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  • BERNARD TAPIE : UNE VICTOIRE, SALAIRE DE LA PERSÉVÉRANCE ET DU COURAGE

    BERNARD TAPIE : UNE VICTOIRE, SALAIRE DE LA PERSÉVÉRANCE ET DU COURAGE
        Au terme d’un combat juridique acharné, Bernard TAPIE, personnalité atypique et si peu française, a fini par gagner. Beaucoup auraient, à sa place, succombé aux coups et aux trahisons. De quoi s’agit-il ?  Je ne retrace toute la vie de l’homme depuis ses débuts comme repreneur d’entreprises en difficulté pour accéder enfin aux dorures des ministères, je m’en tiendrai aux péripéties entourant l’achat d’Adidas et à sa vente au Crédit Lyonnais. Bernard Tapie avait acheté cette prestigieuse entreprise qu’il revendre à sa banque à laquelle il ne pouvait plus rembourser ses emprunts. Celle-ci la revendit en réalisant un juteux profit, ce qui fit penser Bernard Tapie que sa banque l’avait grugé. D’où le procès qui dura 14 ans et qui n’était en réalité que la partie visible de l’iceberg.
        J’espère ne choquer personne en disant que Bernard Tapie n’est pas exactement un enfant de chœur, mais il a dû, dans le milieu où il évoluait, se prémunir contre les attaques et se conduire comme les autres prédateurs, faute de quoi vous devenez une proie facile. Grâce à uns instance arbitrale composée d’éminents personnalités il obtient gain de cause : 282 millions € dont plus de 200 iront dans les caisses de l’Etat et des créanciers de l’ancien homme d’affaires.
        Il va enfin pouvoir souffler ! On pourrait faire un film de sa vie. Un homme, parti de rien, monte un petit empire, devient ministre, de la ville notamment, séduit le président de la République de l’époque, François Mitterrand qui n’était pas un naïf… Cette ascension qui donne le vertige donne aussi de l’urticaire à certains hiérarques socialistes qui pensent déjà à l’après-Mitterrand  et voient en Tapie une comète qui se rapproche dangereusement de la terre. En d’autres termes, si l’homme n’avait pas mêlé la médiatisation dont il raffolait (club de foot-ball,  politique) aux affaires, il se serait épargné bien des déconvenues.
        Un hommage particulier doit être rendu à sa famille, et notamment à son épouse qui brillait par sa discrétion, son indéfectible soutien à un mari éprouvé par la vie et abandonné de tous ceux qu’i l’entouraient du temps où tout lui souriait. Tapie reconnaîtra que cet amour a adouci pour lui des hsures particulièrement amères. Un vieux dicton africain implore D- de nous épargner les épreuves mais ajoute, fataliste, que chaque épreuve rencontrée nous rend plus intelligents….
        Mais on ne se refait pas à cet âge. Cet homme a payé ses fautes à la société : de ministre il était devenu un pestiféré. Aujourd’hui, c’est un homme libre et libéré, il retrouve tous ses droits.
    C’est bien. En France, ce n’est pas comme en Amérique, où ce genre de choses arrive souvent. Souhaitons à B.T. de faire les meilleurs choix possibles et surtout d’être plus prudents. Et toujours entreprenant. Bon été. Le premeir sans soucis depuis 14 ans !

