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Vu de la place Victor-Hugo - Page 917

  • UN PETIT CONSEIL A DSK : PLUS DE POLITIQUE !

    UN PETIT CONSEIL A DSK : PLUS DE POLITIQUE !

    Il est des retournements dont  on se demande d’où ils proviennent, pourquoi ils interviennent à tel moment et pas à tel autre, qui les initie et comment ? Il est des rencontres qui ont lieu et d’autres qui n‘ont jamais lieu et qui, pourtant, auraient changé le cours de l’Histoire, ou plus modestement, le cours d’une vie !  Entre la réussite et l’échec, entre le bonheur et le malheur, m’avait dit un jour une dame d’un certain âge, il y a tout juste assez de place pour la tête d’une épingle… Cette métaphore n’a jamais cessé d’obséder mon esprit. Certes, je vous ai déjà parlé de citations talmudique, bibliques, notamment des livres de Job et des Psaumes. Mais ces retournements restent incroyables tant ils sont soudains et s’imposent par je ne sais quelle force magique.

    Hier, je prévoyais, sans en avoir parlé avec DSK (que je ne connais pas personnellement) qu’il irait au restaurant savourer avec des amis sa première soirée de liberté. Il a donc jeté son dévolu sur un petit restaurant italien où il s’est régalé de pâtes aux truffes : On le lui permet pour une fois car c’était une fête mais il faut qu’il fasse un régime pour mincir ! Cependant, quel changement ! C’est comme dans les livres prophétiques où D- change les jours de deuil en jours de joie, les jours de contrition en jours d’allégresse. Et là la prophétie s’est réalisée : un DSK, la main dans la poche, la démarche un peu chaloupée qui plaît tant aux femmes, et un sourire presque de revanche. Mais quelle épreuve.

    A propos des facteurs déclenchants qui surgissent à tel moment plutôt qu’a tel autre, ou, hélas, ne surgissent jamais… Pourquoi ? Le saurons nous un jour ? Je ne le crois pas. Mais méditez ceci : on dit que la plaignante qui est une menteuse effrontée et qui devra répondre de l’accusation de parjure pour avoir menti sous serment devant le Grand Jury, a téléphoné à un détenu (pour trafic de drogue et falsification de cartes de crédit) en lui disant à peu près ceci, 24 heures après la prétendue agression : Ne t’inquiète pas, ce gars est plein aux as, je sais ce que je fais… Or, cet échange tenu en langue poehl n’a été traduit que plus tard et a fini par mettre la puce à l’oreille du procureur Cyrus Vance qui eut le courage et l’honnêteté d’interrompre la procédure. Et s’il n’a pas, dès hier soir, abandonné toutes les charges, c’est pour ne pas perdre la face et ne pas compromettre définitivement ses chances d’être réélu.

    Question troublante : pour quelle raison la divine providence n’a-t-elle pas permis à d’humaines mains d’exploiter plus vite et plus efficacement des informations révélant la vraie nature de la plaignante ? Cela aurait épargné à DSK des jours horribles, abrégé ses souffrances, mis un terme à son opprobre, interrompu le calvaire vécu par sa famille, peut-être même lui aurait permis de conserver son poste à la tête du FMI, voire même de se présenter à l’élection présidentielle… Je n’aurais personnellement pas voté pour lui, en dépit de l’estime que je lui porte.

    Se rend on compte de tout ce qui se serait passé, s’il la menteuse avait directement parlé en anglais ? Les écoutes téléphoniques auraient été exploitées sur place, séance tenante. Les charges auraient été pulvérisées et DSK serait peut-être déjà en France…

    Quelles leçons retirerons nous de tout cela ? L’homme est peu de chose, une vie, un destin, basculent comme un rien ? Si la menteuse n’avait pas été de service ce jour là au Sofitel, si simplement DSK n’avait pas prévu de déjeuner avec sa fille Camille, étudiante à Columbia, rien ne serait arrivé… Alors, pourquoi ? On ne le saura jamais. Des forces obscures agissent en chacun de nous : ne parle-t-on pas des démons secrets du roi David qui firent de sa vie mouvementée ce qu’elle fut ? Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.

    Mais je donne à DSK un conseil, bien qu’il ne m’ait rien demandé : plus de politique pendant quelques années. Plus de femmes à part sa épouse Anne Sinclair laquelle mérite toute notre admiration pour sa conduite exemplaire. DSK sera consulté par tous les grands de ce monde pour les orientations économiques, il fait l’unanimité dans les cercles gouvernementaux du monde entier. Et surtout, je dis bien surtout, qu’il fasse le ménage et le départ entre ses amis et ceux qui ne le sont pas, ne l’ont jamais été et ne le seront jamais…

  • DOMINIQUE STRAUSS-KAHN EST INNOCENT (II)

    DOMINIQUE STRAUSS-KAHN EST INNOCENT (II)

    Je viens de suivre en direct ce qui s’est passé lors de l’audience imprévue de ce jour à NY.  DSK se voit restituer sa caution, plus de bracelet électronique, plus de contrainte domiciliaire. Le juge qu’on a entendu parler en anglais directement s’est montré très déférents envers le prévenu. DSK était élégant, reposé, il a même esquissé un sourire avant de monter dans sa belle Lexus noire.

