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Vu de la place Victor-Hugo - Page 964

  • Le discours de Nicolas Sarkozy au Puy en Velay

     

    Le discours de Nicolas Sarkozy au Puy en Velay

     

    Le propre du politique n’est pas de chercher la vérité (qui, d’ailleurs, n’existe pas à l’état idéal) mais de naviguer entre les différents écueils qui jalonnent sa route vers l’objectif. Or, l’objectif de l’homme politique est de d’être réélu. Je place ces quelques lignes en introduction à mon opinion sur le dernier discours du Président Nicolas Sarkozy prononcé au Puy en Velay.

    On s’étonne que le président d’une république laïque rende hommage aux racines chrétiennes de la France. Oubliant ainsi que la monarchie, l’Eglise catholique mais aussi le siècle des Lumières ont façonné la France au cours des âges et y ont laissé leur profonde empreinte.

    Les mutations sociologiques accélérées de ces dernières années, le processus d’avachissement (n’ayons pas peur des mots) de l’essence du corps traditionnel français, la baisse de la natalité, autant de signes qui pointaient clairement un découragement, voire un esprit de renoncement de cette nation qui fut grande, courageuse et combative jadis.

    L’esprit du temps (le fameux Zeitgeist dont parlent les philosophes allemands depuis le XVIIIe siècle) a conduit à une désacralisation excessive, véritable frère jumeau de la laïcité. Nous sommes tous pour la laïcité, devenue l’épine dorsale de la vie sociale française depuis la guerre des religions qui a ravagé les pays germaniques pendant plus de trente et que ne s’est achevée que par les traités de Westphalie en 1648. Il est vrai qu’au cours des siècles qui suivirent, nulle autre religion (non chrétienne) n’est venue concurrencer le credo de la fille aînée de l’Eglise. Mais depuis le milieu des années soixante-dix du XXe siècle, une politique d’immigration dépourvue de discernement a fait venir en France des hommes et des femmes dont l’accueil et l’intégration dans la société française n’ont jamais été préparés, ni même prévus. Les industriels, friands d’une main d’œuvre docile et peu revendicative, ont pensé que tous ces nouveaux venus non européens, finiraient par retourner chez eux et que leur installation en Métropole ne serait jamais à l’ordre du jour… Ce fut le début d’un mauvais calcul aux funestes conséquences.

    La France, terre d’accueil et d’asile pour les persécutés et les réprouvés du monde, se retrouva soudain aux prises avec des revendications contradictoires ; d’une part, des gens désireux de maintenir leur mode de vie et leurs traditions religieuses venues d’ailleurs, et d’autre part une population française, chrétienne, qui sentait confusément que son identité nationale était attaquée.

    Devant une telle levée de boucliers (voyez les intentions de vote en faveur de Marine Le Pen), Nicolas Sarkozy ne pouvait que se rendre à l’évidence : il a balayé d’un revers de main cette haine de soi –même qui contamine toute et a rendu hommage aux racines chrétiennes de la France. Je ne vois pas en quoi l’islam devrait se sentir menacé. Puisqu’il se fond dans son nouvel environnement et qu’il n’a aucune visée invasive ni de zèle convertisseur, il n’a pas de soucis à se faire.

    Nicolas Sarkozy n’a fait qu’énoncer une évidence : les racines culturelles de la France et de l’Europe sont chrétiennes et la constitution spirituelle de notre continent n’est autre que le Décalogue qui a inspiré notre civilisation depuis toujours.

  • L’avenir, c’est l’énergie solaire et électrique

    L’avenir, c’est l’énergie solaire et électrique

     

    Apparemment, le monde marche sur la tête. Comment pouvons nous dépendre à ce point de régions instables et constamment troublées pour notre approvisionnement en sources énergétiques ?

