lieux destinés à cet effet.