Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vu de la place Victor-Hugo - Page 916

  • DSK: UNE AFFAIRE SANS FIN ?

    DSK: UNE AFFAIRE SANS FIN ?

     

    Je ne sais pas encore ce que pense l’opinion publique de la plainte pour agression sexuelle présumée que s’apprête à déposer un avocat parisien, absolument inconnu jusqu’ici et qui, n’en doutons pas, va attirer sur lui et sur sa cliente, les feux d’une actualité estivale, ravie d’avoir encore quelque chose à se mettre sous la dent en cette période où il faut ressortir les vieux marronniers ou le fameux monstre du Loch Ness…

    Comprenons nous bien : loin de moi l’idée de porter un jugement sur le bien fondé ou le mal fondé d’une telle démarche qui intervient, nous dit-on, plus de 8 ans après des faits, niés par le mis en cause qui, depuis son exil new yorkais, assigne à son tour son accusatrice pour dénonciation calomnieuse. De nouveau, il semble que des mains invisibles s’acharnent sur DSK, voulant l’empêcher d’envisager le moindre avenir politique. Et on sait ce que je pense à ce sujet : bien que DSK n’ait guère besoin de conseils, nous l’incitons fortement à abandonner l’action politique pour un temps, afin de se reconstruire personnellement.

    Mais tout de même ! Au moment où un homme qui est notre compatriote est en train de retrouver une certaine dignité et une certaine honorabilité, au moment où il remonte du puits, où il sort la tête hors de l’eau, une personne s’acharne sur lui et prétend qu’elle ne peut pas supporter sans réagir, le fait qu’il dîne avec des amis dans un restaurant de luxe à NY… Oubliant ainsi que cet homme est passé, en quelques heures, d’une réputation mondiale aux abîmes de la déchéance, là où rien le lui fut épargné. Il fut exhibé comme une bête rare devant des milliards d’hommes et de femmes, menotté, hirsute et hagard. Selon certains commentateurs, c’était tentant de s’introduire dans la photo. Mais pour ma part, je ne sais que penser, tant cette démarche est encore mystérieuse. Que s’est-il passé réellement passé, il y a huit ans ? Le saurons nous un jour ? Il faut attendre pour se prononcer.

    Je m’abstiens de porter le moindre jugement sur la personne même si les actes me paraissent suspects… Non, ce qui est frappant, c’est la presse. Il ne faut pas tout publier, tout restituer au public qui subit sans discernement cette avalanche de faits, de rumeurs, de racontars, etc… Il faut cesser de judiciariser la vie et les comportements. Il est indéniable que DSK a un problème avec les femmes mais, parallèlement, on ne saurait en faire un délinquant sexuel à l’échelle de la planète. Cet homme a du talent et des compétences reconnues par le monde entier.

    Heureusement, la justice française, si critiquable soit-elle, sait prendre son temps. De longs mois seront nécessaires avant que cette affaire ne soit tirée au clair… D’ici là, les différentes parties auront eu leur quart d’heure de notoriété et de médiatisation. C’était l’effet recherché, non ?

    Vivement que cette affaire s’achève afin que nous passions à autre chose, par exemple, le Hezbollah et le meurtre de Rafic Hariri ou les massacres de la population syrienne par Bachar el-Assad.

  • DSK retrouve son passeport : les excès de la presse et de la justice US

    DSK retrouve son passeport : les excès de la presse et de la justice US

     

    Le temps de la justice n’est pas le temps des media qui bousculent tout dans un sens ou dans un autre. On pourrait presque y voir la main d’une Providence qui se joue des prévisions des hommes et impose son tempo quand elle veut et si elle le veut bien. A y regarder de plus près, n’étaient ces horribles nuits passées dans une prison au large de NY, DSK aurait-il été conduit à envoyer sa lettre de démission ? Quand on y réfléchit, on se demande si des mains invisibles mais mal intentionnées n’ont pas visé exclusivement cette seule fin (l’éjecter du FMI) et ensuite amorcer un retour vers la vérité, une fois que le mal aura été fait !

     

    Revoyons les unes de la presse, elles attestent, comparées à celles d’aujourd’hui, un total revirement : au début, sous le coup de révélations qui étaient plutôt des affabulations, tout le monde (sauf quelques uns, dont votre serviteur) était acquis à celle qui n’est aujourd’hui qu’une menteuse, une tricheuse et une parjure, pour m’en tenir à des qualificatifs décents… Et dans ce contexte, je n’aurai pas la cruauté de rappeler les titres de la grande presse américaine !

    Et voici qu’aujourd’hui, c’est l’inverse ! tout le monde tombe à bras raccourcis sur une femme qui a menti et pratique la prostitution : c’est hélas un moyen de subsistance pour certaines femmes en Afrique, car la vie y est si difficile et les moyens de subsistance si rares. Mais la mis !re ne justifie pas l’injustice, surtout une injustice aussi criante.

     

    Une question me trouble : comment une telle dévergondée a-t-elle pu abuser tout ce monde, tous ces fins limiers ou prétendus tels qui lui ont admis e, leur créance ses affabulations ? Et je laisse de côté ce pauvre avocat qui est simplement pathétique et confond les marches du palais avec le prétoire…

     

    Oui, le passeport de DSK lui est rendu sous peu ! Mais de grâce qu’il ne commette plus d’erreurs et se tienne loin de la politique pendant un certain temps. On le dit et on l’a vu : il n’ y a pas d’amitié en politique. Je pense qu’à l’heure qu’il est, il a dû s’en rendre compte.

