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Vu de la place Victor-Hugo - Page 905

  • UN 14 JUILLET VRAIMENT PAS COMME LES AUTRES

    UN 14 JUILLET VRAIMENT PAS COMME LES AUTRES..
    Etait-ce l’effet du hasard ou une opération savamment préparée et exécutée avec tout le soin meurtrier dont la barbarie est capable ? Je penche pour la seconde solution : les talibans afghans ont minutieusement préparé l’attentat perpétré contre les soldats français qui devaient sécuriser une choura, c’est-à-dire une sorte de palabres dont ce type de populations se repaît jusqu’à l’écœurement. Le problème est que cette sinistre affaire a coûté cinq vies à la France et que le 14 juillet, fête nationale française, en a été terni. Des familles entières sont désormais frappées par le deuil, au point que la fête a été placée sous le signe de la solidarité de la nation tout entière avec les victimes et leurs familles.

    Et c’est justement ce jour ci que la candidate écologiste, Eva Joly, fait une déclaration aussi iconoclaste qu’inappropriée en disant que l’on devrait supprimer le défilé militaire que l’on remplacerait par un défilé citoyen ! Que l’ex juge veuille bien me pardonner mais quelle ânerie, quelle stupidité ! Et dire que l’on continue à s’étonner du faible score des écologistes aux élections !

    M. Henri Guaino a bien fait de remettre les choses à l’endroit en rappelant que la France n’exhibe pas ses forces militaires pour menacer qui que ce soit mais pour rappeler simplement d’où nous venons et en quoi nous croyons : l’armée française est une armée au service de la nation ; certes, la conscription a été supprimée mais de multiples passerelles continuent d’assurer la continuité entre le peuple et ceux qui défendent sa liberté en assurant sa sécurité aux frontières et dans le monde.

    En fait, des déclarations intempestives se font tous les jours, le mal vient principalement de la publicité que des journalistes en gésine de nouvelles (si rares pendant les vacances) veulent bien leur donner. Si, d’eux-mêmes, les journalistes avaient jugé que Me Joly n’avait pris la parole que pour faire parler d’elle et de son parti, ils auraient passé cela sous silence, comme ils le font généralement pour les chiens écrasés, les chats égarés ou les routes encombrées. Mais voilà il faut maintenir l’opinion sous pression.

    Il est aussi loin que la venue du Messie, le jour où les journalistes n’écriront plus rien, la télévision ne diffusera plus rien et la radio n’émettra plus rien.

    On arrêtera même les blogs…

  • BANQUEROUTE DE L’EUROPE ? LA CRISE DE L’EURO.

    BANQUEROUTE DE L’EUROPE ? LA CRISE DE L’EURO.

    Aujourd’hui, en ce 14 juillet endeuillé par la mort de soldats français en Afghanistan, c’est tout d’abord un hommage vibrant et ému qui s’impose pour témoigner la reconnaissance de la nation tout entière au sacrifice de ses fils héroïques. Cela commence à faire beaucoup, mais comment agir autrement devant la barbarie qui relèverait la tête si les forces armées de la civilisation laissaient la voie libre à cette bande sauvages.

    La crise de l’Euro menace cette fois de faire sauter, imploser la monnaie unique européenne. Que faire ? Tous les pays dits du Club Méditerranée par la chancelière allemande Me Merkel commencent à peine à saisir l’ampleur du phénomène. Le président de la BCE ne voit pas les choses de la même manière que la chef du gouvernement allemand. Pourtant, ce sont les Allemands qui effectuèrent les premiers les réglages nécessaires et, fait significatif, sous le gouvernement social-démocrate de Gerhard Schröder. Preuve qu’on peut être socialiste et intelligent de l’autre côté du Rhin. L’ancien chancelier, grand amateur de belles femmes et de cigares, a su mettre de l’ordre dans les finances publiques, l’assurance chômage et maladie, sans oublier l’épineux problème des retraites. Toutes choses qui n’ont pas pu être réalisées en France, en raison de la nature profonde des Français. Souvenez vous des remarques à la fois lucides et désabusées de Francis Mer, jadis ministre des finances, qui notait que ses compatriotes étaient une sorte d’animal rare… Si les politiques avaient été un peu plus courageux, nous n’en serions pas là !

    Un relèvement du taux de la TVA ferait affluer de l’argent dans les caisses de l’Etat mais le pays tout entier serait vent debout contre une telle mesure et les syndicats rétorqueraient qu’il faut faire payer les riches au lieu de lever un impôt direct qui touche le plus grand nombre.

    Que diraient ces mêmes syndicats le jour om l’Etat réglementera les retraits d’argent aux guichets des banques et aux distributeurs automatiques ?  Que diraient-ils si nous sortions de l’Euro, maintenu en vie grâce aux largesses, de plus en plus menacées, des Allemands ? Il ne faut pas se tromper ni se leurrer, nous sommes dans une zone Euro-Mark : si l’Allemagne cessait de jouer le jeu, je me demande où nous serions aujourd’hui.

    Le débat virulent qui se passe sous nos yeux aux USA entre les Républicains d’une part et M. Obama de l’autre ne m’inquiète pas outre mesure car le potentiel économique américain est tel que nous suivrons tous les décisions du Bureau ovale de la Maison Blanche. Ce qui ne veut pas dire que les USA ne devraient pas se convertir enfin à l’orthodoxie financière ; le problème est que personne, pas même les Chinois, n’est en mesure de les y contraindre.

