L’Euro et le surendettement des pays européens
Un accord est intervenu au terme d’âpres discussions hier au sommet européen de Bruxelles : n’étant pas un expert, je pourrais me tromper en écrivant que jamais auparavant, on n’avait frôlé d’aussi près la catastrophe. Il faut dire que le phénomène est général et que le niveau de surendettement a atteint des proportions inacceptables. Nos pays se sont endormis sur tous les plans, et notamment les plus vitaux : on travaille moins et on fait moins d’enfants. Et ce qui n’arrange pas nos affaires ; des masses de migrants démunis envahissent de plus en plus nos rivages pour survivre parfois, mais le plus souvent pour bénéficier de prestations sociales qui aggravent les déficits et les déséquilibres/ Mais, plus inquiétant encore, les déséquilibres politiques engendrés par de telles invasions, poussent une frange sans cese croissante des Européens, vers des partis d’extrême droite, alertés par des menaces pesant, selon eux, sur l’identité culturelle et religieuse de l’Europe…
En termes clairs, les dérives et les crises économiques et monétaires pourraient bien pousser les pays démocratiques européens vers d’autres régimes. Une autre leçon nous est offerte par les désordres monétaires actuels : à la longue, le surendettement pourrait être fatal aux pays qui le pratiquent sans vergogne en se disant que l’Europe ou les générations futures en feront leur affaire…
Voyez simplement en France les dérives des assurances sociales, le chômage, la maladie : les aides multiformes etc… devraient être distribuées avec parcimonie et réservées à ceux qui y ont vraiment droit.
Certes, Bruxelles a défendu victorieusement la monnaie unique et envoyé un message clair, indubitable aux marchés. Et on a même forcé les banques privées à mettre, pour une fois, la main à la poche, pour un peu moins de 50 milliards. Il n’était pas normal que les perdants soient toujours les mêmes et les gagnants aussi… Mais est-ce suffisant, est-ce une solution durable ou un simple expédient ? Qu’il y ait désormais un FME à la place du FMI est louable, mais tout de même…
L’enseignement majeur qu’il faut tirer de tout cela : ne plus coopter qui que ce soit en Europe et ne forcer personne, même au sein de l’UE, à adopter l’Euro. Que l’aventure grecque nous serve de leçon.