  • DSK : RETOUR AU FMI OU CANDIDATURE A LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE ?

    DSK : RETOUR AU FMI OU CANDIDATURE A LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE ?

    Au fond, si l’on remonte le cours des événements, c’est la fausse accusation de la Guinéenne qui a contraint DSK, du fond de sa cellule new yorkaise, à envoyer sa lettre de démission au FMI. Et maintenant que l’accusation s’effondre, que la femme de chambre est taxée de prostituée dans un hôtel de luxe, les raisons de cette démission disparaissent et si DSK est rétabli dans son honneur et dans ses droits, il devrait mener son ancien mandate jusqu’au bout. Il semblerait que certains cabinets d’avocats travaillent sur cette configuration et sur la demande de dédommagements à l’Etat de NY pour sa désastreuse gestion de l’affaire et sa coupable impéritie qui eut, n’ayons pas peur des mots, un retentissement mondial… C’est incroyable ! Comme est incroyable le traitement de DSK par la presse US qui est passée d’une  extrême à l’autre : de pervers on le traite aujourd’hui de victime, d’accusé immonde il devient une victime expiatoire pour tous les militants du tiers-mondisme et les partisans inavoués ou inconscients de la haine de soi, si courante en Occident judéo-chrétien. Le raisonnement était le suivant et il constituait la trame du système de défense de l’avocat afro-américain de la Guinéenne : les forts, les riches, les puissants qui sont tous blancs s’arrogent le droit de faire du mal aux pauvres, aux faibles qui sont tous noirs… Ce n’est pas un raisonnement, c’est un gargouillement et tous ceux qui ont écouté la plaidoirie de cet homme sur les marches du palais de justice l’ont compris. J’ai bien apprécié l’analyse de Robert Badinter l’autre soir sur France 2 : tous les pseudo-arguments de cet avocat avaient déjà été portés à la connaissance de Cyrus Vance Jr qui n’en a pas tenu compte. Et dans moins de dix jours, DSK sera lavé de tout soupçon de viol.

    Comment un tel renversement de situation a-t-il été possible ? J’ai déjà évoqué hier les écoutes téléphoniques qui ont mis la puce à l’oreille de l’équipe du procureur lequel a décidé d’approfondir ses investigation : pourquoi ne l’a-t-il pas fait plus tôt ?

    Et là on a découvert des choses graves dont la plus grave est le mensonge de la Guinéenne face au grand jury devant lequel elle témoignait sous serment. Aux USA, ce n’est pas comme en France, on ne pardonne pas le parhure, punissable par 7 années de prison et 10.000 $ d’amende. Ensuite on a découvert que cette femme qui pratiquait l’amour tarifé pour les clients avait reçu plus de 100 000$ sur ses comptes, qu’elle avait plusieurs portables, qu’elle avait fait une fausse déclaration au fisc de NY pour payer moins d’impôts, qu’elle savait parfiatement bien qui était DSK, qu’après son rapport sexuel consenti avec lui, elle avait, contrairement à ses allégations, continué à nettoyer la chambre voisine, était même revenue dans la suite de DSK pour y parachever le ménage, et qu’elle ne fut pas retrouvée prostrée par ses collègues, prostrée et effarée par ce qui venait de lui arriver… Cela fait beaucoup !

    Cette femme apparaît comme l’essence même de la duplicité, si les choses s’avéraient. Je ne sais pas si le grand tabloïd de NY dit vrai, mais elle ne serait pas cette musulmane pieuse, allant de chez elle à l’hôtel et ensuite à la mosquée, entièrement dévouée à sa fille qu’elle élevait seule, besogneuse et honnête… On se croyait dans un roman de Zola à l’africaine.

    Vous vous souvenez sûrement des déclarations de tous ces Afro-amércains qui disaient que cette était dévastée, qu’elle émergeait à peine, etc, etc… Et on les a presque crus, tant l’empathie avec la victime présumée était naturelle.

    J’ai moi-même ici laissé timidement place à des doutes sur le déroulement des faits, mais connaissant la réputation d’hommes à femmes de DSK, j’ai pensé qu’il avait dérapé, mais je ne l’ai jamais imaginé comme un violeur !

    Que va-t-il se passer à présent ? Que va faire le Sofitel qui avait précipitamment décerné à son employée un certificat de bonne conduite et d’honorabilité alors qu’elle se livrait (ailleurs, chez elle ou hors les murs) à des activités que la morale réprouve ? L’hôtel prendra ses responsabilités et n’oublions pas que c’est son directeur qui a appelé la police avant de vérifier les faits…

    La grande leçon à tirer porte sur l’attitude de la presse qui avait condamné DSK sans appel. Que va faire le principal intéressé ? Il aurait le droit de revenir au FMI puisque son départ lui fut imposé par des faits qui ne sont plus avérés ?

    Quelle affaire ! Comment une petite femme de chambre, l’incarnation même de la duplicité et du mensonge, a-t-elle pu abuser, un temps, la planète entière ?