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Vu de la place Victor-Hugo - Page 920

  • Pour la défebse de DSK

    Pour la défebse de DSK

     

    Je me demande ce que diront les historiens lorsque tout ce bruit autour d’une présomption de tentative de viol sera retombé et oublié ! Les historiens, je ne parle pas des journalistes qui font leurs choux gras des rumeurs et ne vérifient pas avant de se lancer ! Ils diront que cet homme, Dominique Strauss-Kahn, l’homme qui a sauvé la Grèce, l’Irlande et le Portugal, a été le seul Français ayant eu l’oreille de la chancelière allemande au point de la convaincre de signer les chèques à tous ces pays pour sauver l’Euro. Ce n’est pas rien.

    Je n’insinue pas que cela suffirait à placer au-dessus des lois, certainement pas. Mais je m’insurge contre la façon que les USA ont de traiter cet homme : menottes, gardes armés devant sa porte, caméras dans toutes les pièces, interdiction d’aller au restaurant, au cinéma etc… Il est vrai qu’il a tout cela chez lui, mais tout de même, il y a des limites dans l’humiliation. Et aujourd’hui, comble de l’humiliation, ce sont des femmes de ménages, vous entendez oui, des femmes de ménages qui huent et chahutent le Directeur Général du Fonds Monétaire International… Oui, Monsieur, des femmes de ménage. Est-ce à dire qu’il est déjà condamné ? Il y a lieu de le croire.

    Sait-on combien il y a chaque jour à NY de tentatives de viol ?

    Mais DSK était très digne et très distingué avec son beau costume sombre, sa chemise de couleur bleue et sa cravate, enfin une cravate. Pardonnera-t-il, lorsqu’il sera tiré d’affaire, à ceux qui l’humilièrent de manière si inhumaine, eux qui disent défendre une pauvre femme qui l’accuse ? Je le répète, si DSK s’est mal conduit, il faudra qu’il rende des com^tes, mais pour le moment, je ne vois rien, c’est sa parole contre celle de cette femme.

    Et ce jugé, réputé fair play, qui lui rappelle à tout bout de champ que la liberté surveillée pourrait être révoquée à tout instant ! Comment coulez vous que cet homme puisse assurer sa défense ? Epié jour et nuit, surveillé comme jamais personne ne le fut, reclus aux arrêts domiciliaires, que lui fera-t-on de plus ?

    Et surtout, si, nous l’espérons, il était relaxé et déclaré innocent. Que diront et que feront ceux qui l’ont si gratuitement humilié ?

  • IL Y A QUARANTE-QUATRE ANS, DEBUTAIT LA GUERRE DES SIX JOURS…

    IL Y A QUARANTE-QUATRE ANS, DEBUTAIT LA GUERRE DES SIX JOURS…

    Hier encore, on traitait ici même des souffrances du peuple syrien, vivant depuis 1963 sous la botte d’une dictature militaire qui ne cède devant rien pour réprimer les velléités d’indépendance d’un peuple désireux de regagner sa liberté. Et voici qu’hier, en milieu d’après-midi, le gouvernement de  Bachar el-Assad, désireux de desserrer l’étau qui l’étrangle, permet à des Syriens et à des Palestiniens de manifester sur les hauteurs du Golan et de forcer les barrières qui marquent les lignes du cessez le feu… Résultat : 20 victimes et près de 200 blessés !

    Mais cela ne suffit pas pour dévier l’attention internationale ni faire renoncer les masses syriennes à leurs objectifs qui tiennent en quelques mots : faire partir à tout prix el-Assad et instaurer un Etat démocratique. Ce n’est pas les échauffourées, certes, sanglantes d’hier, qui mofidieront grandement la ligne. Mais cette provocation donne une indication inquiétante sur la détermination des autorités syriennes : elles sont prêtés à tout, même à faire couler plus de sang (on a dépassé le cap des 1100 morts et des 15.000 arrestations) pour se maintenir au pouvoir.

