La très belle garden party du Saint-James Paris, hier
Connaissez vous ce très bel et très distingué établissement, le Saint James Paris, affilié depuis quelques années à la chaîne des relais & châteaux ? Situé à égale distance du Trocadéro et de l’arc de triomphe, Il donnait hier dans ses jardins et ses splendides salons (le bar du Saint-James contient encore les livres de Thiers) entièrement rénovés, la garden party annuelle, réservée à tous ses membres.
Même la pluie qui se mit à tomber dès l’ouverture de la réception, n’a pas réussi à gâcher l’ambiance festive. Le directeur du Saint James, M. Yves MONNIN, habillé pour la circonstance en marquis et exhibant un magnifique volatile apprivoisé, avait bien préparé les choses, imité en cela par un personnel souriant et stylé, comme d’habitude dans ce prestigieux établissement.
Christian et Pascal, les deux concierges de l’établissement, ainsi que la quasi totalité du personnel, étaient, eux aussi déguisés et ce fut très agréable de les saluer dans cet appareil un peu inhabituel. J’ai ainsi pu revoir, mais en tenue de ville cette fois-ci, un bon nombre de sportifs de ce club qui s’entraînement dans la même salle de gymnastique que moi… D’habitude, bous sommes tous vêtus d’un jogging et chaussés de baskets ou de tennis. Sans même parler des dames qui étaient alors vraiment méconnaissables mais toujours très élégantes.
Ce fut une très belle fête, très animée, avec des attractions de qualité, d’immenses tortues, des paons juchés sur des échasses et faisant la roue pour la grande joie des jeunes et des moins jeunes, des dames arpentant gracieusement les couloirs et les allées dans des costumes d’époque, et, le plus important, peut-être, de somptueux buffets regorgeant de mets raffinées. Le champagne, très frais et abondant, était de qualité. Personnellement, j’ai bien apprécié (pour accompagner ce champagne) les petits gâteaux au fromage, notamment au chèvre et au roquefort , ainsi que les crèmes glacées, surtout au chocolat…
Mais le clou du spectacle, mis à part l’orchestre et les danseurs, fut le passage parmi les convives d’un alligator pesant, m’a-t-on dit, 55 kilogrammes ! Suivi de près par son maître dresseur, le crocodile, long de plus d’un mètre et demi, n’était ni muselé ni tenu en laisse. Il avançait, hébété par les flashs des appareils et le bruit des tambours… A un moment donné, il a essayé de dévier de sa trajectoire, conduisant son maître à le porter à bout de bras jusque dans les jardins…
Cette fête fut très réussie du début à la fin. Tous les convives ont passé quelques heures à ne penser à rien, à discuter les derniers événements du jour, notamment un certain twitt, mais rien n’a pu contrarier la bonne humeur et la joie d’être là.
On peut, sans façons, adresser à la direction du Saint James et à tout son personnel, des félicitations très méritées : l’époque que nous traversons rend ce genre de manifestation aussi indispensable que l’air que l’on respire.
Alors, l’an prochain au Saint James Paris…