    Savez vous que l’Arabie Saoudite, monarchie dirigée par des vieillards malades, gagne un milliard de dollars par jour en commercialisant près de 9 millions de barils de pétrole ? La quasi totalité des ressources mondiales en pétrole et en gaz se situent dans le sous sol de pays en délicatesse avec la démocratie, avec les droits de l’homme et aussi, en général, avec l’éthique.

    Comment expliquer que nous n’ayons jamais pu, les USA en tête, peser sur des régimes qui nous tiennent par cette dépendance devenue, au fil des ans, insupportable ?

    Les factures pétrolières des pays européens sont écrasantes et nos économies dépendent toujours plus de cette source d’énergie fissible, pourtant nous ne réorientons pas notre économie vers un autre développement : on peut tout faire, aujourd’hui, avec du pétrole, sauf le boire.

    Or, si nous développons sérieusement d’autres sources énergétiques, nous pourrions devenir indépendants et nous rendrions un grand service à l’écologie et au bien être de la planète.

    Lénine faisait, paraît-il, la comparaison suivante que je résume en substance : l’Europe ressemble à papillon dont on pourrait coller les ailes sur une petite feuille de papier … Et l’immobiliser ! Il faisait allusion à l’absence quasi-totale de matières énergiques, excepté le charbon. Il pointait du doigt que l’on devait aller chercher très loin du pétrole et du gaz. Et il avait vu juste. Il savait que les nations pouvaient aller en guerre pour bien moins que cela…

    Aujourd’hui, des milliers de Libyens sont morts pour libérer leur pays de la tyrannie. Or, si les escadres US se rapprochent des côtés de Khadafi, c’est principalement pour éviter une crise pétrolière mondiale ! Le baril de brent ne va pas arriver à 200 dollars pour que la VIE flotte intervienne : comme le disait Anthony Eden, le monde n’est pas fondé sur la justice mais sur le pétrole.

    Mais aujourd’hui, ceux qui en font une arme ne sauraient pas quoi en faire lorsque l’Europe et les USA auront développé l’énergie solaire et électrique. Et comme le soulignait un grand commentateur politique, ils ne pourront même pas le boire…

  • Marine Le Pen et l’immigration

    Marine Le Pen et l’immigration

    Après la nomination du nouveau gouvernement en France et notamment le remplacement de Brice Hortefeux par M. Claude Guéant, la présidente du Front National a sévèrement contesté les chiffres portant sur l’immigration et la criminalité dans l’Hexagone.

    Les chiffres allégés par le FN ne concordent absolument pas avec ceux avancés par le ministère de l’intérieur. Ceci n’est guère anodin car c’est là dessus que se jouera l’élection présidentielle et bien avant la consultation portant sur les cantonales.

    J’ai été surpris par les solutions radicales proposées par M. Le Pen qui préconise une flotte française surveillant étroitement nos côtes et rejetant impitoyablement tous les boat people de toutes nationalités. Elle pense qu’en repoussant ces réfugiés dans les eaux internationales on les découragerait.

    Madame Le Pen veut aussi revenir sur les accords de Schengen en réinvestissant les postes de douanes aux frontières. Sur ce point, elle n’a pas tort. Mais pour le reste, il y a des conventions européennes et mondiales contre lesquelles la France ne peut pas grand’ chose. Souvenez vous des 120 Kurdes qui débarquèrent en Corse il y a quelques mois. Le préfet avait pris un arrêté d’expulsion et un juge a aussitôt fait libérer les Kurdes en question qui se sont évanouis dans la nature.

    C’est vrai que l’immigration sauvage pose problème, et même un problème grave, mais la France reste un Etat de droit.

    Au fond, si les gens avaient chez eux une vie décente, ils ne songeraient pas à quitter leur pays. Voyez ce qui se déroule sous nos yeux à la frontière entre la Tunisie et la Libye… Et l’Egypte qui ne fait pas un geste pour rapatrier ses nationaux qui sont un million et demi à œuvrer en Libye ! Imaginez ce qui se passerait si………