Que se cache-t-il derrière ce titre étrange, au premier abord? Eh bien, une réalité toute simple: on observe depuis peu de temps que lrosque les présidents, vice-présidents ou premiers ministres quittent le pouvoir, ils créent ou fondent une fondation censée leur permettre de poursuivre leurs activités ou d'innover…
La première question que l'on se pose est la suivante: mais pour quelle raison le font-il aujourd'hui, alors qu'ils ne sont plus au pouvoir? Lorsqu'ils étaient en charge, ils avaient en main le pouvoir et tous les leviers, notamment financiers et économiques de l'Etat?
Gorbatchev a créé sa fondation qui se donne pour objectif de fournir de l'eau potable à ceux qui en sont privés. Bille Clinton, champion toutes catégories, donne des conférences extrêmement onéreuses afin d'alimenter en rentrées financières une fondations tous azimuts: lutter contre le sida, aider les petits entrepreneurs aux Etats Unions, promouvoir des minorités a l'éduction et à la culture, la paix dans le monde etc… L'ancien vice-président Al Gore se concentre sur l'environnement et sillonne la planète pour sensibiliser l'opinion mondiale. Jacques Chirac lève des fonds pour une nouvelle fondation destinée à amorcer le dialogue des cultures et des civilisations…
Et que fera le président Georges WXalker Bush lorsqu'ils quittera la pouvoir? IL a dit qu'il ferait des conférences. Gageons que lui aussi créera une… fondation! On peut même se demander si le sémillant Tony Blair, émissaire du quartett ne va pas en faire autant…
Il est intéressant de relever que ces hommes, naguère si puissants, jugent que la fondation est le meilleur moyen de continuer à œuvrer et à avoir de l'influence, et que c'est le seul moyen qui permette d'avoir encore barre sur les choses.