    En juin 1967, l’aviation israélienne avait en quelques heures anéanti les aérodromes égyptiens et syriens, décidant en quelques heures du sort de la confrontation imposée au peuple d’Israël par des armées arabes coalisées : Egypte, Jordanie et Syrie. En quelques jours, Tsahal donna à ses ennemis une leçon mémorable, étudiée depuis dans toutes les académies militaires du monde.  Mais Israël a gagné la guerre sans gagner la paix avec l’ensemble du monde arabe.

    Toutefois, l’Egypte, harassée par tant de décennies de luttes infructueuses et attirée par les prébendes américaines, a fini par signer une paix avec Israël, suivie par la Jordanie du roi Hussein. Les autres pays arabesn la Syrie en tout premier lieu, n’ont pas avancé d’un pouce. Ce qui explique qu’ils soient rattrapés par la crise actuelle : le pouvoir d’el-Assad croyait pouvoir se maintenir ad vitam aeternam en arguant du conflit avec l’Etat juif. Ce prétexte ne fonctionne plus. Et que fait-on ? On envoie de pauvres gens se faire tirer dessus dans l’une des zones les plus dangereuses du Proche Orient. C’est triste et surtout peu glorieux.

  • QUI ARRETERA ENFIN LES MASSACRES EN SYRIE ?

    QUI ARRETERA ENFIN LES MASSACRES EN SYRIE ?

    Toutes les révolutions arabes, selon l’expression retenue, ne se ressemblent guère : alors qu’en Tunisie les morts se comptaient par dizaines et en Egypte par centaines, en Syrie ils se comptent désormais par milliers. Je crains fort que les autorités syriennes, habituées à massacrer leur peuple, ne reculent que face à une intervention étrangère ou à un soutien armé des populations luttant pour leur survie et leur liberté enfin retrouvée.

    Hier seulement, les victimes seraient au nombre de 60 ; on n’est sûr de rien puisque les autorités refoulent toujours les journalistes et ont, de surcroît, arrêté les connexions internet. Ce qui frappe dans le drame syrien, c’est l’exaspération inouïe des masses que rien n’arrête plus, pas même les centaines de mort, les tortures et les arrestations. Pourtant, l’ONU est impuissante, les USA et l’UE condamnés à laisser faire tandis que la Chine et la Russie assument le triste rôle de suppôt de la répression, devenue de plus en plus sanglante.

    Comment s’explique une telle impunité de la dictature syrienne ? Paradoxalement, ce régime a su organiser son immunité et sa survie en pratiquant une politique étrangère qui est une véritable assurance-vie ! Songez que même Israël, ennemi juré de la Syrie, ne fait rien pour faire chuter ce régime, lequel, malgré des rodomontades verbales, tient une frontière calme et ne lutte contre l’Etat hébreu que par l’intermédiaire du Hezbollah et du Hamas… En clair, la chute de la Syrie  signifierait une immense déflagration de l’ensemble de la région… Même les USA, pourtant excédés par le régime d’el Assad, n’osent pas trop lui donner l’etocade, alors que ce serait le bon moment pour une opération militaire combinée israélo-américaine. L’armée est empêtrée dans la répression, elle assiège la plupart des villes où a éclaté la révolte tandis que les forces de sécurité sont sur le qui-vive. Et pourtant, rien ne se passe.

    Pourtant, des changements se font jour : hier, pour la première fois, les manifestants ont brûlé des drapeaux iraniens et russes, montrant ainsi qu’ils identifient clairement leurs ennemis et les alliés de ces derniers. Ce qui veut dire aussi que l’axe Téhéran-Damas n’a pas de beaux jours devant lui… et qu’après la victoire finale du peuple, celui-ci rejettera l’Iran et son affidé local, le Hezbollah. Mais entre-temps, nous déplorons tant de morts ! On a depuis quelques jours dépasse le cap des mille : quand donc la coupe de sang sera-t)elle enfin pleine ?

    Le peuple de Syrie qui lutte pour sa liberté et sa dignité mérite notre soutien et notre admiration.