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Vu de la place Victor-Hugo - Page 753

  • Discours du récipiendaire

     Discours du récipiendaire

     

    Messieurs les Ministres Bernard DEBRE Claude GOASGUEN et Claude GUEANT

    Monsieur Jacques-Pierre GOUGEON, conseiller spécial de Monsieur le Premier Ministre JMA

    Madame le professeur Blandine KRIEGEL et si vous le permettez chère Blandine,

     

     

    S. Excellence. Monseigneur Luigi VENTURA, Nonce apostolique

    S.E. Madame Susanne WASUM-RAINER, Ambassadeur d’Allemagne

    Monsieur le Grand Rabbin Josy EISENBERG

     

    Madame Céline BOULAY-ESPERONNIER, Conseiller de Paris et adjointe au Maire du XVIe arrondissement, Monsieur Claude GOASGUEN,

    Monsieur Charles MALINAS, Conseiller diplomatique auprès de Madame la Ministre de la culture

    M. Jean-Paul FAUGERE, Président de CNP-Assurances

    Monsieur Xavier MUSCA, Directeur Général délégué du Crédit Agricole

    Monsieur le Sous- Préfet Alain BOYER

    Madame Anny FORESTIER, Proviseur du lycée Janson de Sailly

     

    Monsieur Philippe OLIVIER, Conseiller pour la culture et pour l’enseignement supérieur auprès de M. le Sénateur-Maire de Strasbourg

     

     

    Monsieur le Directeur Général des éditions Univers poche, M. François Laurent

    Monsieur le Directeur Général des éditions Berg International, M. Georges NATAF

    Monsieur le Directeur Général des éditions Armand Colin, M. Jean-Christophe TAMISIER

     

    Mesdames, Messieurs,

    Chers Amis,

     

    Avant toute chose je veux exprimer ma profonde gratitude à Madame le Professeur Blandine KRIEGEL, professeur émérite des Universités, ancienne chargée de mission à la présidence de la République et ancienne présidente du Haut comté à l’intégration, qui a si généreusement accepté de remplacer le Président Jean KAHN, rendu indisponible à la suite d’un petit problème de santé.

    J’adresse donc à mon éminente collègue et Amie Blandine ma très vive gratitude

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  • Faut-il intervenir au Mali ?

    Faut-il intervenir au Mali ?

     

    Oui, absolument, et sans hésiter. On ne recule pas devant le terrorisme car il ne connaît ni logique ni loi. Si vous négociez avec des terroristes, ils ne vous lâcheront jamais et découvrirons dans ce genre d’activité une pratique des plus lucratives.

     

    On ne peut pas laisser des bandes armées islamistes, de surcroît, s’emparer de larges portions de territoire au point d’en faire de nouveaux Afghanistans. On a souvent demandé aux populations pour quelles raisons elles suivent docilement les terroristes. Elles répondent toutes que les Occidentaux font des opérations ponctuelles et finissent par partir, facilitant le retour des extrémistes lesquels se vengent cruellement de la population, livrée à elle-même.

     

    Toutes proportions gardées, c’est ce que disent les paisibles habitants des banlieues et des cités ou des quartiers : la police vient et reste peu de temps, ensuite elle se replie, livrant ces territoires au bon vouloir des bandes.

     

    Il faut donc intervenir en mettant bien en garde les ravisseurs des Européens : s’ils s’en prennent à leurs otages, ils le paieront fort cher et aucune grâce ne leur sera jamais accordée.

     

    Mais cette situation est aussi un avertissement à ces états africains qui réclamèrent il y a des décennies  leur indépendance à cor et cri. Durant toutes ces années, ils ont dénoncé les méfaits du colonialisme et voici qu’aujourd’hui ils s’en remettent pour leur sécurité aux armes de la France et d’autres pays occidentaux réputés néo-colonialistes…

     

    Il y a ici aussi une leçon de l’Histoire

  • Edith STEIN et le judaïsme de son temps

    CONFERENCE PRONONCÉE AU COLLEGE DES BERNARDINS

    LE VENDREDI 12 OCTOBRE 2012 A PARIS                  

     

     

    EDITH STEIN ET LE JUDAÏSME DE SON TEMPS

                  L’état du judaïsme d’Allemagne et de ’aire culturelle     germanique  à l’époque d’Edith Stein (1891-1943)

     

    Pour les juifs d’Allemagne et de l’aire culturelle germanique, ce qui inclut l’Autriche-Hongrie et la quasi-totalité de ceux qui vivaient à l’est (Ostjuden) et au centre de l’Europe, le XIXe siècle, dans son ensemble, marque un tournant. Cette mutation mais aussi ce renouveau avaient débuté au cours du siècle précédent avec la personnalité à la fois charismatique et emblématique de Moïse Mendelssohn (1729-1786), célèbre tant pour ses œuvres que pour son ouverture d’esprit, son modernisme, son rapport aux autres et son amitié sincère et féconde avec Gottlob Ephraïm Lessing (ob. 1780), l’auteur de Nathan le sage, de la pièce de théâtre Die Juden et  de L’éducation du genre humain[1].

     

    Mendelssohn peut être considéré, à juste titre, comme le fondateur du judaïsme prussien et du judaïsme moderne. Issu d’un milieu pauvre, né dans une bourgade peu connue de l’Anhalt, Dessau (il signait d’ailleurs Moshé mi-Dessau  dans sa correspondance hébraïque: Moïse de Dessau), son père était un modeste copiste de rouleaux de la Tora. Le jeune Moses quitta, dans des circonstances peu claires, sa bourgade natale et suivit à Berlin son mentor religieux, le grand rabbin David Fränkel, spécialiste connu du talmud de Jérusalem. Ce dernier veilla sur son jeune disciple dans la capitale prussienne en l’installant dans une opulente famille où il fit fonction de précepteur des enfants, moyennant le gîte et le couvert.

     

    Sans trop m’y attarder -je renvoie au livre cité en note 1 que j’ai consacré à ce père-fondateur-  je rappelle que le legs spirituel de ce grand homme est diversement vu et apprécié par les historiens. On est en présence de deux écoles : la première dont je suis salue son esprit visionnaire et perçoit en lui le pionnier de l’Emancipation, conduisant son peuple hors du ghetto, avec bienveillance et discernement, sur la voie du progrès, de l’ouverture, tout en restant fidèle aux doctrines et aux pratiques ancestrales, tandis que la seconde, largement représentée dans l’historiographie israélienne actuelle, le traite de père de l’assimilation, de liquidateur de la tradition et le tient pour l’introducteur des ferments de la discorde au sein de la grande communauté juive d’Europe. On lui reproche aussi d’être responsable de l’ameublissement des structures religieuses traditionnelles.[2]

     

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