Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • VERS UNE DÉCOMPOSITION DU SYSTÈME POLITIQUE ISRAÉLIEN ?

    VERS UNE DÉCOMPOSITION DU SYSTÈME POLITIQUE ISRAÉLIEN ?
        Depuis la disparition brutale de Monsieur Ariel SHARON du système politique israélien suite à un accident cérébro-vasculaire grave, on observe un étrange phénomène qui serait passé inaperçu s’il ne risquait d’entraîner des conséquences encore plus graves que celles auxquelles nous assistons.
        Il s’agit évidemment de cette série de scandales qui jalonnent ces derniers 24 mois la vie politique israélienne. C’est comme si des forces obscures cherchaient à déstabiliser le pouvoir en place en mettant au jour, sur la place publique, des scandales plus ou moins graves qui ont le don de paralyser l’exécutif ou de le discréditer gravement aux yeux de l’opinion nationale et internationale.
        Premier exemple : Ariel Sharon lui-même a eu cette première crise lorsque les juges et la police se sont mis à le questionner et à prendre dans leurs filets ses propres fils… Malade mais rétabli, il s’est trop vite remis aux commandes de l’Etat, ce que ses adversaires ne souhaitaient visiblement pas. Ils redoublèrent d’efforts pour le discréditer et ce fut la crise fatale…
        Second exemple, l’ancien président Moshé KATSAV qui fut accusé de viols et de harcèlement sexuel à l’encontre de ses secrétaires et collaboratrices. Les poursuites ne se sont arrêtées que lorsque le président a accepté de démissionner. Notez que j’ignore s’il y eut ou non commission d’actes que la morale réprouve et que la loi condamne ; je relève simplement que le procédé est étrange.
        Troisième exemple : l’actuel Premier Ministre qui est, semble-t-il, poursuivi pour six dossiers dans lesquels il se serait (soulignons le conditionnel !) rendu coupable de malversations… Ceux qui alimentaient la chronique judiciaire n’ont cessé de le faire, même lorsque le Premier Minsitre se trouvait face à Bachar el-Assad, trop heureux de voir un ennemi affaibli par ses propres juges… Il est vrai que dans ce domaine le syrien ne court pas le risque de se trouver confronté un jour  aux juges… de son propre pays.
        Doit-on y voir la main de forces obscures qui complotent car la politique actuelle du premier Ministre ne leur plaît pas ? Je ne sais. Mais d’aucuns le pensent et soulignent que certains milieux du renseignement et de l’appareil sécuritaire voient d’un très mauvais œil l’éventuelle restitution du plateau du Golan à la Syrie… Soit, mais dans les exemples précédents ? On ne sait que penser ni à quel saint se vouer…
        Les Israéliens ont tout intérêt à serrer les rangs et à cesser ce jeu de massacre au moment où des terroristes commettent ces attentats à la pellteuse en pleine ville de Jérusalem, leur capitale. Qu’attendent-ils pour le faire ? Ou bien les jeux politiciens sont-ils plus importants que la sécurité du pays d’Israël ?

  • ’OUBLI D’ENFANTS EN BAS AGE DANS LES VOITURES

    L’OUBLI D’ENFANTS EN BAS AGE DANS LES VOITURES
        Nous sommes absolument abasourdis d’entendre qu’un deuxième cas d’oubli d’enfants dans une voiture surchauffée s’est produit en France… Comment est-ce possible ? Dans les deux cas, la moralité du père frappé d’amnésie n’est pas en cause. L’autopsie l’a montré, dans les deux cas l’enfant est mort de déshydratation.  Et dans les deux cas, il s’agissait d’enfants n’ayant pas encore atteint l’âge de quatre ans.
        La douleur des parents est immense et nous n’aimerions pas être à leur place. Ils ont droit à notre compréhension, même si cette négligence ou ce coupable oubli peut s’expliquer, mais pas se justifier ni se faire pardonner.
        Non, je pense aux enfants morts sous l’œil, peut-être, de passants indifférents mais non attentifs. Comment s’imaginer de tels drames. Que ses enfants, désormais devenus des nages, nous pardonnent à nous adultes qui les oublions alors qu’ils dépendent de nous et de nous euls. Que le Seigneur nous pardonne et qu’il accueille leur âme dans sa miséricorde.

  • LA RÉFORME CONSTITUTIONNELLE EN FRANCE…

     

    LA RÉFORME CONSTITUTIONNELLE EN FRANCE…
        Nicolas Sarkozy a la baraka ; une sorte de providence divine qui confie à d’humaines mains le soin de lui faire passer in extremis des caps difficiles. Non seulement il a réussi à avoir la majorité (une seule voix ! mais n’oublions pas que la République a été instituée en 1875 à un seule voix de majorité !!) mais il a pris un butin de guerre, un véritable trophée en la personne de Jack Lang que ses petits camarades s’apprêtent à exclure du PS. En d’autres termes, non seulement le président a évité un sérieux accident de parcours, mais il a semé la zizanie et la discorde dans le camp d’en face… On sent la main experte des grands stratèges élyséens. Certes, il a fallu donner des biscuits aux radicaux de gauche afin qu’ils votent : notamment une nomination plutôt inattendue de l’un de leurs anciens présidents dans un corps de l’Etat. Après tout, c’est de bonne guerre. Ce sont des choses qui arrivent.
        Ce succès est fondamental : s’il en avait été autrement, la gauche aurait rappelé au président cet insuccès matin, midi et soir. Et désormais la France peut presque dire qu’elle a subrepticement changé de régime : le parlement a plus de pouvoirs, les citoyens français peuvent comme en Suisse se saisir d’initiatives populaires et le président obtient ce droit qu’il réclamait de pouvoir s’exprimer devant le parlement.
        Intéressantes à plus d’un titre sont les réactions de parlementaires PS qui contestent la politique à courte vue de leur direction politique. Le TSS : tout sauf Sarkozy n’a pas marché. Et c’est heureux car c’eût été manquer le passage d’une opportunité qui ne se serait plus représentée. Tout le monde trouvera à y gagner. A commencer par la France.