    Nous assistons donc, impuissants, à l’effondrement prévisible de l’économie de quelques pays amis, nommés PIGS par nos amis allemands. Je me demande s’il ne faut pas placer la Grèce sous une tutelle économique étrangère pour la sauver : après tout, ce l’argent de l’Europe et du FMI qui la maintient en vie, il faut qu’elle suive les instructions de ces bailleurs de fonds.

    Le général Dwight Eisenhower, devenu président des USA, avait dit un jour avec un certain sens du cynisme que ceux qui reçoivent de l’argent reçoivent aussi des ordres et ceux qui distribuent de l’argent peuvent aussi donner des ordres…

    A méditer.

  • LES AUTOBUS EN ISRAËL : SÉPARATION DES HOMMES ET DES FMMES ?

    LES AUTOBUS EN ISRAËL : SÉPARATION DES HOMMES ET DES FMMES ?

    Entendu ce matin en focus sur France 24 : en Isrël, les ultra orthodoxes ont demandé que sur certaines lignes, notamment celles qui desservent les quartiers les plus religieux de Jérusalem et aussi des villes comme Bené Brak et Ramot, les hommes soient séparés des femmes, auxquelles seront allouées des emplacements particuliers. Tels sont les faits. Il s’agit à présent de réfléchir aux origines, aux motivations et à la portée de telles mesures qui, à la surprise générale, n’ont pas été invalidées par le cour suprême de l’Etat juif.

    La Bible hébraïque, document fondateur de la religion juive, ne prône pas vraiment une égalité absolue entre l’homme et la femme, cela se voit d’emblée dans l’accomplissement des devoirs religieux, lors de l’émission d’un vœu et la prestation d’un serment. Lorsqu’elle est encore jeune fille dans la maison de ses parents, celle-ci est sous l’autorité juridique de son père et sous celle de son mari lorsqu’elle contracte un mariage. Et au niveau de la tenue vestimentaire, on lit dans un chapitre du livre de la Genèse que Rébecca, la future épouse d’Isaac le patriarche, à la vue de son prétendant, «se saisit d’un voilette pour se couvrir» …

    Dans la vie rituelle, on a toujours imposé une retenue, voire des restrictions dues à la menstruation, mais aussi parce qu’on les considérait comme un objet de désir, responsable d’un affolement condamnable chez les hommes. Objet de désir et non sujet de désir : la seule femme dont la Bible ose dire qu’elle était profondément amoureuse de son prétendant n’est autre que Mikhal, la fille cadette du roi Saül : le livre de Samuel spécifie qu’elle désirait ardemment le beau David…

    Dans la liturgie, on sait par certaines passages talmudiques, que les femmes pouvaient être appelées à la lecture de la Tora à la synagogue le samedi matin mais que cette pratique fut supprimée en raison, nous dit-on, de la dignité et du respect dus à la congrégation… La formulation est assez alambiquée et peut donner lieu à maintes interprétations.

    C’est le Code religieux, le Shulhan Aroukh, compilé au XVIe sicèle par Joseph Caro, le kabbaliste doublé d’un halakhiste, qui cimenta la séparation, pour ne pas dire la ségrégation hommes / femmes dans la religion juive, comme elle existe aussi dans l’islam.

    Que cherchent les religieux en tentant d’imposer de telles restrictions dans des secteurs de la vie publique qui les concernent particulièrement ? Il y a plusieurs aspects. Parfois, ce sont les femmes religieuses qui vivent mal la promiscuité dans les autobus ou dans les files d’attente et qui, pour cette raison, demandent à évoluer plus librement même en étant confinées dans un espace réduit mais protégé. La plupart du temps, me semble-t-il, ce sont des hommes ultra-orthodoxes qui sont d’avis que la femme, en tant que telle, représente une tentation, une excitation de leur libido alors que leur religiosité les pousserait plutôt vers les sommets de l’unio mystica…

    Jamais je ne me laisserai aller à critiquer des pratiques juives de cette espèce, surtout si elles ne sont accompagnées de miss en apllication spécialement coercitives et, du reste, les motivations de la cour suprême me paraissent plausibles. Ce que je critique, en revanche, c’est cette obsession de la femme que redoutent les religieux de toutes confessions. Mais pourquoi donc ne considèrent-ils pas la sexualité comme un spect naturel de la nature humaine, une activité parfaitement maîtrisable et souhaitable, sans donner lieu fatalement à des débordements, tels la débauche, la luxure ou l’addiction ?

    Si un homme normalement constitué à une activité sexuelle normale, il n’st pas torturé par la tentation chaque fois qu’il aperçoit un jupon… Les religieux rétorquent que l’homme est faible et qu’il ne faut pas tenter le diable (c’est le cas de le dire)… Il est indéniable que certaines femmes sont plus attirantes que d’autres et que leur beauté agrémente les rues et les lieux publics de nos villes.

    Mais l’homme n’est pas sur terre uniquement pour accomplir le premier commandement de la Genèse (croissez et multipliez vous), il a aussi droit à du plaisir. Surtout lorsqu’il travaille beaucoup. Et enfin, le talmud reconnaît que l’instinct sexuel est aussi inséparable de l’homme que la levure de la famine lorsqu’on en a fait de la pâte. Pour reprendre l’Evangile selon Luc et le dire dans la langue de Shakespeare : Leaven in the dough Luc 13:20-21 20 ---A quoi comparerai-je encore le royaume de Dieu?

    21 Il ressemble à du levain qu'une femme a pris pour le mélanger à vingt kilogrammes de farine. Et à la fin, toute la pâte a levé.

    Mais le Midrash interprète cette métaphore pour signifier que l’homme ne peut échapper à sa condition humaine.