Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vu de la place Victor-Hugo - Page 901

  • L’attentat d’Oslo

    L’attentat d’Oslo

     

    L’ffet d’une bombe, c’est bien le cas de le dire. Et pourtant, nous sommes dans le noir, sans savoir ce qui s’est vraiment passé. Les journaux parlent d’un jeune Norvégien, islamophobe (ce qui permettrait d’écarter la piste islamiste), proche, nous dit-on, des milieux d’extrême-droite. Le suspect aurait laissé sur internet un message étrange vantant les hommes ayant des convictions et qui auraient plus de puissance que quiconque. Mais tout ceci est loin d’être clair.

    On ne comprend pas très la simultanéité ou la successivité des deux attentats. Et surtout le nombre trop élevé de victime et l’étendue des dégâts dans le centre officiel d’Oslo.

    La leçon à tirer de tout cela est que le terrorisme n’est pas mort.

  • L’Euro et le surendettement des pays européens

    L’Euro et le surendettement des pays européens

     

    Un accord est intervenu au terme d’âpres discussions hier au sommet européen de Bruxelles : n’étant pas un expert, je pourrais me tromper en écrivant que jamais auparavant, on n’avait frôlé d’aussi près la catastrophe. Il faut dire que le phénomène est général et que le niveau de surendettement a atteint des proportions inacceptables. Nos pays se sont endormis sur tous les plans, et notamment les plus vitaux : on travaille moins et on fait moins d’enfants. Et ce qui n’arrange pas nos affaires ; des masses de migrants démunis envahissent de plus en plus nos rivages pour survivre parfois, mais le plus souvent pour bénéficier de prestations sociales qui aggravent les déficits et les déséquilibres/ Mais, plus inquiétant encore, les déséquilibres politiques engendrés par de telles invasions, poussent une frange sans cese croissante des Européens, vers des partis d’extrême droite, alertés par des menaces pesant, selon eux, sur l’identité culturelle et religieuse de l’Europe…

    En termes clairs, les dérives et les crises économiques et monétaires pourraient bien pousser les pays démocratiques européens vers d’autres régimes. Une autre leçon nous est offerte par les désordres monétaires actuels : à la longue, le surendettement pourrait être fatal aux pays qui le pratiquent sans vergogne en se disant que l’Europe ou les générations futures en feront leur affaire…

    Voyez simplement en France les dérives des assurances sociales, le chômage, la maladie : les aides multiformes etc… devraient être distribuées avec parcimonie et réservées à ceux qui y ont vraiment droit.

    Certes, Bruxelles a défendu victorieusement la monnaie unique et envoyé un message clair, indubitable aux marchés. Et on a même forcé les banques privées à mettre, pour une fois, la main à la poche, pour un peu moins de 50 milliards. Il n’était pas normal que les perdants soient toujours les mêmes et les gagnants aussi… Mais est-ce suffisant, est-ce une solution durable ou un simple expédient ? Qu’il y ait désormais un FME à la place du FMI est louable, mais tout de même…

    L’enseignement majeur qu’il faut tirer de tout cela : ne plus coopter qui que ce soit en Europe et ne forcer personne, même au sein de l’UE, à adopter l’Euro. Que l’aventure grecque nous serve de leçon.

  • La crise de l’Euro

    La crise de l’Euro

     

    Le non économiste que je suis ignore si nos concitoyens européens, plusieurs centaines de millions, prennent la mesure de ce qui se passe dans la capitale belge : l’avenir de notre monnaie. Et si j’étais cruel, je dénoncerai par la même occasion l’inconscience de ceux qui s’ingénient à découvrir qui a partagé l’intimité de DSK : la mère, la fille, la grand mère, l’ancienne épouse etc… Oh, je sais bien que ce nom DSK évoquait jadis la haute finance… mais cela fait une éternité que ce n’est plus le cas !

    Au moment où j’écris, la faillite d’un pays comme la Grèce est avérée et le risque est grand de voir d’autres pays faibles se réclamer in petto du précédent grec pour demander que grâce leur soit fait de leur dette ! Après tout, la Grèce oui, et pourquoi pas l’Espagne, le Portugal, qui, eux sont obligés de se serrer la ceinture ?

    J’avoue que dans cette affaire, je suis entièrement derrière la chancelière allemande qui, en tant que première puissance payante, a le droit de dicter ses conditions. Vous rendez vous l’Allemagne jadis nain politique et géant économique dévient l’unique banquier de l’Europe ? Beaucoup de gens critiquent l’Allemagne mais pourquoi ne pas l’imiter et faire preuve de discipline et d’esprit de sacrifice ?

    Vous rendez vous compte que si, pour des raisons X, la RFA refusait de s’aligner, l’Euro disparaîtrait ? L’Allemagne n’aurait aucun problème à revenir au Mark, mais les Français, les Italiens, les Portugais, les IESpagnols, sans même parler des autres ?

    Ce fut une erreur colossale de faire rentrer dans l’Europe et dans la zone Euro des pays qui n’ont rien à y faire ! J’espère qu’on en tirera les leçons nécessaires concernant le cas de la Turquie : au moins la Grèce voisine aura servi à cela !!