    Ses deux avocats, si compétents et civilisés tranchaient avantageusement face à l’autre conseil, celui de la plaignante (qui n’est plus une victime) qui s’est lancé dans une extravagante plaidoirie où abondaient les détails les plus scabreux. En entendant ce personnage s’exprimer, on se demandait alors quelles raisons pouvaient bien avoir poussé M. Cyrus Vance à reconnaître publiquement que la fameuse Guinéenne n’était plus la personne qu’elle prétendait être. Au lieu de se conduire noblement, comme les autres qui ont remercié le procureur de son travail et de son intégrité, l’avocat de la plaignante, un afro-américain connu, a choisi de charger DSK. Mais ce fut en pure perte puisque la caution est restituée à DSK, il pourra dîner dès ce soir dans le plus beau restaurant de NY avec ses amis, ses avocats et sa famille. Comme je le notais supra, le juge a fait preuve d’une grande déférence. Seule restriction temporaire : pas de passeport mais il peut se rendre où il veut aux USA. Une semaine de vacances en Californie lui fera le plus grand bien.

    En contemplant l’ancien directeur général du FMI, j’ai pensé à Job et à la cruauté du destin : quatre jours avant la prise de fonctions de celle qui lui succède, DSK est pratiquement innocenté. Le procureur n’a pas voulu capituler entièrement ce jour, laissant à une prochaine audience  la possibilité de le faire…
    Donc Job redividus (ramené à la vie) ! Dans les quarante-deux chapitres de ce beau et poignant livre biblique, on trouve une expression hébraïque qui me fait penser à ce qui est arrivé à DSK : malté’ot ‘awel, les mâchoires de l’iniquité ! DSK y a été pris, mais une main providentielle l’en a libéré.

    L’affaire DSK n’a jamais existé ; commence la vrai procès, celui d’une affabulatrice guinéenne. Mais les Américains sauront-ils se montrer indulgents eux qui furent si cruels avec DSK, promené comme une bête de cirque, les mains menottées derrière le dos ? Espérons le. Mais le mérite-t-elle ?

  • DOMINIQUE STRAUSS-KAHN est innocent!!!

    DOMINIQUE STRAUSS-KAHN est innocent!!!

    Vous allez probablement penser que mon mode de pensée est intrinsèquement religieux ou confessionnel puisque, à chaque occasion, je me réfère à des réminiscences scripturaires. Et ce cas présent ne fera pas exception. Un verset du Psaume 118 dit ceci pour décrire l’émerveillement du Psalmiste qui chante l’immanence de la justice divine : c’est de Dieu que cette chose provient, elle est une merveille à nos yeux (mé-ét ha-Shem hayeta zot, hi niflat bé-énénou).

    De quoi s’agit-il ou plutôt que s’est-il passé dans la nuit chez nuit ? Des fuites adressées au New York Time indiquent que la fameuse Nafissa n’est plus crédible, qu’elle est une affabulatrice et que le procureur qui paraissait si sûr de lui ne peut plus soutenir, ni même porter l’accusation. Quelle honte ! Quelle injustice ! Nous avons eu Outreau et voilà que la ville de NY a le déni de justice de l’affaire Strauss-Kahn !

    Vous vous souvenez de l’ignominie dont a été victime cet homme, même si son amour des femmes était quelque peu immodéré ! Mais est ce un crime ?

    Vous vous souvenez de ces affirmations proférées contre les riches, les puissants, qui s’arrogeaient le droit de violer les pauvres, les petits et les misérables. En fait l’accusatrice qui n’az jamais été une victime avérée mais une simple plaignante a menti sur toute la ligne, entretenait des relations d’affaires avec des mafieux, trafiquants de drogue en prison, lesquels avaient viré sur ses comptes en banque des centaines de milliers de dollars… La fameuse femme de 32 ans que l’on nous présentait comme une musulmane pieuse, employée modèle du Sofitel de New York, élevant seule et dans la misère sa fille, s’avère comme l’incarnation  d’une machination diabolique.

    Vous vous souvenez de tous ces Africains ou Afro-américains qui y allaient de leurs couplets anti-blancs, martelant devant la terre entière que les puissants n’avaient pas tous les droits etc… Vous vous de ce clown, de ce pitre, qui reprit la défense de la plaignante et lançait un appel au peuple, véritable appel à la délation, ayant un retentissement mondial ! Prenez contact avec moi disait ce sinistre personnage à toutes les femmes de la terre, que DSK aurait, selon lui, abusées ou violées.

    Enfin, c’est affreux ! Quand je pense que cet homme innocent des faits reprochés, va voir son poste au FMI pris par une autre, son honorabilité piétinée, sa réputée ruinée, et tout cela parce qu’il a manifesté un comportement inattendu à l’égard d’une femme… Tout de même que le sofitel de NY ait pris à son service une employée capable de porter atteinte à des clients d’une telle importance, cela reste incroyable.

    J’ai toujours pensé que les journalistes ne respectaient pas suffisamment les règles d’éthique et de déontologie. Leurs démangeaisons scriptiraires devraient être plus contrôlés : que n’a t on pas lu dans la presse ? Que n’a t on pas entendu ou vu sur les écrans de télévision ?

    Il faudra que la justice de NY (j’ai été le seul à la comparer à la justice du Far West) s’excuse et dédommage l’homme DSK qui va sûrement passer un excellent chabbat ce soir.

    Mais ne cherchons pas la vengeance. Un exemple que j’ai toujours médité : à la mort de Nasser, le directeur du journal officieux Al-Arham, Hassani Heykal, fut jeté en prison pour injures au nouveau chef de l’Etat, Anouar el-Sadate. Lorsque ce dernier fut assassiné par des comploteurs, adversaires du traité de paix avec Israël, Moubarak qui lui succéda, le fit aussitôt libérer. A sa sortie de prison, les journalistes, nombreux, l’interrogèrent pour connaître ses sentiments après de telles épreuves. Voici sa réponse : Oublions et pardonnons !

    Quelle grandeur, quelle altérité ! DSK saura s’inspirer d’un si haut exemple