  • LE BLUFF IRANIEN POURRAIT COÜTER CHER À AHMANINDEDJAD…

    LE BLUFF IRANIEN POURRAIT COÜTER CHER À AHMANINDEDJAD…
        Sur LCI, hier soir, j’ai suivi l’émission de Vincent Hervouette Ainsi va le monde. Il y exhibait des photos truquées par le gouvernement iranien, concernant le tir de missiles, pouvant aller jusqu’à 2000 Km, c’est à dire bien au-delà de Tel Aviv. On s’aperçoit donc que les gesticulations de l’Iranien sont plus verbales que réelles. Mais c’est là que le bât blesse ! Les Israéliens et la Ve flotte américaine ne l’entendent pas de la même oreille. Pour les USA et l’Etat juif, l’Iran a proféré des menaces de manière réitérées, relayées par des religieux parlant de «mettre le feu à Tel Aviv et à la flotte américaine…»
        Dans certaines cultures, les paroles tiennent souvent lieu d’actions. Le problème est que ceux qui se sentent menacés par elles, pourraient réagir autrement que verbalement. Et nous serions entraînés dans une spirale de violence incontrôlable…
        Mais, au fond, pourquoi le président iranien se lance-t-il dans cette croisade verbale ? Que lui a donc fait Israël qui avait, avant son avènement, formé bien des cadres civils et militaires de son pays ? Quel différend oppose son pays à Israël ? Enfin, comment un tel pays peut-il proférer des menaces à l’égard de l’hyper-puissance amériaicne qui a conquis tout l’Irak et qui a aux frontières irako-ianiennes un certain nombre de divisions blindées et d’avions de combat ?
        Cette nervosité s’explique certainement par la peur panique qui s’est emparée de certains milieux dirigeants de Téhéran qui veillent à ce que l’on distingue nettement du président actuel…  Les rodomontades visent à se redonner du courage à soi-même, en voyant que l’on s’est soi- même mis dans une situation intenable.
        Voyons le scénario suivant qui circule et dont on espère qu’il ne se réalisera pas : plus de cinq cents avions de combats américains sont positionnés à moins d’une demi heure de vol du pays perse, sans compter la flotte de combat aérien de l’Etat hébreu… Il y a encore des gens sensés en Iran et notamment les religieux qui sont rompus aux subtilités exégétiques. Et eux, ont cormpris le message. 
        C’est pourquoi, il ne m’étonnerait point que le gouvernement amorce une sorte de revirement dont seule la mentalité persane a le secret : un mouvement qui reviendrait à dire que l’Iran n’a jamais eu d’intentions belliqueuses, qu’il ne veut détruire personne, que l’on peut venir inspecter tous les sites, connus ou encore secrets… En latin, langue héritière de la pensée aristotélicienne qui distingue vraiment l’identité de la contradiction ( un égal un et deux n’est pas égal à un) on nomme cela contradictio in adjecto… Ce n’est pas pareil partout. Pourtant, l’Evangile nous recommande lui aussi d’appliquer la règle ; que votre oui soit un oui et votre non un non… Vaste programme qui brille par son optimisme sinon par sa naïveté.
        Certains amis internautes vont bondir au ciel ne lisant cela. Nous verrons bien. En Occident on ne comprend pas bien l’Orient. Je donnerai un exemple, tiré de l’extrême orient : lorsque les amiraux et généraux japonais sont venus signer l’acte de capitulation de leur pays devant Mac Arthur, les Américains ont été médusés de voir que leurs ennemis riaient en signant. Ils ne comprirent pas car pour eux, le rire ou le sourire expriment la joie et l’allégresse.
        Pour les Japonais, ce rire là exprimait la grande et douloureuse sensation d’une cuisante défaire. D’où la nécessité de bien connaître les civilisations. Surtout l’iranienne qui a tant donné à la culture universelle.

  • LE DEPART DE PATRICK POIVRE D’ARVOR : SALUT, L’ARTISTE (II)

    LE DEPART DE PATRICK POIVRE D’ARVOR : SALUT, L’ARTISTE (II)
        Ce fut hier soir sur TF1 un moment de grande émotion, certes, contenue, mais parfaitement perceptible. Un journaliste, de qualité, égal à lui-même, présentant un journal télévisé dont il savait pertinemment qu’il serait le dernier, après près de 21 ans de bons et loyaux services… Nous ne perdrons pas de temps à chercher d’introuvables motifs  à cette soudaine disgrâce. Mais ce n’est pas la première fois. Souvenons nous d’Yves Mourousi qui avait lui aussi connu une incroyable longévité et qui s’était un jour conduit de manière inattendue. Peu de temps après, il disparut des petites lucarnes et mourut, victime d’une cruel cancer…
        Le monde de la télévision est cruel, comment les autres univers des autres professions. Le salut consiste à savoir que les projecteurs s’éteindront avec la même rapidité que lorsqu’ils furent allumés… C’est un monde virtuel, onirique, inconsistant, dans lequel il ne faut mettre le pied qu’avec une grande circonspection…
        PPDA se reconvertira, il rebondira, il l’a dit : c’est un au revoir. Nous lui souhaitons bonne chance pour sa vie personnelle comme pour sa nouvelle carrière.