De l’intolerance religieuse au Pakistan
Aujourd’hui, je pensais vraiment parler de la rentrée politique en France où les chiffres du chômage sont très inquiétants et où l’agitation en tout genre bat son plein ; la rentrée des classe, la baisse du pouvoir d’achat, les centrales syndicales qui mobilisent pour manifester, etc… Bref, les ingrédients habituels qui voilent régulièrement le beau ciel de France..
Je m’apprêtais à écrire lorsque mon attention fut attirée à la télévision par l’image d’un homme aux yeux bandés : il s’agissait d’un imam pakistanais qui a inventé de toutes pièces ce pseudo blasphème de l’islam qu’aurait commis une jeune chrétienne de son pays. Pendant quelques instants, j’ai cru rêver mais je me suis aussitôt souvenu de cette pratique qui consiste à accuser des gens d’avoir maudit telle religion ou tel prophète. Mais, en l’occurrence, cette accusation qui, dans une société normale n’existe pas, n’avait, en outre, aucune raison d’être.
Admettons que cela se soit produit, ce qui, répétons le, ne fut pas le cas.
Une société civilisée aux mœurs évoluées, dotée d’authentiques valeurs religieuses, aurait morigéné l’enfant en question, lui aurait expliqué que l’on doit respecter toutes les croyances, et en particulier celles des croyances, faute de quoi aucune vie en commun, aucune cohabitation ne serait possible. Et surtout, qu’on adore tous le même Dieu.
Et que fait on dans ce Pakistan qui semble vivre dans un autre âge ? On incarcère l’enfant, dans l’attente de le faire comparaître devant un tribunal !! Mais Seigneur Dieu, où sommes nous et dans quel monde vivons nous ?
Il faut rendre grâce à la Providence divine qui a permis de découvrir le pot aux roses, mais aussi rendre hommage à la police et à la justice pakistanaises qui a su rétablir la vérité…
Quels enseignements pouvons nous tirer de cette affaire ? L’intégrisme dessert toujours la cause ou la doctrine qu’il entend promouvoir.