L’Europe, malade de la Grèce
Il faut que les Grecs quittent la zone euro, ce fut une erreur gravissime de les y avoir acceptés. Ils sont en train de faire couler le navire et il est temps de les évincer afin que le navire ne prenne pas l’eau de toutes parts.
J’ai entendu ce matin sur ITélé Monsieur Jouyet dire qu’il ne fallait pas chasser la Grèce de la zone Euro et que si on le faisait, on aurait au cœur même du continent européen une crise multiforme : sociale, financière, économique et bancaire. Je ne suis pas d’accord car les Grecs ont constamment menti et n’ont jamais tenu parole. Depuis le déroulement dans leur pays des Jeux Olympiques ils avaient maquillé les chiffres, ce qui explique que ayons été victimes d’une sorte de falsification d’Etat.
Rendez vous compte : un Etat qui tripatouille lui-même ses comptes publics pour tenter d’échapper à ses créanciers et masquer la vraie situation de son économie… Ensuite il y a les promesses non tenues à la seule fin d’extorquer des milliards d’Euros aux autres Etats membres de la zone : est-ce le comportement d’un Etat responsable ?L’un des ministres grecs est allé jusqu’à dire qu’il serait à court de liquidités pour payer ses fonctionnaires dans les jours qui viennent, si l’on versait pas la nouvelle tranche d’aide financière… De telles pratiques sont immorales.
C’est qu’aujourd’hui, on entend partout des expressions qui n’avaient cours qu’en Argentine ou dans d’autres pays d’Amérique du sud, au bord de la faillite. On parle de la défaillance possible de grandes banques françaises dont le cours des actions a considérablement chuté ! Et les journaux se demandent s’il ne va y avoir en France une crise de liquidités, si les épargnants ne vont pas faire la queue devant les guichets pour retirer leurs économies ou avoir l’assurance qu’ils ne seront pas démunis le week end prochain. Les créances grecques en France se monteraient à 25 ou 40 milliards d’Euros, et pourraient, selon le ministre des finances, aisément amortis dans le cas où il faudrait les provisionner.
Vous rendez vous compte ? Et tout cela à cause des Grecs qui ont oublié qu’ils avaient été la patrie de Socrate, Platon, Aristote et de Périclès ! On a affaire aujourd’hui à des gens qui favorisent gravement l’économie parallèle, ne paient pas d’impôts, achètent des logements et des usines en payent en grande partie en cash, ce qui est impensable dans des pays civilisés. Comment, dès lors, s’étonner de la faillite de cet Etat ?
Malgré la dureté du mot de la fin, il faut bien le dire : si une branche de l’arbre est en très mauvais état, il ne faut pas hésiter à s’en débarrasser.